Chapitre 46

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- Je vois, c'est donc ce gars là le père de l'enfant, comprit enfin le père de Yuna. Je comprends pourquoi ma fille veut le protéger. Elle est encore attachée à toi. C'est une mauvaise chose...

Machi se releva dans la seconde. Elle toucha son ventre qui saignait.

- Ne lui laisse pas te prendre un cheveu, avertit-elle Hisoka.

- Oui, j'avais remarqué ♣.

Yuna ne savait que faire et que dire. Son père ne résistait pas alors qu'Hisoka tentait de lui broyer le cou. Il ne lui donnait par d'ordres, à quoi pensait-il donc ?

- Yuna, on y va... déclara-t-il enfin.

- Non, vous n'irez nulle part, répondis Hisoka en resserrant davantage sa prise.

Yuna attaqua Hisoka brutalement. Il dut lâcher le père afin d'éviter l'attaque. Ils en profitèrent pour disparaître. Hisoka ne les pourchassa pas, préférant d'abord vérifier l'état de Machi.

- Comment es-tu au courant ? Grogna-t-elle.

- Eh bien, il se peut que j'ai écouté votre conversation dans la salle de bain, avoua-t-il la main dans les cheveux.

- T'es vraiment un connard ! Fallait vraiment que tu t'occupes de ce qui ne te regarde pas !

Hisoka lança un regard mauvais à Machi.

- Oh excuse moi, tu comptais me faire la surprise ? Fit-il sur un ton sarcastique.

Machi semblait bien trop en colère pour répondre quoique ce soit. Hisoka s'approcha d'elle lentement.

- Dans tous les cas, on doit s'assurer qu'il aille bien.

- Tu crois qu'il va bien ?! Je saigne sombre idiot ! S'énervait-elle.

- Machi, je sais que je fais beaucoup d'erreur, mais peux tu arrêter de te mettre en colère ? Demanda-t-il sur un ton fatigué.

Elle ne répondit pas, il retira son haut et s'approcha d'elle. Il utilisa sa technique du bungee gum pour la bloquer, ce qui l'énerva davantage.

- C'est pour éviter que tu me mordes, ironisa-t-il.

Il entoura son haut autour du ventre à Machi qu'il serra.

- La vue te plaît ? Se moqua-t-il.

Il était agenouillé devant elle à serrer du plus possible le haut afin de stopper le sang. Elle leva les yeux au ciel, lassée par son comportement joueur.

- Ce que tu peux être narcissique...

Il sourit. Soudainement, il la porta. Il la tenait comme une princesse, une main dans son dos, l'autre glissée sous ses jambes.

- Qu'est-ce que ? S'étonna Machi surprise.

- Tu ne compte tout de même pas marcher ?

Elle n'eut pas le temps de répliquer qu'il sprinta jusqu'au manoir Zoldyck. Il put rentrer chez eux facilement car le gardien lui ouvrit la porte. Il courra ensuite jusqu'au domaine.

Sur le chemin ils croisèrent des membres de la brigade et de la famille Zoldyck se battre. Les cadavres s'étalaient à leur pieds par milliers et Hisoka passa alors par les arbres. Sautant de branche en branche pour aller plus vite.

Tous les lançaient des regards étonnés. Pourquoi Hisoka s'occupait de Machi ? Cette dernière était gênée, maintenant que tous l'avaient vu, ils lui poseraient des questions. Elle devrait alors leur révéler qu'elle est enceinte et que le père n'est autre qu'Hisoka.

Ils rentrèrent dans le manoir et il la posa à terre car elle commença à s'agiter.

- Un soucis ? Demanda-t-il sur un ton moqueur.

- Tu l'as fait exprès.

- De quoi m'accuses-tu donc encore ?

- Tu voulais qu'on me voit dans tes bras. Ça t'amuse n'est-ce pas ? Tu penses que c'est un jeu ? Je suis enceinte, mais la seule chose qu'y te préoccupes c'est de provoquer la brigade.

Il ne répondit pas. Il venait d'être démasqué. Elle recula, écœurée par son comportement.

- Bon sang ! Hisoka, je suis enceinte ! C'est vraiment tout ce que cela peut te faire ?! Tu ne veux pas de cet enfant, n'est-ce pas ?

- Je n'ai pas prononcé mon avis à ce sujet, se défendit-il.

- Arrête de te foutre de moi. Pour toi, tout cela n'était qu'un coup d'un soir. La seule chose que tu espères là maintenant, c'est que j'ai perdu le bébé. Ou pire, que je décide d'avorter. Pour toi, ce serait le comble ! Non seulement, la brigade me détestera pour avoir passé une nuit avec toi, mais en plus tu t'en sortiras sans aucune responsabilité.

Hisoka l'écoutait sans l'interrompre. Après tout, elle avait bien le droit de se défouler.

- T'es égoïste et manipulateur. Comment j'ai pu accepter de coucher avec toi ? Comment j'ai pu me laisser tenter ? À croire que tu as fait exprès de me mettre en cloque.

La dernière phrase énerva Hisoka. Il l'attrapa par le cou et la bloqua contre le mur. Elle se laissa faire, curieuse de voir comment il réagissait.

- Tu penses vraiment ce que tu dis ? Selon ce que tu as dit à Yuna, tu ne regrettes par cette nuit avec moi.

Machi ne sut quoi répondre, il disait vrai. Il sourit, fier de l'avoir fait taire puis il continua :

- Pour ta gouverne, je ne t'aurais pas mise enceinte sans ton accord. Je suis peut-être monstrueux, mais si tu penses vraiment cela de moi, c'est que tu ne me connais pas.

- Tu ne réponds toujours pas à la question. Tu le veux oui ou non cet enfant ? Demanda-t-elle.

Il lâcha sa prise et s'écarta d'elle.

- Je te l'ai déjà dit, d'abord voyons s'il est en vie. Ce serait bête de se prendre la tête pour rien ♠

Machi secoua la tête, elle était désespérée et énervée.

- Une prise de tête ?! C'est vraiment tout ce que cela t'inspire ? Tu sais quoi, s'il est en vie, il le restera. Cependant, je t'interdirais de t'en approcher. Je ne veux pas que mon enfant côtoie quelqu'un comme toi.

- Oh tu le priverais de son père ♥ ?

- Non, je le protège de l'ordure que tu es.

- Bien, fais comme tu veux déclara-t-il en partant.

Machi tenta de l'arrêter, prête à régler ses comptes une bonne fois pour toute avec lui. Là encore, il échappait au problème.

Soudainement, sa tête se mit à tourner. Elle se retint au mur de justesse. Un vertige. Elle avait un vertige au pire moment possible. Elle devait l'arrêter, elle continua de marcher et fit quelques pas avant que ses forces de l'abandonnèrent.

Elle pensa à l'enfant, elle ne devait pas tomber. Son premier réflexe fut d'appeler Hisoka, mais aucun son ne sortit de sa bouche.

Elle tomba.

Elle se réveilla quelques instants plus tard, elle entrouvrit les yeux et vit seulement un torse avant de replonger dans le sommeil.

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Salut ! Je m'excuse pour le retard, je suis sur mon autre histoire en ce moment ! Je vous promet de publier la suite plus vite ! Nous approchons de la fin...

Un nen trop puissant ne mène qu'à la destructionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant