Chapitre 30

129 11 0
                                    

Salut !!! Je tenais à tous vous remercier de lire et d'apprécier mon histoire ! Grâce à vous, on a atteint les 1,00k de vues !!! C'est juste énorme ! Alors, pour vous remercier, je vais pas publier 1 mais 2 chapitres aujourd'hui ! 

Merci vraiment à ceux qui rajoutent mon histoire et qui votent mes chapitres ! Cela me fait tellement plaisir ! <3

N'hésitez surtout pas à m'envoyer des commentaires si vous voyez des fautes ou s'il y a un problème dans l'histoire, quelque chose qui ne tient pas la route, ou tout simplement si vous voulez réagir !

Sur ce, je vous embête pas plus et bonne lecture :) 

------------------------------------------------------------------------------------------------

 - Hisopa.. Ka veut dipe quoi violer ?

- En voilà une question ♦ ! Comment connais-tu ce vilain mot ?

- C'est mon père ki la dit.

- Pourquoi a-t-il dit ça ?

- Il a dit que j'éais violée.

Hisoka regarda la petite dans les yeux. Vraiment ?

- ka veut dipe quoi ?

- C'est compliqué à expliquer. À ton âge, tu ne devrais pas connaître ce mot.

Yuna était déçue qu'Hisoka ne veuille pas répondre à sa question. Il dut alors lui expliquer avec ses mots sans pour autant que cela ne la traumatise.

- Tu vois Yuna, violer, c'est quand tu obliges une personne à se mettre toute nue. Mais c'est aussi quand tu vas toucher la partie intime de quelqu'un sans son accord.

- Parkie inpime ?

- Oui, c'est euh... Entre les jambes quoi....

Hisoka détourna le regard, gêné par la question de la petite. C'était plus compliqué à expliquer qu'il ne le pensait. Elle ne répondit pas, perdue dans ses pensées. Hisoka savait que quelque chose n'allait pas. Après un instant, elle le questionna de nouveau :

- Hisopa, violer, c'est pien ?

- Pas du tout, non.

- Oh...

- Dis-moi quelqu'un t'a violé ? Demanda directement Hisoka.

- Beh... Ch'ai pas krop.

Elle serra le vêtement Hisoka de sa main gauche tendit que sa main droit effleurait les cheveux d' Hisoka.

- Comment on monkre à pelqu'un qu'on l'aime ?

- Tu lui offres des cadeaux, tu lui fais des câlins ou des bisous. Le plus souvent on dit « Je t'aime ».

- Mon père ik me fait plein de câlins !

- Tant mieux ♥

- Mais ka fait mal.

- Ça fait mal ? Ce n'est pas normal.

- Oui. Et buis...on est poup nu.

Hisoka avala difficilement sa salive. Son père abusait donc d'elle... Ces blessures devaient être sa punition lorsqu'elle désobéissait.

- Mon père, ik m'a violé ?

- J'en ai l'impression...

- Ka veut dipe que mon père ezt un mékant ?

- Il est bien pire que cela ...

Hisoka embrassa Yuna sur le front comme à leur première rencontre. Yuna pleurait, son père lui avait menti. Leurs câlins étaient quelque chose de mauvais. Elle comprenait enfin pourquoi elle avait tant mal.

- Ne t'en fais pas. Ton père ne te feras plus de mal. Pas temps que je serais là ♠

- Merki...

- Dis-moi, ton père t'a-t-il appris à lire ou à écrire ?

Yuna fit non de la tête. Elle n'avait donc aucune éducation.

Hisoka supposa qu'elle n'était qu'un simple jouet sexuel pour son père. S'il ne lui avait pas appris à lire et écrire, sans doute, il ne lui avait pas appris à parler. Les enfants apprenaient à parler en écoutant, mais il était probable que Yuna n'eut jamais vu la lumière plus de deux fois.

- Tu veux que je te lise un livre ?

Yuna hocha la tête. Elle s'assit sur les genoux d' Hisoka et le regarda. Dans sa main droite, il fit apparaître un livre. Yuna fut émerveillée par cet évènement. Elle fixait le livre totalement abasourdie.

- C'est un joli tour de magie, n'est-ce pas ?

- Magie ! Hurla Yuna, heureuse.

Hisoka ouvrit le livre et commença à lire. Yuna l'écouta jusqu'à la fin. Hisoka mettait du ton dans sa lecture afin que l'histoire soit plus passionnante. Yuna plongée dans l'histoire réagissait à chaque mot.

Après une dizaine de minutes, Hisoka referma le livre et conclut :

- Et voilà l'histoire du « petit prince ». C'était mon livre préférait lorsque j'avais ton âge.

- Krop bien !

- Ma phrase préférait dans ce livre est «On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux. » Cela signifie qu'il faut que tu regardes ce qui t'entoures avec ton cœur et non avec tes yeux. Ton cœur est ce qu'il y a de plus important.

Yuna fixait Hisoka avec tellement d'émerveillement qu'il en fut ému.

- Je le relis ?

- Oui !!!  

Un nen trop puissant ne mène qu'à la destructionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant