Chapitre 11

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Noah


Cela doit faire une heure que nous sommes rentrés avec Alina.

Quand nous avons posé un pied dans ma demeure, elle est partie en courant, et est montée dans sa chambre. J'ai entendu quelques injures de sa part sur la route. Je n'ai pas répondu à ses remarques.

J'ai entendu l'eau couler depuis sa chambre. Moi aussi j'ai besoin d'une bonne douche bien chaude. Avec ce que nous avons enduré, je là mérite bien.

Je termine mon verre de vodka. Dès que mon verre est fini, je vais dans ma chambre. Rentrez dans ma salle de bain. je mets mes habits dans la corbeille, et entre dans la douche.

La douche d'eau chaude, qui coule le long de mon corps, me réjouit. Quel moment agréable, je pourrai y passer des heures entières. J'applique mon gel douche sur mon corps.

Je reste encore un peu plus dedans, j'ai besoin de me reposer, puisque je ne dormirai pas ce soir , une fois de plus.

J'enroule une serviette autour de mes hanches, me lave le visage à l'eau froide. Dans ma chambre je me suis vêtu de mon caleçon et d'un short gris.

Les garçons m'ont envoyé plusieurs messages par rapport à notre mission. Celle que je dois ne surtout pas rater.

En dehors de ma chambre, je marche vers les escaliers, j'ai besoin de ma clope ainsi que de mon verre d'alcool.

Mais je tombe sur une énergumène en... serviette.

Putain, elle fait quoi en serviette. Elle sait cru chez sa darone ou quoi. Je... putain.

Quand elle m'aperçoit, elle s'arrête en tenant fort sa serviette contre elle. Son regard n'a pas rencontré le mien. Bien ne me regarde pas.

Comment se fait-elle, qu'elle se balade à moitié à poil dans les couloirs ? Elle est belle est bien folle.

-Je te dérange pas, lui demandais-je sarcastiquement.

Sur ces mots, elle affronte enfin mon regard. Ces yeux bruns me dévisageant de haut en bas. Elle voit que je n'est pas de haut, le rouge lui monte au joue. Alina secoue vivement la tête.

Elle veut répliquer mais rien ne sort de sa bouche. Elle est figée. Elle tient encore plus fort sa serviette.

-Je..je.

-Tu.. tu quoi, tu te balades en serviette dans les couloirs, va t'habiller au lieu de rester à poil.

Je passe à côté d'elle, son odeur de monoï va me rendre dingue.

Sa chevelure brune soyeuse me donne le tournis. Ses différents piercings aux oreilles me font mal aux yeux. La fille de ton patron Noah, ne lui fait pas d'avances.

De toute façon, ce n'est pas mon genre.

-Connard, crie-t-elle sans se retourner.

Alors là, elle va le payer.

Sans rien dire, je la rattrape en deux secondes, la plaque contre le mur en face de sa chambre. Son visage d'ange ; comme dirait Tony, et remplis de colère, peut-être même des envies de meurtres.

Un sourire se forme quand elle se figure. Elle est à ma merci à présent.

On fait moins la maline maintenant.

Ce n'est pas le fait qu'elle m'insulte que je m'énerve, mais plutôt le fait qu'elle me manque de respect quand je lui dit d'aller s'habiller. Tout le monde lui aurait dit.

The WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant