Chapitre 69

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Ce chiffre...

PDV Lucy

J'avais passé un moment dehors, profitant encore une fois de cet air frais et rafraîchissant, les cheveux au vent, lui qui soufflait dans ces derniers, cette agréable brise caressant mon visage...
Un moment, seule avec moi-même où je m'autorisais durant ce court lapse de temps à me vider l'esprit, pensant à autre chose qu'à ma vie.

Penser à la fonte des glaciers par exemple !

J'avais en main mon téléphone, mais je ne l'utilisais pas, toute mon attention étant portée sur les vagues qui s'échouaient sur ces plages au loin...

À cette allure, je craignais plus qu'autre chose qu'il ne morfle pas assez, du moins pas comme il le devrait en voulant me récupérer et obtenir mon pardon... j'allais me livrer à lui toute seule et ce même sans m'en rendre compte si la situation demeurait aussi ambiguë entre nous. Je me devais donc d'agir !

Plusieurs minutes s'écoulèrent, ou peut-être des heures je ne sais pas, j'avais perdu toute notion du temps, m'occupant cette fois-ci en lisant un livre, allongée sur l'un des transats, profitant pleinement de ma lecture.
Mon téléphone se mit à vibrer sur ma cuisse, je me redressais pour voir qui c'est, je décrocha par la suite avec un petit sourire. Cela faisait longtemps et je ne pensais pas entendre de nouveau sa voix, du moins pas d'aussi tôt.

— Bonjour ma fille, entendis-je de l'autre bout.

— Bonjour père, ça faisait longtemps.

— Tu vas bien ?

— Oui et vous ?

— Tout va pour le mieux... j'espère qu'il te traite bien ?

— Bien sûr...

— Célia m'a informé, vous êtes en lune de miel c'est bien cela ? énonça-t-il, avec plusieurs hésitations.

— Eh oui ! C'est... pour cela que vous m'avez appelé ? demandé-je avec incompréhension.

— Non, je voulais prendre de vos nouvelles et savoir si tu allais bien, c'est pour cela que je t'ai appelé, se défend-il.

Je resta silencieuse à l'écouter. Je n'avais rien à dire, je ne voulais rien dire, car depuis toujours, ce que je disais ou affirmais était de peu d'importance à ses yeux.

— Ma fille... je... je suis désolé, je n'aurai pas dû te forcer la main, ça me ronge chaque jour de savoir que tu es potentiellement mal à l'aise avec cet union ou encore que l'on te traite mal, alors rassure-moi, tout va bien ? Car dans le cas contraire, ce mariage... je peux y mettre fin, j'aurai dû prendre ton avis en compte et ne pas l'ignorer comme je l'ai toujours fait jusqu'à présent, je sais que Natsu est un bon garçon, mais pour toi Lucy, je ferai tout, tout pour retrouver la petite Rachelle souriante et heureuse, avoua-t-il, marquant plusieurs pauses.

Ce qu'il venait de me dire, j'aurai tant aimé l'entendre avant, il y a longtemps. J'aurai aimé qu'il me le dise plus tôt...

— Pourquoi vous inquiétez-vous ? Nous allons très bien, je... je suis heureuse dans ce mariage si vous voulez tout savoir ! déclaré-je faussement emballée et terriblement embarrassée.

— C'est parce que je t'aime chérie que je m'inquiète autant, dit-il en s'esclaffant. Je n'ai pas été le meilleur des pères, mais je le serai encore moins, si je laissais ma fille souffrir-

— Moi aussi je t'aime, papa.

Après avoir discuté de tout et de réellement n'importe quoi, je rentrais, émerveillée d'avoir assisté à ce magnifique couché de soleil ; malgré les quelques nuages gris, le cadre restait exceptionnel.
La journée venait de toucher à sa fin. J'étais de bonne humeur, cela se faisait fortement remarquer, j'aimais cette relation saine que je reformais avec mon père. Un nouveau départ, certes tardif mais un départ quand même.
J'entrais, allant directement dans la cuisine pour me rafraîchir.

— Ton père m'a aussi appelé, il m'annonce, sortant de nul part.

J'étais surprise, alors, je lui dis face, reprenant aussitôt un air plus naturel.

— Je suppose qu'il a dû te dire la même chose qu'à moi, soufflé-je en prenant une gorgée.

— Je doute qu'il est évoqué le fait d'avoir un ou une petite fille au plus vite, dit-il d'un ton moqueur.

J'écarquillais les yeux en m'étouffant presque avec l'eau que j'avais recraché dans le lavabo.

— P-pardon ?

— Tu as très bien entendu, disons que nos parents attendent leur petit enfant avec impatience, poursuit-il en s'approchant de moi.

— Et qu'est-ce que... tu lui as répondu ? le questionné-je gardant mon regard dans le sien.

— Je lui ai dit que ça prendra le temps que ça prendra et jamais avant, me souffla-t-il, caressant mon visage de son souffle.

J'entrouvris la bouche, ne sachant pas quoi répondre à mon tour.
Cela était un trop plein d'informations, d'un coup... ma gêne n'avait d'égal aux palpitations de mon cœur, à l'instant où ces paroles avaient été prononcer.

Dans un élan, il me prit par la taille réduisant encore plus la distance entre nous, sa tête se trouvant dans mon cou, je frissonnais à chaque respiration.

— Mais pour qu'il y ait des enfants, il faudrait d'abord que nous soyons intimes, poursuit-il remontant à mon oreille. Alors, j'attendrai le temps qu'il faut, j'attendrai que tu sois prête et disposée à le faire, sans contrainte, sans stresse ni pression, de ton plein gré.

Je continuais de le regarder, il s'éloigna avec un petit sourire sur le coin de ses lèvres.
Mon cœur battait si vite...

— J'adore te voir dans cet état, de confia-t-il. C'est encore plus excitant.

— Je... je vais me coucher ! affirmé-je en le contournant, fuyant inévitablement son regard.

— C'est comme tu veux mon amour, bonne nuit, se moque ce dernier.

Cette fois encore j'avais fuit... eh oui, rien des très surprenant, vous commencez à me connaître...
J'entrais dans la chambre, m'en allant dans la salle de bain, face à ce grand miroir plein de pensées se mirent à traverser mon esprit, des pensées assez perverses je dois me l'avouer. Une fois sortie de là, je me mis en pyjama puis m'enfuis dans la couverture dans l'espoir de rapidement trouver le sommeil et de fuir ses pensées plus qu'érotique...
De toute façon, je n'avais rien à craindre car il l'a  lui même dit qu'il attendra le temps qu'il faut et surtout avec mon consentement, alors il le fera. Il tiendra parole.

Je ne me rendis compte que je m'étais endormie que lorsque des bras encerclèrent ma taille, c'était Natsu ; je refermais doucement les yeux, bercés par l'agréable chaleur que ressentait mon corps dû à notre proximité.

*

Dites-vous que je l'ai écrit en plein cours 😭

Je viens de le peaufiner alors à vous de me données vos avis ! 🤭

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant