Chapitre 25

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-Alina est-ce que tu pourrai faire semblant de m'écouter pour une fois, rage Noah en se plantant devant moi.

-Bouge je vois pas la télé.

-Ecoute -moi bien, petite merdeuse. T'es dans ma maison, tu dors dans mes lits, tu manges ma nourriture, tu te poses sur mon canapé, tu regardes ma télé, il se jette sa main vers la télévision. Alors tu vas m'écouter !

Il ne peut pas se lasser de moi. Depuis que nous sommes rentrés de chez mon père, il y a deux mois, il ne s'arrête pas de me parler comme si j'étais sa gosse. Et quand je ne réponds à aucune de ces questions, il m'insulte d'enfant.

Ces deux derniers mois ont été difficiles, j'ai dû m'entraîner tous les jours sous les ordres de mon père. Noah n'était pas à la maison pendant un mois, pour une sois disante mission, j'ai dormi chez les deux fiancées.

Maintenant, je suis suffisamment forte pour me défendre toute seule, ce sont les mots de Noah. J'ai toujours énormément de mal à tenir une arme, les images de ce soir me reviennent à chaque fois. Et depuis ce jours là, je n'arrive pas à dormir sans faire un ou deux cauchemars.

Personne ne sait que j'ai tué quelqu'un, le connard à garder ça secret, mais pour encore combien de temps ?

Ce mardi 4 avril, Noah me prend la tête pour que je m'entraîne encore, j'ai refusé mais cela ne l'a pas rendu heureux. Alors depuis deux heures, il me rôde autour, tel un prédateur, pour me forcer à y aller.

Je ne déclare pas forfait, parce que si je cède, je vais y rester des heures entières.

Les visites de mon père ne m'enchantent pas beaucoup, il est passé depuis ma venue soudaine dans son bureau. Et depuis la semaine qui à suivie, tous les quatre jours, il passe en me ramenant des surprises à chaque fois.

Il essaie de se rattraper du temps perdu, j'aime ça autant que je déteste. Je ne veux pas me faire passer pour la fille qui n'a pas reçu assez de cadeaux pendant son enfance. Je demande juste d'un père qui passe maintenant du temps avec sa fille pendant son temps libre.

Un jour, Tony s'est ramené avec un énorme carton, intriguait, je l'ai ouvert, et j'y ai trouvé un animal.

Bon cet animal était juste horrible.

Un serpent...

Mon père m'avait ramené un bébé serpent, quand j'ai ouvert la boîte, j'avais lâché un cri de terreur en sautant dans les bras du connard. J'en avais pleuré tellement cette bestiole me faisait peur et me répugnait.

J'avais hurlé à mon père que c'était le pire cadeau qui pouvait m'offrir sur cette terre, un serpent. Franchement, qui aime cet animal quoi. Juste d'y penser me donne la nausée.

Mon géniteur pouvait se moquer ouvertement de moi, mais il à décider de l'offrir à Noah pour ces bonnes actions pour m'avoir protéger.

Maintenant, une bête se balade dans la maison. Comment dire qu' avant de m'asseoir sur la cuvette de toilette, je regarde à l'intérieur pour pas que ce monstre m'attende pour me mordre les fesses.

C'est tellement devenu une habitude de regarder où je mets mes pieds, ce qui se trouve dans mon assiette, de regarder toute ma chambre avant de dormir, que les garçons se moquent de moi.

-Alina je te parle, allo la terre, s'agite devant mes yeux les mains de Noah.

-Quoi à la fin ! Laisse moi, je veux pas faire ces séances aujourd'hui, je dois te le dire en quelle langue pour que tu comprennes. JE. NE. VEUX. PAS.

La rage envahit ces yeux. Il avance vers moi, m'arrache la télécommande des mains et éteint la télé en jetant la télécommande à travers la pièce.

The WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant