Chapitre 18

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PDV Lucy

Depuis hier soir le téléphone de Natsu n'a pas arrêté de sonner, j'ai très mal dormi cette nuit tout court du coup j'suis de très mauvaise humeur

Monsieur dit sortir plus tard dans la journée pour se rendre au travail cette fois-ci.

Je termine à treize aujourd'hui, donc vers huit heures j'étais déjà prête. J'ai quitté la maison, il dormait encore du coup je ne devrais pas avoir trop d'explications à donner

***

PDV Natsu

Je suis réveillé vers dix heures trois, c'est drôle parce qu'elle n'était pas sur le lit elle dort comme un ours et ne se rend jamais compte quand je quitte le lit

Aujourd'hui c'est moi pour le coup qui m'en suis pas rendu compte

Quand je descendais pour prendre mon petit déjeuné j'ai laissé mon téléphone en haut parce qu'avec les appels incessants de Lyah j'en ai vraiment marre.

— Bonjour, dis-je en arrivant dans le salon

— Bonjour monsieur, réplique la gouvernante en me souriant

— Elle est où ? remarquant qu'elle n'est pas non plus dans le salon

— Qui ça ? elle me demande en incompréhension

Qui d'autre à part cette gamine

— Lucy

— Votre épouse est sortie tôt ce matin, elle répond en disposant

Bref, je prends mon petit déjeuné tranquillement quand je me mis à penser depuis notre mariage on a jamais mangé ensemble ou encore discuter juste comme ça

Avec le temps ça viendra.

Je dois partir pour au moins une heure toute à l'heure, histoire de régler mes comptes avec Lyah. Je vois bien qu'elle a remarqué mes nombreux appels mais elle n'a rien dit

***

PDV Lucy

Je finis par rentrer, il n'est que douze heures quarante neuf moi qui pensait terminer à quatorze heure ou treize heures. Faut dire que j'ai aussi enchaîné les shooting etc ceux que j'avais retardé par rapport au voyage

Yvann me dépose puis je rentre dans la maison.

Une fois dans ma chambre je me change et mets quelque chose de plus confortable, une fois changée et calme je me balade dans mes placards, j'essaye de ne pas céder sinon je vais prendre son téléphone qui vient de finir de sonner

Il me regarde en plus ce téléphone, je pense pas que je devrais fouiner mais...

Je viens de le prendre et essaye la première combinaison qui me vient en tête, la date de notre mariage

02.07.2*

Et ça marche, j'ai maintenant accès à son téléphone. Le numéro qui l'appelle n'ai pas enregistré donc je ne peux pas savoir qui c'est, dans les messages y a beaucoup de conversations...

***

Je ne vais plus jamais fouiller son téléphone, tout ça m'a fait un pincement au cœur. C'est pas permis de faire ça...

Je décide de sortir et remettre son téléphone à l'endroit. J'étais tellement énervée à ce moment là

Vu que le malheur ne vient jamais seul le voilà dans le couloir

Je le regarde sans rien dire décide de me taire et de quitter les lieux, mais finalement non

— Si tu veux me tromper, débrouille pour que je ne l'apprenne pas, je lance en essayant de partir

Pourquoi essayer ? Parce qu'il m'a retenu par le bras

— Je vais passer outre le fait que t'ais fouillé dans mes affaires. En quoi ça te dérange ? il est vraiment très arrogant en plus de ça il sourit

— T'es pas célibataire Natsu, t'as pas le droit de faire ça-

— Pourquoi ?

— Tes vœux de mariages tu les as déjà oublier ?!

— Il semble que c'est de la jalousie là non ?

— Mais t'es pas sérieux, jalouse de quoi ? Si ça s'trouve c'est un 3

Il sourit de plus bel et m'attrape par la taille, je me débats mais rien n'y faisait

— Pour que je ne me lasse pas faudrait d'abord consommer cette union tu crois pas ?

Il se donne un malin plaisir à m'énerver comme pas possible

— C'est pas le sujet. Je ne te demande pas d'arrêter mais juste de pas le faire quand j'suis là

— Et je peux savoir en quelle honneur ?

Mais putain il joue à quoi lui ?
On va jour alors.

Je me rapproche de lui plus qu'on ne l'est déjà puis avec ma main gauche je prends la sienne qui se trouve sur ma taille

— Parce que y a ça, je lui montre les bagues. Et qu'on le veuille où non c'est du réel, je termine en retirant ses deux mains puis en partant

J'ai pas crié et encore heureux. Ça m'a blessé à un niveau où...
Bref, je vais pas pleurer pour ça c'était tellement prévisible.

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant