Chapitre 15

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⁃ Aïe, gémissais-je en déposant en coton imbibé d'alcool sur ma brûlure.

Nous sommes rentrés il n'y a pas très longtemps. J'ai réussi à m'échapper sans qu'il me pose des questions. Je n'avais pas la tête à répondre.


Flashback d'une heure:


"J'ai décidé de me poser dans un café pas très loin de l'agence qui est toujours en feu. Je ne veux pas les voir, ni leur parler. Ils m'ont assez saouler.

En faisant un détour, pour que personne ne me voie, mon père était en rogne. Il criait sur tous ses personnels. Il insultait les pompiers de se dépêcher. Il avait le démon en lui.
Pitoyable. Il est juste con.

Tout en m'asseyant, je sortis mon paquet de cigarettes de mon sac à main. Je suis sur une terrasse, les passants discutent entre eux. Les enfants tiennent la main à leur parent tandis que d'autres courent partout. J'aimerais autant être eux. A leur place avec ma mère et mon père. Une famille unie avec aucun coup de pute dans le dos. Les uns et les autres s'aiment jusqu'à en mourir. Mais bon, la vie en a décidé autrement.

Le boulot de cigarette sur ma bouche, je crache la fumée en l'air. Je ferme les yeux quelque instant. Il faut que je profite de ce calme avant que la tempête arrive.
Une tasse de café se pose sur la table. Un hommes ainsi que sa femme et ses enfants, viennent me poser quelque chose à boire.

⁃ Merci beaucoup. Il ne fallait pas s'en occuper, m'exclamais-je gêné en me grattant l'arrière du crâne.

⁃ Ma fille nous a supplié de vous offrir quelque chose dû à votre charme. Cela doit faire cinq minutes qu'elle nous supplie, raconta la mère de la petite qui me fixa sans cligner des yeux.

Que les enfants trouvent chez moi. Je suis une personne comme les autres. Peut être juste qu'aujourd'hui j'ai mis une robe avec des talons. Mais cela ne veut pas dire que je suis belle.
Je ne vais pas contredire cette mignonne petite fille.

Ses yeux me fixant sont tellement agréable à regarder. Ses longs cheveux magnifiques ressemblent à sa mère à ses côtés. Tout comme son père. Une belle petite famille.

⁃ Comme c'est gentil ma petite. Toi aussi tu es t'es jolie. Tu me fais penser à la princesse Raiponce.

⁃ Merci jolie madame. T'a vu maman, elle a dit que je ressemblais à une princesse, rigola la petite blonde.

⁃ Oui la chérie tu es très belle telle une princesse. Que la vie vous réserve un avenir chaleureux avec que du bonheur.

⁃ Merci à vous aussi. Je dois vous laisser. Encore merci pour la tasse de café.

Pendant notre mini débat, j'ai bu toute la tasse. Le café m'a donné un peu plus d'énergie. Je remercie le petit couple et fais un signe de main à la petite pour m'éclipser du café.

Je dois désormais le diriger vers l'agence. Pour rentrer j'ai besoin de connard. Je ne sais pas comment sa baraque affreuse se situe.

Non loin de moi, je vois encore un peu de fumée. Les pompiers ont réussi leur mission à la noix. Il aurait pu la laisser brûler. De toute façon, elle n'allait manquer à personne. A part à mon père.
Ma brûlure comme à me faire de l'effet. S'ils osent voir ma tâche je suis fichu pour la cave pour le restant de mes jours. Alors je vais faire penser à la douleur et re jouer la parfaite fille sans aucun problème.

⁃ Alina, t'es là. Tu n'a rien, cria de surprise la mère de Tessa.

D'immenses perles brunes m'attirent. La mère et la fille ont accouru vers moi. Moi, je ne lâche pas le regard furieux de mon père. Son nez est dilaté. Ses points sont serrés, ils se plantent les ongles dans la peau. Ses phalanges sont blanches.

The WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant