Chapitre 2

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- Pa - Paku? Bégaya Kuroro.

Il lâcha son livre qui vint frapper violemment le sol. Les autres membres activèrent leur nen rapidement. Quelque chose clochait. Elle s'était suicidée devant leurs yeux.

- Je sais que c'est étrange de me voir mais laissez nous vous expliquer.

- Vous ? Demanda Machi.

- T'ES QUI TOI ?! Pakunoda est morte! Et tu penses que l'on va écouter une menteuse? Cria Nobunaga en dégainant son katana.

- LES COPAINS !!!!!!!!!!! Un cri retentit dans toute la pièce, forçant tous ceux qui s'y trouvaient à se boucher les oreilles. Un homme de plus de deux mètres ouvrit violemment la porte et s'abaissa pour rentrer. Il courut ensuite vers Nobunaga, le prit dans ses bras, le soulevant à plusieurs centimètres du sol, et lui fit des dizaines de bisous sur la joue. Nobunaga, confus, ne réagit pas.

- Eh Ovu, vas-y mollo. La nouvelle est dure à encaisser pour eux, lui signala Pakunoda.

Il posa alors Nobunaga au sol et vint se positionner à côté de sa camarade. Il mit sa main derrière sa tête et grimaça.

- Ouais, j'imagine bien. Comment est-ce qu'on peut leur expliquer une telle chose ?

Pakunoda commença à retirer son haut pour faire apparaître son épaule gauche où était tatoué le tatouage de l'araignée ainsi que son numéro, le 9.

- Je m'appelle Pakunoda, je suis originaire de la ville de l'Étoile filante. Je suis du nen de la spécialisation et l'une de mes capacités s'appelle « Memory Bullet ». Tandis que mon autre capacité me permet de lire les pensées conscientes d'une personne avec qui je suis en contact physique et je peux en extraire des souvenirs en posant des questions spécifiques. Je suis aussi la onzième au classement de bras de fer de la brigade.

Elle marqua une pause, les membres de la brigade fantôme la dévisageait de haut en bas. Hisoka semblait surpris de la voir en vie mais ne doutait pas de son identité. Pour lui, il s'agissait bien d'elle et il avait raison.

Tout en remettant son vêtement, elle continua :

- Je ne peux pas vous montrer ma capacité de nen, ni Uvoguin ni moi ne le pouvons. On n'a pas l'autorisation, malheureusement.

Kuroro ramassa son livre, se dirigea vers Pakunoda et, avec un mouvement rapide, l'a pris dans ses bras.

- Je ne t'ai pas demandé de prouver ton identité. Les rayures sur ton revolver sont authentiques.

D'un mouvement de main, il fit signe à Uvoguin de venir les rejoindre. Celui-ci sourit et fit ce que son chef lui demandait. Des larmes coulaient sur les visages des ressuscités, visiblement heureux d'avoir retrouvé les leurs. Au bout de plusieurs longues secondes, Kuroro finit par les lâcher et essuya avec son pouce les quelques larmes sur son visage.

- Vous avez des choses à nous -

Sans que Kuroro puisse terminer sa phrase. Machi se rua vers Pakunoda et elles s'enlacèrent. Nobunaga, Phinks et Franklin hochèrent la tête vers Uvoguin qui les salua de la main.

- Comme c'est touchant... Deux manques cependant à l'appel ♥

Pakunoda se tourna vers Hisoka, lui jeta un regard noir, arrachant un petit sourire au magicien puis, elle s'adressa à l'ensemble des membres de la brigade fantôme présente.

- Sharnalk ainsi que Korutopi ne peuvent pas venir, ils n'ont pas le droit de s'éloigner d'elle.

Déplaçant son regard sur Illumi et Kalluto, elle continua :

- Cela vaut aussi pour Killua, Alluka et Gotô.

- Qu'est-ce que tu entends par là ? Killua n'est pas sur ce bateau expliqua Illumi doucement.

- Elle nous a tous amenés, répondit Uvoguin.

- C'est qui elle ? Le questionna Feitan.

- La fille qui a tué le roi. Yuna qu'elle s'appelle . Elle nous a ramené à la vie et, maintenant, on est ses gardes personnels. Enfin, plutôt ses jouets voire ses marionnettes.

- Killua n'est pas mort ! Rétorqua violemment Kalluto.

- Désolé de te dire ça, petit, mais elle l'a manipulé et l'a obligé à se suicider. Maintenant ton frère lui appartient comme nous. Killua n'a pas eu d'autre choix que de faire ce qu'elle demandait. Je suppose qu'elle a l'intention de faire de vous ses nouveaux jouets...

Tous se regardèrent, intrigués. Illumi affichait un air noir, bien plus que d'habitude. Une aura meurtrière s'échappa de son corps. Hisoka passa sa langue sur ses lèvres et dut se contrôler pour ne pas engager le combat avec lui. Illumi, ignorant Hisoka, articula lentement :

- Dis-moi en plus.


Un nen trop puissant ne mène qu'à la destructionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant