Chapitre 50

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Le lendemain matin, Machi se réveilla sur Hisoka. S'appuyant sur son torse, elle tenta de se relever. Elle n'y parvint pas, ses muscles la tordant d'une douleur légère. Elle ferma les yeux et profita seulement de l'instant. La respiration de son amant était calme et relativement apaisante.

Et dire qu'elle venait de passer une nouvelle nuit avec lui ! Il ne l'avait pas laissé un seul instant durant cette longue nuit torride.

Elle ne s'était jamais autant amusée, Hisoka avait su la mettre à l'aise et la faire rire.

Après quelques instants, son corps retrouva des forces et elle en profita pour admirer celui sur lequel elle dormait. Ses cheveux tombaient sur son visage encore rougi par l'effort et l'excitation. Elle ne put s'empêcher de sourire.

- J'espère que la vue te plaît... Déclara-t-il d'une voix suave et chaude.

Machi ne fit même pas surprise de le voir réveiller, même entre eux, ils devaient rester à tout instant en alerte.

- Ce que tu peux être narcissique, pouffa-t-elle en dégageant les cheveux qui l'empêchaient de voir son interlocuteur.

Le visage d'Hisoka apparut alors entièrement, un sourire sadique sur les lèvres. Il rigola suite à sa remarque tandis que Machi passait sa main sur ses abdos, admirant sa splendide musculature. Elle ne pouvait dire l'inverse, Hisoka avait parfaitement musclé son corps, trouvant un équilibre parfait, voire terrifiant.

Elle sentit une main se glisser dans son dos. Hisoka se releva, elle était maintenant assis à califourchon sur lui.

- Humm ♥ Quelle vue splendide ... Marmonna-t-il en admirant le corps de la jeune femme.

Elle leva les yeux au ciel, avant de se lever et de s'échapper de l'emprise d'Hisoka dont les mains commençaient à se faire de plus en plus baladeuses.

- Tu t'en va déjà ? S'étonna-t-il déçu d'apprendre que leur nuit s'arrêtait de si bonne heure.

- Ouais, il est huit heures et il est probable que Yuna se soit réveillée, répondit Machi en enroulant la couverture autour de son corps.

Hisoka ne répondit pas, préférant regarder la jeune araignée à la recherche de ses vêtements éparpillés dans tous les recoins de la pièce.

- Il faudra s'excuser auprès d'Illumi, pour les meubles, commenta Machi en passant à côté d'un canapé, aux pieds brisés.

Hisoka ricana, tous les meubles de cette pièce avaient pris un sacré coup. Elle disparut dans la salle de bain et Hisoka se décida à la rejoindre, décidé à l'admirer autant qu'il le pouvait avant qu'elle ne se rhabilla

Yuna se réveilla lentement. La lumière vint foudroyer ses yeux, qui résistèrent et après une fraction de seconde s'habituèrent à la forte luminosité.

- Yuna...

Elle reconnut la voix, tournant légèrement la tête, elle vit à côté d'elle Killua qui la fixait de ses yeux saphirs. Elle analysa rapidement la situation et remarqua qu'ils étaient dans la chambre du jeune homme et non enfermés dans celle d'Alluka. Ils étaient seuls.

Elle s'empressa de l'embrasser, les larmes ruisselantes de bonheur. Elle ne sentait plus la présence de son père dans son esprit.

Killua se laissa faire et vint même renforcer ce baiser en y rajoutant sa langue.

Il n'arrivait pas à croire que Yuna était passée d'une affreuse fille à celle qu'elle était aujourd'hui. Au tout début de leur relation, elle était un monstre inhumain qui l'obligeait à tuer et à l'embrasser. Voilà qu'il entendait un cœur battre dans sa poitrine.

Maintenant qu'elle l'avait récupéré, elle n'était plus aussi puissante qu'avant et il se devait de la protéger. Il l'aiderait à retrouver des nen puissants pour qu'elle puisse compléter son livre.

- Je suis si heureuse... Pleurnicha-t-elle.

Qui aurait cru, qu'elle souhaitait la mort de son père depuis tout ce temps. Cet homme qu'il l'avait torturé et avait abusé d'elle et de ses faiblesses mentales. Cet homme qui l'avait manipulé depuis qu'elle était née. Tout cela était maintenant terminé, elle n'avait plus besoin de coucher avec lui pour se sentir aimée, dorénavant Killua lui apportait tout l'amour dont elle avait besoin.

- Je t'aime, Yuna... Prononça-t-il en essuyant ses larmes.

Elle vint se blottir contre lui, heureuse que sa vie ait enfin du goût. Elle devait maintenant apprendre à se comporter en société, c'était la dernière chose à faire afin qu'elle puisse devenir une fille « normale ».

Ils restèrent collés l'un à l'autre à profiter de la présence de chacun avant de se décider à aller saluer les autres.

Yuna fut accueillie par de nombreux sourires et elle en fut ravie. Les membres de la brigade fantômes la complimentèrent mainte fois et ceux qu'elle avait manipulé vinrent même la serrer dans ses bras. Elle se sentait enfin chez elle.

Pakunoda la serra si longtemps qu'elle se demanda combien de temps, elles allaient rester ainsi. Après de longues minutes, elle la libéra de son emprise, les yeux larmoyants.

Yuna ne savait que dire dans cette situation, elle arrivait seulement à les remercier. Même Illumi lui échangea un sourire , bien qu'il resta à sa place. Les autres zoldycks, plus distants, lui firent seulement un signe de la tête. Selon Killua, il s'agissait du plus grand effort qu'il pouvait faire à quelqu'un. Elle se réjouit donc des ces quelques mouvements de tête qui lui étaient destinés.

Lorsque Hisoka et Machi rentèrent dans la pièce, un malaise apparut. Les yeux se balançaient de Yuna à Hisoka. Ce dernier lui sourit et s'approcha d'elle.

- Dis-moi, je pourrais te parler en privé ? L'interrogea-t-il sur un ton très doux.

Elle se tourna vers Killua pour savoir si elle pouvait s'absenter quelques instants.

- Vas-y de toute façon, je dois parler avec mes parents. Alluka, tu viens ?

La petite serra Yuna dans ses bras avant de se précipiter dans ceux de son frère qui se dirigea dans le bureau de son père avec elle.

- Je te suis, répondit finalement Yuna.

Hisoka et elles disparurent dans le jardin.

- Dis-moi Machi, tu comptes rembourses les meubles, n'est-ce pas ? Enquêta Illumi.

- Oh...

Elle ne s'attendait pas à ce que tous soient au courant de cette nuit or ils éclatèrent en fou rire après sa réaction.

- Vous en avez fait du bruit ! S'écria Sharnalk.

- On entendait les meubles explosaient depuis l'étage ! Continua Nobunaga.

Toute la brigade fantôme riait et Machi leur lança un regard froid. Au fond d'elle, elle était rassurée qu'ils apprennent la nouvelle aussi bien.

- Tu n'as pas répondu à ma question, s'entêta Illumi bien décidé à la faire payer.

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Je suis réellement désolée pour le retard, j'ai manqué de temps ! J'espère que ce chapitre vous plaît tout de même !

Un nen trop puissant ne mène qu'à la destructionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant