The Wilson

Chapitre 23

Inconnu

-Putain ne me dites pas que Antonio est mort. Si vous ne retrouvez pas ce con vivant, je vous tuerai un par un. J'espère que c'est clair.

-"Oui monsieur. Je l'avais vu suivre la jeune Magazzino, s'il est mort, la seule coupable c'est elle."

-Je m'en moque, je veux ce con vivant. Je m'occuperai de cette salope plus tard.

Je n'attend pas et raccroche. Je vais tous les exterminer...

Alina

-Vous allez tous bien, demanda la mère de Dylan soulagé en me voyant arriver.

-Oui tout va bien, elle est un peu sous le choc mais sinon ça va, dit Noah en me portant toujours dans ses bras.

Nous nous sommes rejoints dans la salle principale, où tous les cadavres des personnes mortes étaient présentes. Mes amis ainsi que leurs parents et d'autres personnes sont là.

Je pense que des gens sont morts. Je pense juste aux enfants. Je n'espère pas qu'un de leurs parents soit parmi ces cadavres.

Je suis toujours choqué par ce qui s'est passé. Mon corps n'arrêtait pas de trembler, et même pendant que Noah me caressait le dos.

Personne ne dit rien, ils ont tous le regard dans le vide. Ils sont tous en pleine réflexion, et ce drame n'est pas quelque chose de bien, cela s'annonce très mal.

Chloé me lance des regards foudroyants, vu que je suis dans les bras de son mec. Je ne pense pas que cela à de l'importance.

Mon père est assis sur une chaise assis, une infirmière est en train de le soigner. Je ne sais pas, mais j'ai besoin d'aller lui parler. J'ai ce sentiment qu'il a besoin de quelqu'un pour le réconforter, et ça doit être sa fille.,

Je donne un coup à Noah, pour qu'il me laisse descendre. Mes deux pieds à terre, mon corps se remet terriblement à trembler, je suis obligé de me tenir à quelque chose pour marcher.

J'avance jusqu'à mon père en marchant, maladroitement, arrivé devant lui, mon corps, me lâche. Je tombe en avant, mais mon père me rattrape.

Je me laisse bercer dans ses bras, et me relâche enfin. Il reste toujours debout, malgré son bras affaibli. Je sent son odeur, l'odeur de mon père...

-Comment vas-tu Alina ? Tu n'es pas blessé j'espère.

Malheureusement, je n'arrive pas à parler du à mes tremblements. Et parce que je suis encore sous le choc.

Comment est-ce possible que ce mec n'avait pas de cœur. Je veux dire que Antonio, semblait être un homme gentil, attentionné, même s'il travaillait dans ce domaine, je ne le croyais pas ainsi. Jusqu'à aller insulter une femme, à la taper, est prêt à lui mettre une balle dans la tête. C'est de la folie.

Si je ne me dépêchais pas, il se ferait plaisir de me foutre une balle dans le crâne. Et dire que nous avons passé une soirée ensemble, pas jouer aux cartes, mais autre chose. Je l'ai revu une seconde fois lors de ma première mission, et je l'ai serré dans mes bras.