Chapitre 29

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Alina


Je reconnais des bruits, du mouvement, mais je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Des cris ainsi que des claquement résonnent dans ma tête.

Soudainement, la lumière vive de la pièce dans laquelle je suis, frappe mes paupières. J'entrevois difficilement la silhouette de Noah, des calibres enfonçaient sur sa tête. Je ne réagis pas quand un homme me donne un coup de pied, pour voir sûrement si je suis morte.

Je distingue des lumières, des ombres alors je tente de toutes mes forces d'ouvrir les yeux, qui finissent par s'ouvrir à moitié. J'entrevois entre deux lourds battements de cils, Noah les mains en l'air, avec un regard noir. Il faut que je lui vienne en aide.

Seulement, mon corps refuse de bouger. Quand un des gardes tourne sa tête vers moi, je ferme à la seconde qui suit les yeux. Il faut que je trouve un moyen de distraire les hommes ? J'ai ma petite idée !

Je force mon corps à fonctionner. Quand un homme vient devant mon visage avant de claquer ses doigts devant mes yeux pour voir si je suis toujours vivant. Je décide d'ouvrir subitement les yeux, ce qui le fait sursauter.

Mes mains contre son bras, j'emploie mon jeu théâtral.

-Mille merci monsieur, vous venez de me sauver de ce connard. Il voulait m'emmener ici pour je ne sais quelle raison. Vous êtes mon sauveur, dis-je en me maudissant de dire de telles sottise.

Désolé Noah mais je fais ça pour que nous restions en vie.

-Euh... Pas de souci ma belle. Maintenant tu vas prendre le plaisir de nous suivre vers la sortie, mes collègues se chargeront de cette enflure, répond t-il en m'aidant à me lever.

S'il ouvre encore une fois sa bouche pour dire de la merde sur Noah, je lui ferai bouffer sa daronne.

« Ma belle » et puis quoi encore. L'enfoiré !

Enfin debout, je fixe Noah et essaye de lui faire un signe avec mes mains, en toute discrétion. Nos yeux entrent en contact, il comprend ce que je compte faire. Je secoue la tête pour appuyer ses dires.

L'homme qui m'a aidé à me relever, me pousse vers la sortie. Ses salles pattes sur mon corps me déplaisent. Je reconnais le chemin où nous sommes arrivés pour atteindre cette saleté de cave.

Je suis dehors, le vent fouette mon visage et me coupe le souffle. Je dois mettre mon plan à jour. Sans que je m'en rende compte, l'homme m'attrapa par la mâchoire pour poser ses lèvres sur les miennes. Sauf que j'ai réussi à l'esquiver de justesse.

Je lui envoie de suite mon poing dans sa gueule de fils de pute. Il tangua de tomber à terre, que je lui lance mon pied dans ses parties intimes, ce qui le fit tomber par terre, avant que je lui tire une balle dans la tête.

Son corps ensanglanté par terre, je m'abaisse à sa hauteur, pour lui ôter son haut et lui prendre son badge. Au passage, je vole son porte monnaie.

Putain, il est blinder le batard. Je tire dû porte monnaie une grosse liasse de frique.

C'est qui ce soir qui va se bourré la gueule avec cet argent au Taxe.

Moi, me souffle ma conscience.

J'enfile la veste, je ferme les boutons et prend sa casquette. Je laisse son corps derrière moi.

Dans le bâtiment, je refais encore une fois le même chemin pour arriver à mon point d'action.
Mon arme chargée, je descend doucement les escaliers. Cette fois-ci, Noah est plaqué contre le mur, toujours des armes sur le crâne. Je l'entends grogner mais les hommes enfoncent encore plus l'arme dans sa tête.

The WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant