Mari et femme《 Nalufiction 》

Chapitre 59

PDV Natsu

Je la regardais dormir. Hier, elle avait fini par perdre connaissance suite à tous les événements de cette fin de soirée, à l'hôpital ils m'avaient assuré que je pouvais retourner avec elle sans avoir à craindre quoi que ce soit ni à m'inquiéter. Ils m'avaient rassuré en me disant que cette drogue perdait de l'effet au bout de deux heures et qu'elle ne causerait aucun dégât, mineur ou grave.

La chance vient de te sourire Eucliffe.

Si quoi que ce soit était arrivé à Lucy hier, il allait le payer d'une manière particulièrement douloureuse.

Pour ses blessures, il était dit de juste changer les bandages et mettre de la crème, elle n'avait rien de grave, elle devait se reposer et ne pas trop forcer sur ses membres endoloris.

Bien entendu, Sting allait payer pour ce qu'il avait essayé de faire, hier il avait été retourné en Floride comme un colis, chez sa tendre mère Agate. Il n'allait rien faire de stupide, parce qu'il ne fallait nullement essayer de prendre ce qu'il m'appartient, au risque même de sa vie. Toutefois, je m'occuperai de son cas après, pour l'instant elle occupait toutes mes pensées, elle arrivait à me faire m'inquiéter pour elle malgré le fait que les médecins m'avaient confirmé qu'elle allait bien. Ça allait prendre plusieurs heures voir un jour entier, il lui fallait beaucoup de temps pour récupérer, cette drogue l'avait lourdement affaiblie, la dose était à de sorte qu'elle ne se rende compte de rien et qu'elle ne sente rien et dans le pire des cas, qu'elle ne s'en rappelle même pas.

Nous étions retournés à l'hôtel dans lequel elle se trouvait, dans la suite juste au-dessus de la sienne, nous ne nous étions pourtant jamais croisés et elle ne s'en était même pas rendue compte mais j'ai toujours été là.

Il y a une semaine

Déjà un jour que je suis ici et je n'en pouvais déjà plus. Je croulais sous la paperasse. Rien de différent de quand je me trouvais en Californie mais ce voyage, j'avais décidé de l'effectuer pour prendre un temps de réflexion, loin d'elle parce que je ne supportais pas notre train de vie au quotidien. Je pensais à m'en arracher les cheveux à elle. Cette femme qui occupait toutes pensées, jour et nuit même dans mon sommeil. Je n'arrivais pas à penser à autre chose et inévitablement, en y pensant, je me mis à penser à notre dispute, des causes...
Selon Loghan et à peu près tout le monde, j'avais agi comme un abruti de première. Entre nous, même si il n'y avait rien entre nous juste par respect ou pour honorer mes vœux, je n'aurai pas dû coucher avec Jenny, je le regrette un peu plus chaque jour. J'ai plusieurs fois essayer de lui parler d'avoir une discussion avec elle sans crier sans rien, juste des mots mais je n'y parvenais pas... parce que je n'arrivais pas à m'avouer que cette femme occupait et occupe mon esprit ainsi que mes pensées... je ne voulais pas m'avouer qu'une femme avait réussi à me changer à ce point... au point où j'en ai des remords, j'ai des remords d'avoir agi comme je l'avais fait avec elle, je regrette ne n'avoir pas su me retenir et arranger les choses avec elle. Sa colère était justifiée, mon silence, lui... ne l'était pas.

J'avais envie que tout redevienne comme à Noël et le début de notre séjour chez ma famille. Ces moments où je n'avais plus à me retenir ni à cacher l'envie de vouloir l'embrasser, ces moments où elle se mettait dans tous ses états parce que nous étions trop proche... même de la voir rougir me manquait. Elle me manquait ! Mais à cet instant, je crois plus qu'elle ait envie de divorcer plutôt que de continuer à rester marié à quelqu'un qui n'ait même pas capable de la chérir et de lui donner tout l'amour qu'elle mérite.

*

Assis sur autour d'une table avec eux, nos potentiels futurs démarcheurs, nous discutions des closes du contrat. Mon téléphone n'arrêtait de vibrer contre ma jambe, c'en était agaçant. Ce n'était ni le moment, ni le lieu de prendre cet appel, mais lui, ne m'appelait jamais pour rien.

— Excusez-moi, c'est important, lancé-je sans attendre leurs réactions. Je m'éloigna d'eux puis décrocha cet appel.

— J'espère que tu as de bonnes raisons de m'appeler, Loghan ?

— On a beaucoup plus important à faire plutôt que d'assister à des réunions de merde, rétorque-t-il aussitôt.

Cette réaction c'est du tout lui, elle étira un sourire sur les lèvres. Il avait vu juste, cette réunion était plus qu'ennuyeuse, si ce n'était pas Miliana ma secrétaire, je les aurai déjà tous virer de cette salle. Je n'avais pas la tête à travailler ni à signer des accords aujourd'hui.

— Tu m'écoutes ?

— Pour tout te dire non, avoué-je doucement.

— Ta femme, tu as une idée d'où elle se trouve ? me questionne ce dernier d'un ton rhétorique.

Je me raidis, toutes sortes de pensées traversèrent mon esprit à cet instant. Si il me demandait ça c'était soir parce qu'il voulait me faire réagir, soit il lui manquait des informations sur sa position, chose qui est très peu probable.
Quelques minutes après, j'avais déjà toutes les informations qu'il me fallait sur sa position où ce qu'elle comptait faire, à la fin de mon appel, je retournais à ma réunion.

— Je mets fin à cette réunion, annulez tous les rendez-vous de ces trois prochaines semaines et gérez ce qu'il y a à faire avec les autres, conclus-je n'en quittant la salle.

— Mais monsieur...

Sans même me retourner j'étais déjà parti, déterminé à la rejoindre. C'était comme ça que je l'avais retrouver, observer sans vraiment pourtant l'approcher, hormis hier soir.

Nous nous trouvions dans son hôtel, j'avais la suite juste au-dessus de la sienne, j'avais toujours été là, sans même qu'elle ne s'en rende compte j'avais un coup d'avance. Je la protégeais mais de loin, je savais qu'elle n'avait aucune envie de me voir et de lui avouer que j'ai tout fichu pour venir la retrouver sur un coup de tête me brûlait les lèvres autant que mes yeux qui la regardaient doucement émerger de son sommeil. Je savais que les souvenirs de la veille allaient être flou, je savais à quoi m'attendre même si j'apprenais sa réaction.

*

Il datait quand même ce Natsu 😂

Maintenant vous savez ce qu'il s'est à peu près passé de son côté.