Blue

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Pdv Aaron :

-          C'est à cause de Mike ? Je demande brusquement.

-          Qui t'as parlé de lui ?

13 heures plus tôt :

Pdv Blue :

-          Salut Brunette.

-          Aaron.

-          Je suis heureux de te voir avec ce carnet. Dit il en s'installant pour la première fois depuis une éternité, à notre table.

Je souris. J'ai mis un temps fou à trouver comment commencer. J'ai fini par simplement dessiner sur une page que j'ai nommée Lui. je ne voulais pas écrire son prénom, ni un ami. Je voulais juste que cette première page parle de Lui.

-          Tu l'as commencé ?

-          Oui.

Un sourire étire le coin de ses lèvres.

-          Tu me montres ?

Je lui tends le carnet sans rechiner, ce qui semble le surprendre. Il le prend, me regardant dans les yeux, avant de l'ouvrir et de baisser le regard sur la première page. C'est un assemblage de plein de croquis différents.

-          Je ne pensais pas que la première page me serait consacrée. Dit il non sans cacher sa satisfaction.

-          Qui te dis que je parles de toi ?

-          Une étreinte dans un champs, brunette. J'ose espérer que ça ne t'arrives pas tous les jours avec n'importe qui.

-          Tu peux toujours.

Il hausse les sourcils. Avant d'afficher un sourire amusé.

-          Je sais que tu ne le ferais pas avec quelqu'un d'autre. Dit il, un peu trop confiant à mon goût.

-          Je pourrais le faire avec Elven.

-          Si c'était Elven, tu n'aurais pas marqué LUI, tu aurais mis son prénom.

-          Touché.

Il sourit.

-          Tu viens à la soirée ce soir ?

-          J'ai dis à Betty que j'y réfléchirais. Mais je ne suis pas sûre d'en avoir envie.

Cette soirée se passe chez Matt, comme la plupart du temps, parce que c'est lui qui possède la plus grande maison. Ce n'est même plus une maison à ce stade, c'est une villa. Je me souviens avoir été surprise la première fois que j'y ai mis les pieds. Mike m'avait dit que la famille de Matt avait des revenus très importants mais je n'imaginais pas à ce point.

-          Aller Brunette, tu ne vas pas m'abandonner, quand même.

-          Comme si tu étais perdu sans moi.

-          Mais je le suis. Répond-il avec un clin d'œil.

-          Bien sûr. Je lève les yeux au ciel.

-          S'il te plaît.

Je lève les yeux vers lui.

-          T'es chiant. Je mord mes joues pour ne pas sourire. Ce mec me désespère. Il arrive trop facilement à obtenir ce qu'il veut de moi.

-          Je prends ça comme un oui.

-          J'ai une condition.

-          Je t'écoute.