Chapitre 52

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PDV Lucy

J'avais très vite repris les choses en mains dont mon travail, mon échappatoire, mon moyen d'évasion. Durant quelques heures, mes pensées n'étaient pas rattachées à cette maison, pendant un instant je pouvais oublier que j'étais mariée à un connard, je pouvais oublier qu'amoureusement ça n'allait passé, physiquement et psychologiquement non plus. Wendy rentrera dans une semaine, j'allais me retrouver seule certes, mais au moins tout pourra redevenir comme avant.  La situation actuelle, je la haïssais, je ne faisais aucun effort, je n'en étais tout simplement plus capable, je ne pouvais pas lui (À Wendy) faire croire que tout était beau et rose, je ne pouvais simplement pas aller dans son sens.

Il y avait un froid à la maison on peut même dire qu'on a arrêté de se parler et de faire semblant lui comme moi, hormis le fait que nous partagions tout de même la même chambre et de loin c'était ça le plus dur et encore... il passait des semaines à son travail en ne rentrant que très tard parfois, quand il me trouvait éveiller la situation se trouvait d'autant plus gênante pour moi, comme cette fois là...

Il y a quelques semaines.

[...]

Ma journée avait été bien rempli, avec Wendy nous avions fait quelques achats, c'était plus une façon de parler... une manière de faire comprendre que le banquier avait sûrement dû appelé Natsu en urgence. C'était pour elle un plaisir et pour moi une petite vengeance personnelle, en confiant la carte à Wendy, je savais qu'il n'allait pas être content, même si pour moi il n'avait jamais rien dit... était-ce parce que Wendy était une enfant ? Je l'ignore mais à notre retour elle était très contente. La soirée passa elle aussi, elle et moi avions compris qu'il n'allait pas rentrer alors elle est allée se coucher pendant que moi, je m'efforçais de trouver le sommeil malgré les horribles ressentis de mon corps pendant la période menstruelle, c'était pénible et douloureux à la fois, je le cachais difficilement surtout quand il s'agissait des crampes... je me tordais de douleur, quelques bulles de sueurs perlant sur mon front. J'avais des bouffées de chaleur met tout mon corps était chaud malgré le fait que j'étais en sous-vêtements.

Au bout d'un moment, les crampes s'arrêtèrent, je soufflais en me redressant. Il était déjà minuit dépassé. Mon cœur rata un bond quand la porte s'ouvrit, je le vis, il me vit... il avait l'air d'être épuisé mais ça ne changeait en rien ce qu'il dégageait. Mon ventre se noua, pas par des crampes cette fois-ci mais plutôt par le simple fait qu'il est commencé à se changer. Il ne me regardait pas forcément mais moi par contre je le faisais sans même m'en rendre compte. Au moment où son regard se perdit sur cette partie de mon corps visible (de ses épaules jusqu'à sa poitrine *cachée par sa brassière), je me sens être empreint à une agréable chaleur... mais je repris mes esprits et cacha cette partie qui avait su attisé sa curiosité et toute son attention. Son regard s'épingla ensuite au mien, qui le soutenait non pas sans le toiser, ça va de soit ! Bien évidement... Je l'entendis ricaner puis disparaître dans l'embrasure du cadre de notre salle de bain en attrapant une serviette.

Cette nuit m'avait paru être une torture, entre mes règles et les pulsions et envie qui m'habitaient et mon cerveau qui luttait pour me ramener à la raison et lui qui ne dormait pas non plus, près de moi...

*

Ma raison avait su reprendre le contrôle. Je n'oubliais rien, bien au contraire et malgré le fait que cette situation m'était insupportable, je m'efforçais de ne rien laisser paraître. Je pense que sa sœur a dû le remarquer aussi, qu'il n'y avait plus rien entre nous, si ce quelque chose avait bien été un jour réel.

Aujourd'hui je suis rentrée à 15h, plus tôt que d'habitude, nous avions tellement enchaîné que tout était allé beaucoup plus vite. Concernant Fayza, je la remplaçais de temps en temps, son état n'était pas stable mais elle était tout de même parmi nous et rien que sa simple présence nous mettons tous de bonne humeur et égaillait notre journée. Je me suis rapidement changée, j'avais eu une envie de cuisiner, alors j'ai commencé à le faire, des pâtes carbonara, ça vous dit ?

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant