Chapitre 6

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-Il est ton papa hein, me demandent-ils.

-Je ne sais pas, répondais-je tristement en baissant la tête.

-Moi je sais pourquoi , hurle Kamilla !

Elle a toujours était celle que tout le monde aime, elle est belle avec ces doux cheveux blonds parfaitement lisses, des yeux bleu océan, un corps parfait. Tous les garçons l'aiment, elle a le rôle de la fille populaire, alors que moi je suis juste la fille perdue, sans père, avec une mère horrible.

Elle adorait me rabaisser devant ces amis, j'étais son amie juste pour lui tenir son sac, lui ramenait de quoi manger, lui donnait les réponses aux contrôles... J'étais la rater du groupe.

-Aller dis nous pourquoi bébé, ricane Luca.

-C'est juste parce qu'il ne l'aimait pas, et c'est pourquoi sa mère ne l'aime pas non plus, rigole-t-elle.

-Ce n'est pas vrai, déclarais-je.

Je me retiens de ne pas lui hurler dessus, de la taper, de lui dire d'aller se faire foutre, et de pleurer.

-Bien sur que si, c'est ce que ta mère a dit à ma mère.

-Ce n'est pas vrai, insistais-je.

-Menteuse, dit-elle en se rapprochant de moi, personne ne t'aime tu ne déclare toujours pas, personne ne t'aime Alina.

Je secoue la tête pour lui dire d'arrêter de dire des bêtises, mais elle me répète que personne ne m'aime...

Mon père m'aime j'en suis sûr, il n'est pas présent certes mais il est dans mon cœur, et il m'aime. Après ce n'est pas le cas de ma mère, si ? J'en sais rien.

Ils n'arrêtent pas de rigoler, ils me disent que je suis une merde, et c'est pour ça que mes parents ne m'aime pas et qu'ils parent.

-Arrêter de rigoler, ce n'est pas vrai, murmurais-je au bord des larmes.

-Ne pleure pas, avoue que c'est vrai et tout sera bon, me dit le petit ami de Kamilla.

-Mais ce n'est pas vrai, criais-je.

Je leur hurle dessus en leur disant que ce n'est pas vrai, mais ils persistent à rigoler sur moi.

-Ce n'est pas ce que ta mère a dit, avoue la blonde morte de rire.

-Ma mère n'est qu'une menteuse tout comme vous.

Je termine ma phrase en leur tournant le dos. Je pose mes mains sur mes yeux, plusieurs personnes sont venues faire un cercle autour de nous.

J'entends plusieurs personnes glousser, d'autres murmuraient des choses incompréhensives. Je ne les écoute pas et me dirige vers les couloirs.

Je n'ai aucun ami, personne ne m'aime dans ce lycée.

Une main se pose sur mon épaule.

-Petite merde, tu es tellement faible que tu pars, parce que tu sais que personne ne t'aime, me dit Kamilla avant de me gifler...


Je me réveille en sursaut, je sens mon corps tout transpirant. Je regarde autour de moi, je suis encore dans la voiture, mais je suis toute seule.

Mes joues sont mouillées, dû à mes pleurs, je détourne le regard vers la fenêtre. Nous sommes sur un air de repos. Le corps imposant de Noah se place devant ma fenêtre. Il ouvre la porte.

The WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant