Un nen trop puissant ne mène qu'à la destruction

Chapitre 44

 - Yuna ! Yuna est-ce que ça va ?

Killua plongea sur elle et la releva. Des larmes coulaient sur le visage de celle qu'il aimait.

- Killua... Je suis tellement désolée...

- De quoi est-ce que tu parles ? S'inquiéta son copain.

Yuna ne répondit pas et fit apparaître son livre. Killua recula par réflexe, pourtant elle ne possédait plus de pouvoir. Elle profita de ce cours instant pour fuir de sa prison.

- Yuna !

Killua se jeta à sa poursuite, elle courait rapidement et il dût utiliser son nen afin de ne pas être distancé. Dans le couloir, il croisa les autres qui firent comme lui et pourchassèrent Yuna.

- Elle se dirige vers la sortie ! Déclara Phinks.

- Illumi, il y a un raccourci ? Demanda Hisoka.

- Non.

Illumi se mordit la lèvre inférieur et accéléra davantage. Lorsqu'ils arrivèrent dehors, une armée se tenait devant eux. Yuna était de l'autre côté. Un homme se tenait prêt d'elle, une main posée sur sa hanche, il la maintenait contre lui.

Killua déclencha aussitôt sa foudre, mais son père, d'un geste de la main, l'arrêta.

- Eh bien ! Je suis désolé d'en arriver là, mais puisque vous ne me la rendiez pas, j'étais obligé de la récupérer de force... profana l'homme qui se tenait à côté de Yuna.

- Vous êtes son père, je suppose, répondit Zeno.

- Oui, effectivement. Cette jeune femme est ma fille, je vous pris de ne plus vous approcher d'elle, les menaça l'homme.

Il attrape le menton de Yuna et l'obligea à le regarder :

- Tu m'as tellement manqué ma fille, toi et moi avons beaucoup de chose à régler...

- Oui, Père.

Son père sourit, satisfait. Il tourna le dos et commença à s'en aller, suivi de Yuna. L'armée d'homme ne bougeait pas attendant un quelconque signal.

- Tu crois l'amener où comme ça ?! S'énerva Machi.

Elle avança et l'homme se retourna afin de dévisager son interlocutrice. Il admira Machi quelques instants et s'apprêta à répondre, mais une autre voix le coupa :

- Yuna ! Arrête de lui obéir ! Tu es libre ! S'écria Killua.

Le père éclata de rire tandis que Yuna luttait contre ses larmes.

- Ma fille n'est pas libre... Comme c'est mignon de penser qu'elle m'obéit par peur. Cependant, ce n'est pas le cas, elle m'a toujours obéit et ce, pour une seule et unique raison. Mon nen permet de contrôler ma victime.

- Ordure... Ronchonna Uvoguin entre ses dents.

- Yuna est manipulée ? Chercha à savoir Kuroro.

- Évidemment ! C'est moi qui lui ait dit de revenir. Sur ce, on doit y aller...

- Je suis désolé, je ne peux pas vous laisser partir, intervint Gotô. Vous avez peiné maître Killua et par ce fait, vous devez être puni.

- Vraiment ? Dans ce cas, on va devoir régler ça par la force, signala le Père.

D'un simple sifflement, son armée fendit sur la famille Zoldyck et la brigade fantôme. L'une des araignée, se dégagea un chemin afin de poursuivre Yuna et son père.