Chapitre 5

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QUOI !!

Mon... mon père !!

C'est pas possible !

Je vais me réveiller, c'est juste un mauvais rêve...

Mais la réalité me rattrape, je suis assis en face de mon...père.

Et il vient de dire que je suis sa fille.

Je vais pleurer.

-Non tu n'es pas mon père, elle est super drôle ta blague, dis-en rigolant avec les larmes aux yeux.

Je le regarde, il a les yeux remplis de larmes qu'il retient, il me regarde, son visage me montre qu'il ne plaisante pas.

-Alina, ce n'est pas une blague, dit-il d'une voix brisée.

C'est pas possible, c'est pas possible, C'EST PAS POSSIBLE.

-Sale mentor, ne joue pas avec moi Tony, je suis une très mauvaise joueuse.

-Alina...

-NON t'es qu'un menteur, hurlais-je !

Je ne le crois pas...Et si il disait la vérité.

Mes larmes retenues coulent les une après les autres, je pose ma main sur ma bouche pour retenir un sanglot, je pleure en le regardant.

J'ai envie de le prendre dans mes bras et de le serrer fort, et en même temps lui hurler ma colère et ma peur.

-Pourquoi, chuchotais-je.

Il se lève pour détourner son bureau, pour se placer devant moi. Il prend ma main qui était sur ma bouche pour l'enlacer, il fait de même avec l'autre.

-Je suis... je suis désolée...

-Pourquoi tu m'a laissé avec maman, pourquoi tu m'as pas pris avec toi, pourquoi tu reviens vingt ans plus tard, pourquoi tu m'envoyais pas de message, pourquoi t'es partie..., pleurais-je encore plus.

-Je suis désolée ma fille, je suis tellement désolée. Désolée. Désolé, dit-il alors que des larmes dévalent sur ses joues.

-Pardonne moi ma fille, excuse moi de ne pas avoir le père parfait, le père de tes rêves, le père que tout le monde a, le père toujours là, désolé Alina, admet-il.

Nous pleurons tous les deux, mains dans la main, seuls mes sanglots s'entendent dans la pièce.

Je n'y crois pas que devant moi se trouve mon père, disparu depuis mon enfance, le père à qui je reproche de revenir, de me sauver, de tout, il est là devant moi.

-Pa...pa, sanglotais-je.

C'est la phrase de trop, je me lève et le prends dans mes bras, je me lâche, je pleure, je hurle tout ce qui depuis trop longtemps dans mon coeur, toute ma pêne.

Mon père me rend mon étreint, il me serre fort, je l'entends me chuchoter d'une voix brisée que tout ira bien, que je ne risque rien, que je reviendrai pas dans ma vie d'avant, qu'il serra la pour moi, que je pouvais dormir sur mes deux oreilles.

Entendre ces phrases me font du bien, un bien fou, je reçois enfin de l'affection d'une personne, une personne que j'aime, une personne peut être incroyable.

-Je t'aime Alina, depuis que j'ai su que tu étais de ce monde, je t'aime ma fille, et je t'aimerai toute ma vie, dit-il en m'embrassant le front.

Je me sens sourire comme un enfant, je suis contente, j'ai retrouvé mon père, celui qui m'a créé, celui qui m'aimera pour toujours.

Mon coeur recommence enfin à reprendre vie.

The WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant