The Wilson

Chapitre 12

Alina

Avant l'interruption de Noah:

J'ouvre mes yeux petit à petit. J'ai horriblement mal à la tête. Une forte migraine me prend. Pourquoi suis-je là ? Je ne dis pas que je me suis évanouie.

Putain.

Je dois me rappeler pourquoi je me suis évanouie. Pour quelle raison suis-je tombé dans les pommes ? À cause de qui, peut-être. Allez souviens-toi.

Ton père.

Mon père. Mon père.

Tony Magazzino. Mon père.

Ho... Je m'en rappelle pourquoi, je me suis évanouie.

Cette maison. Celle où j'aurais dû habiter. Celle où tous mes souvenirs devaient être. Dans cette maison que j'aurais appris à vivre. Cette maison, la maison de mon père. Chef de la mafia italienne. Mon père.

Cette maison.

Mon père.

Cette maison.

Mon père.

Cette maison.

Mon père.

Cette maison.

Mon père.

Cette maison.

Mon père.

C'est ici que j'aurais dû vivre. Pas dans là-bas. Pas dans un enfer, pas chez ma mère. C'est ici que j'aurais dû construire ma vie, pas chez ma mère. Ici, je ne me serai pas fait harceler parce que je n'aurais surement pas eu de maman. Mais chez maman, je me faisais harceler. Taper. Insulter.

Maman ne disait rien. Elle en riait. Elle pleurait de rire. Je lui racontais toutes les rentrées des classes, tous les jours aussi. Mais elle riait, et me giflait. Elle m'insulter quand j'osai dire quelque chose par rapport à elle, ou à papa. Elle ne m'a jamais dit où se trouve mon père. Jamais pris de ces nouvelles malgré mes demandes. Elle ne m'a jamais appris la vie. J'ai dû l'apprendre toute seule sans aucune aide. Elle ne m'a même pas appris à écrire, lire, compter. Rien. J'ai appris toute seule. Quelques-uns des ces plans cul venaient m'aider mais sans plus. J'ai tout appris seule.

Puis voir mon père dans une maison dix fois plus grande que la mienne, me frustre. Toute sa vie, il a été tranquille. Il n'a jamais élever un enfant. Même pas appris à lire compter, et à ne rien écrire. Encore une fois, je l'ai faite seule. Il à travailler tranquille sans aucune personne qui le déranger. Il faisait ce qu'il voulait. Pendant que moi je m'en prenais dans la gueule tous les jours. Je préfère pas l'entendre dire qu'il fait son rôle de père car il se ment à sois même.

J'ai grandi, j'ai appris. J'ai fait des erreurs. J'ai fait des choses extraordinaires. J'ai beaucoup pleuré. J'ai ri. J'étais énervée. j'étais joyeuse. Mais pendant aucunes journée je me suis dit que mon père m'a abandonné. J'ai toujours dit qu'il reviendra, qu'il m'aimera à en mourir. Peut-être qu'il même mais il le fais mal.

Cette maison me fait peur. Des centaines d'ombre, de voix retentissent dans les pièces de cette grande maison. des cris, des pleurs. J'entends que ça. Partais. Je vais me perdre, ma vie est fichue. Personne pour partager des plaisirs. Personne pour raconter les potins de la journée. Rien. Ni ami, ni famille.