Chapitre 8

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Cela va faire deux jours, que j'ai eu cette discussion avec mon père, ça façon de me parler était... comment dire... bizarre.

Est-ce-que cette discussion a envahi ma tête ? Bien sûr que oui, elle ne veut pas partir de mon esprit.

Après cette fameuse discussion, nous sommes descendus en silence, sans que nous lancions un seul regard, un seul mot, rien nada.

Personne n'a posé de question à notre silence. J'ai reçu quelques coups de coude des garçons et de Tessa. Mais ne leur est rien dit. Je me suis juste assis sur la chaise, à regarder dans le vide, avant que l'on me dise que nous partons.

En silence, je suis dirigé vers la voiture sans jeter un coup d'œil à mon père.

Depuis ça me hante. Je ne lui ai pas parlé, même en message. On m'a bombardé de messages et de questions, pour savoir ce que j'avais, ce que mon père m'avait dit. J'ai simplement répondu "Tout va bien j'étais juste fatigué".

Deux jours que je reste enfermé dans ma chambre. Les garçons me ramenaient à manger, mais je n'y touchais pas une part au verre d'eau. Je n'ai pas d'appétit, ils m'ont forcé à manger.

Aujourd'hui nous devons repartir pour une autre mission. La Mission "Antonio Maggadino".

Pendant mon petit séjour, j'ai repensé à la discussion d'avec mon père. Elle était comment dire... bizarre, cette voix me procure une émotion forte, comme si j'avais envie de pleurer ou de rire. Son regard se montre pensant et sérieux.

Je n'ai pas arrêté de penser à ce qu'il m'a dit. Ça me hante. Deux jours que je ne dors plus la nuit. Deux jours où je me retiens de faire une crise. Deux jours où je remets ma vie en question. Vais-je partir ? Vais-je mourir si je souhaite rester ici ?

Pourquoi la vie est si compliquée. Pourquoi ?

Il est dix-neuf heures cinquante, je dois aller me préparer depuis une bonne dizaine de minute, cependant je reste dans mon lit, je ne sens pas cette mission. J'ai peur que ça finisse comme la dernière.

Je n'ai plus de force, même moi relevé est une difficulté.

On m'a expliqué ce que je dois faire, donc je dois juste rester au bar et récupérer des informations sur Antonio et sa mafia, de ce que j'ai pu comprendre. Si j'ose louper cette charge, on me fout dans une cave pendant une semaine. Oui UNE semaine !

Je rassemble le reste de ma force, et me relève avec beaucoup de difficulté. Dans la salle de bain, je fais ma douche, me brosse les dents, me coiffe. Je m'habille d'un pantalon ample vert émeraude avec un haut noir en dentelle avec une veste en cuir, munit d'un sac noir, et de talons de même couleur.

Doit-je préciser que je dois me faire remarquer, c'est monsieur que je dois me coltiner depuis une semaine mon avouer que je dois faire ça, sans le dire à leur patron, sinon ils les zigouiller.

Un dernier regard affreux au miroir avant de sortir de ma zone de confort.

Je manque plusieurs fois de me ramasser dans les escaliers. J'entre dans la cuisine. Les garçons et les deux fiancés sont assis autour du bar de la cuisine. Dès qu'ils entendent mes talons claquer sur le sol, ils s'adaptent à tous la tête. Je leur lance un regard, ajouté d'un petit sourire.

-Enfin te voilà, Noah allait piquer une crise, s'écria Léo.

Je regarde l'horloge, et effectivement j'ai mis plus d'une heure à me préparer. Désolée.

En s'avançant vers une chaise, je croise le regard furieux du connard. Il est vêtu de jean noir, et d'un tee-shirt. Pareille que la dernière fois.

J'ai peur, enfaite c'est pire que ça, je suis effrayer, effrayer que ce monde dangereux dans lequel je suis entré il y à une semaine. Ce monde n'est pas fait pour une personne comme moi, aussi naïf, aussi trouillarde, aussi peureuse.

The WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant