Je veux répondre, mais ses doigts serrent de plus en plus, et alors que je sens le manque d'oxygène dans mes poumons, le désir grimpe dans mes veines.
Je tente de lui donner un coup dans les jambes, mais il raffermit son attache. Je commence à suffoquer, mais lorsqu'il plaque son corps contre le mien pour m'empêcher de me rebeller, je sens l'excitation me gagner.
— Tu es à moi. Tellement à moi que je t'interdis de toucher un autre que moi.
Il desserre ses doigts autour de ma gorge pour me permettre de reprendre mon souffle, et j'avale une goulée d'air en écarquillant les yeux. Mais je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il retire le poignard du dossier du canapé et qu'il le pose sous ma gorge.
Son regard est sombre, noir, fou, mais je n'y vois rien de mauvais. Il est juste complètement envahi par la jalousie, mais surtout, par le désir. Je le vois. Je le sens. Et mon corps répond à ses émotions en se cambrant contre lui.
Sentir le couteau contre ma gorge me fait gémir et je relève le regard pour croiser le sien. Quand je me plaque contre lui, je sens son érection contre mon ventre et laisse échapper un couinement de plaisir qu'il apprécie parce qu'il se met à sourire en appuyant la lame contre ma peau.
— Est-ce que c'est clair ?
Mon cœur bat la chamade, mon instinct de survie s'agite et mon souffle se perd, mais je ne bouge pas. Je ne fais qu'esquisser un sourire.
— Sinon quoi ?
La folie dans son regard s'intensifie et il répond à mon sourire. Je sais que j'ai touché quelque chose en lui : sa combativité. Il me voit comme une nouvelle proie à combattre, mais surtout, à soumettre. Et j'adore ça.
Quand ses lèvres s'écrasent sur les miennes, je gémis en enroulant mes bras autour de lui pour le presser contre moi. Mes jambes se ferment autour de ses hanches et je le laisse me bouger jusqu'à s'allonger sur moi dans le canapé.
Ses dents mordent mes lèvres et je le laisse faire, me soumettant complètement à lui, accueillant tout ce qu'il pourra m'offrir. Je ne fais que laisser mes mains le chercher, le caresser, le toucher.
Il n'est qu'en caleçon, et je le remercie de dormir comme ça, pour avoir toujours plus de peau à découvrir. Mais finalement, il m'en faut plus. Je sens son érection lorsque je me frotte contre lui, mais j'ai besoin de davantage de lui. J'ai envie de lui.
Quand il sent ma main descendre le long de son torse, il grogne en mordant ma lèvre et relève légèrement les hanches pour que je puisse l'atteindre. Du moins, c'est ce que je pense, jusqu'à ce qu'il profite de cet espace pour glisser sa main sous mon pyjama. Dès que ses doigts se glissent entre mes cuisses, un cri m'échappe et je m'immobilise en courbant les hanches vers lui.
Bordel. Il me touche. Rien que pour ça, j'ai envie de jouir.
La tête basculée en arrière, en quête de mon souffle, il ne me laisse pas une seconde de répit et me caresse tout en embrassant et mordant mon cou. C'est si bon que je ne vois rien d'autre que lui. Je ne sens rien d'autre que lui.
C'est la première fois qu'il me touche ainsi, ou même, que n'importe qui me touche ainsi. C'est la première fois que je me sens fondre contre quelqu'un. Mes relations sexuelles ont toujours été correctes, même bien, mais les simples doigts d'Elijah et les émotions qu'il réveille en moi me poussent à réaliser la vérité : avant, ce n'était rien comparé à lui. Rien du tout.
Et je sais à quel point il aimerait que je lui dise ça.
Lorsque je croise son regard, je vois la fierté et le désir briller. Il me sourit, arrogant et insolent, comme si je n'étais qu'une petite chose qu'il pouvait mener à la baguette. Mais je ne peux rien faire pour le contredire : il a raison. Je suis totalement résignée à tout lui donner.
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Black Bikers, Tome 4 : La renarde passionnée
RomanceÀ Whitesboro, les Black Bikers sont la loi. Noémie est connue à Whitesboro comme la jeune libraire de la ville. Elle n'est pas d'ici et ne comprend rien aux coutumes de la ville, alors, elle se tient le plus éloigné possible des Black Bikers qui la...