Chapitre 35

108 6 0
                                    

Je laisse derrière moi l'écho étouffé de la tempête qui venait de se déchaîner. Derrière la porte d'entrée, un homme attendait, probablement celui qui devait me ramener dans ma ville natale. Son regard attentif décela instantanément l'agitation sur mon visage.

-Tout va bien ? On dirait que ça a chauffé là-haut, me demande t-il avec préoccupation

-Oui, tout va bien, je souriant faiblement C'est juste... une situation difficile. Merci de m'emmener.

-Pas de problème. On part dès que vous êtes prête.

J'acquiesce et cet homme vient me prendre ma valise des main, pour la mettre dans le coffre de la voiture. Je souffle, je regarde une dernière fois ce lieux magnifique, dans lequel j'ai passé des excellent moment.

Et dans lequel je repars avec le cœur brisé. Le cours en mille morceaux...

L'homme me fait signe de venir m'installer. Moi, j'essuie les larmes qui coulent de mes yeux et tourne ma tête pour stopper ma souffrance. Je renifle grossièrement et pars m'installer dans la voiture de l'homme.

Comme par hasard, la pluie ramène le bout de son nez. Cela amplifie encore plus mes pleurs qui ne s'arrêtent pas.

Je me sens... Vide.

Je ne me reconnais plus, je suis devenu la faible d'il y a quelques années. Pourquoi suis-je aussi conne ? Pourquoi j'ai accepté ce pacte avec ses putain de me de merde ? Pourquoi, pourquoi !

Il m'avait prévenu, que si quelque chose se passait, je dégageais sur les champs , mais je n'y ai pas fait gaffe !

Maintenant, je me retrouve dans une voiture, en direction de chez ma mère.

Pourquoi elle ? Pourquoi la femme qui m'a fait le plus souffrir dans ce monde ! ? Je ne pourrai pas donner une réponse. À cela, je suis vide.

C'est ma mère, après tout, Malgré ses nombreux actes méchants, je l'aime quand même. Je ne peux pas repousser les sentiments que j'ai pour elle, c'est ma mère, putain !

Je commence à devenir folle, une vraie folle. Maintenant je suis du côté de ma mère, mais qu'est-ce qui me prend ?

Je ferme de toutes mes forces, mes yeux, et serre les poings. Je veux que ce cauchemar se finisse, je veux retourner vivre là-bas. Je ne veux pas retourner avec ma mère, et je ne peux pas accepter de retourner chez ma mère.

Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas !

Tout ça est de ma faute... jamais je n'aurais dû accepter leur offre. Ils savaient dans quoi il m'embarque rond dans cette mission de merde. Et conne que je suis, j'ai fait ce qu'ils m'ont dit de faire. J'ai accepté leur offre commune, faiblarde. Putain ! Je me suis fait avoir, ils m'ont bien eu ces Vizzini de merde !

Il vient de gâcher ma vie ! La nouvelle vie que je venais de me créer. Ils ont tout détruit autour de moi, comme ils l'ont fait à tout le monde. Ils détruisent tout autour d'eux, il tue tout ce qu'il voit. Et les faiblard dans mon genre, sont tombé la tête, la première. Et je suis la première, la première conne a accepté une offre comme telle.

Je me déteste putain je me hais ! Comment j'ai pu être aussi naïve. Je n'ai même pas vu qu'il voulait me duper, en me demandant ceci. Je suis bête. La plus grosse bête que tout le monde n'a jamais vu.

Et je comprends à ce moment même, que ceci est mon plus grand défaut. Et que mes parents me l'ont fait remarquer. Je suis trop faible, putain ! Je suis qu'une conne qui écoute les consignes des autres ! Je n'ai pas de fierté ! Je suis nul !

De mon poing droit, je frappe le siège devant moi, et lâche un faible cri.

Le conducteur ne me prête pas du tout. Attention. Beaucoup trop concentré sur la route pluvieuse. Je renifle grossièrement, et si mon est avec mes mains. Je veux effacer ses larmes, je veux effacer ses larmes de conne. Je ne peux plus me faire avoir, et j'ai envie de dire que c'est est de ma faute. C'est ma faute d'avoir écouté les conseils de ses gros fils de pute.

The WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant