Chapitre 27

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Alina

Flash-back s'il y a 5 ans.


Elle n'a pas arrêté de crier toute la nuit. Maman n'a fait que hurler. Elle ne gémissait même pas, elle hurlait ces tripes.

J'ai également entendue les grognement de son amant, quand elle lui...
Pas besoin d'expliquer les détails.

J'avais beau me boucher les oreilles, mettre la musique à fond dans mes oreilles, leur débat s'entendait toujours. Toute la nuit, chaque seconde qui passe, je prie pour que ce moment se calme. Que la maison regagne le calme.

Enfin, le matin, enfin le calme. Je pars coller mon oreille à la porte de ma mère. Le calme règne dans toute la maison, aucun son ne sentant dans sa chambre. Je peux enfin me reposer.
J'ai réussi à dormir quelques heures, mais ces quelques heures ont été horribles. Ma mère et son homme m'ont fait vivre l'enfer cette nuit.

Je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas été chez lui, ou comme à chaque fois, elle paye une chambre pour elle et ses hommes. Je comprends qu'elle veuille venir chez elle, mais si c'est pour faire ses choses, elle peut repartir.

Je descends les escaliers, en bayant. J'aime le printemps. Le chant des oiseaux, les arbres qui reprennent leur feuille, les fleurs qui fleurissent. J'aime ce mois, mais... Maman ne l'aime pas. 

J'ai toujours cueilli des fleurs étant petite, pour lui offrir, mère horrible qu'elle est, elle les jetait par terre en me claquant. Je trouvais ça normal, qu'une mère n'aime pas recevoir de fleurs de son enfant, jusqu'à moment au j'en parlais avec des gens. Eux, leur parents, acceptaient les fleurs en embrassant leur joues. Moi je me faisais taper à chaque fois.

Je me sers un bol de céréales, que je regrettais plus tard, et par m'assoir dans le jardin. Je me place au pied de mon arbre préféré, un cerisier. Je prends des bouchées de nourriture en observant le monde autour de moi.

Je l'observe pendant un moment, quand des voix me sortent de ma pensée.
Ma mère, sur son nouveau copain, entre dans le salon. En voyant la fenêtre ouverte, elle se précipite vers celui-ci, et me trouve dehors, assis par terre. Elle lève les yeux au ciel et retourne vers son amant.

Leurs tenues montrent parfaitement ce qu'ils ont fait cette nuit. Ma mère porte une nuisette rouge, arrivant en dessous de ses fesses. Son homme, porte un short noir, et je vois clairement qu'il ne porte pas de caleçon.

Je n'ai plus envie de manger.

Je me relève aussitôt. Dans la maison, les deux adultes se dévorent la bouche. Ma mère assise sur le plan de travail les jambes écartées, son copain entre. Je ne l'ai regarde plus trop, pose mon bol dans le lavabo.

Mais quand j'allais partir, ma mère m'arrêta, de sa voix aiguë :

⁃ Moi et Dario partirons demain. Je veux que tu nous prépare nos valises ainsi que de préparer un repas comestible.

Je ne dis rien . Ce n'était pas comme si, à chaque fois, elle me demandait la même chose. Et à chaque fois je l'ai faite, soit le plat n'était pas bon, soit je n'avais pas mis ses petites tenues dans sa valise.

Je ne sais pas où elle va, et je ne préfère pas le savoir. Je serai seul pendant une durée interminable, et cela reste mieux. Si je vis encore une soirée, comme celle-ci, je n'hésiterai pas à partir de la maison.

Je monte sans dire un mot, je me dirige vers sa chambre. Mon rituel, et quand j'arrive dans sa chambre, j'ouvre les volets et la fenêtre. Aère la chambre, et pendant ce temps, je fais son lit et range. Quand tout ça est terminé, je referme la fenêtre et mets un coup de parfum. Elle ne le mérite pas, mais j'aime le faire.

The WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant