Chapitre 26

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PDV Lucy

Mon estime de moi, mon égo et ma fierté était au contrôle de mes décisions, ils étaient tous d'accord sur ce fait : Ne l'appelle pas. Mais... que mon estomac lui n'était pas d'accord, lui peu lui importait la façon dont j'allais rentrer à la maison, mais il fallait que j'y aille et que je mange quelque chose tellement j'avais faim. Je me décidais à lui accorder encore une bonne dizaine de minutes et si il n'était pas là dans ce lapse de temps, côté conducteur entrain de me conduire à la maison, j'irais le chercher moi-même.

20 minutes après

J'avais déjà assez attendu comme cela, comme une flèche, j'entrais dans le bâtiment, mes pas me menant directement à deux femmes derrière un bureau en plus de ça elles étaient en tenue donc, ce sont forcément des employées. Quand je suis arrivée, j'ai vu l'une me toiser comme si je n'avais que ça à faire de rentrer chercher leur patron.

— Bonjour madame comment pouvions-nous vous aidez ? lance la première qui me lance un sourire franc.

— J'aimerai savoir où se trouve le bureau de votre patron-

— Ah ça non ! Vous êtes qui d'abord pour vous ramenez sans rendez-vous comme ça ? s'écrit la deuxième presque directement.

— Arrête ! lance la première fille qui était rousse d'ailleurs, elle réprimande sa copine qui était soit dit en passant une de ces fausses blonde et ça se voyait tellement.

— Avez-vous un rendez-vous madame ? reprit plus doucement la rousse.

— Non-

— Voilà ce que je disais ! renchérit la fausse blonde.

— Tais-toi Camille ! s'écrit la rousse à l'égard de son amie, visiblement gênée de son comportement.

— Bon les filles c'est bien mignon tout ça mais je me suis mal exprimée je pense. Je réitère ma question : où se trouve le bureau de mon mari ?

Elles se regardent puis elles me regardent.

— V-votre mari ? déglutit difficilement la fausse blonde.

Et oui ma belle. Mon mari.

— Vous comprenez facilement c'est déjà ça, dis-je avant de reprendre. Voulez-vous qu'à cause de votre comportement, vous n'ayez plus de raison de remettre cet uniforme ? lui demandé-je sans la regarder.

— Non, madame, répond la fameuse Camille en s'excusant au passage.

— Alors ? repris-je.

— Prenez l'ascenseur, dernier étage la porte principale à droite vous pouvez pas la rater, m'explique la rousse.

— D'accord merci et c'est quoi ton nom ? la demandé-je charmé par sa gentillesse et sa douceur.

— Marie, elle répond doucement.

— Je m'en souviendrais. Et de ton nom également, Camille, dis-je en partant en direction de l'ascenseur, j'aurai tout donné pour voir sa tête à l'entente de son prénom.

J'avais perdu assez de temps avec ces deux-là. Quand les portes de l'ascenseur se sont ouvertes, les instructions de Marie me sont revenues. Personne ne me posait de question, sûrement déjà avertis de ma présence. Je suis presque arrivée, quand je me justifiais au près d'un gars de la sécurité j'ai vu une silhouette familière prendre l'ascenseur, j'ai pas eu le temps de voir qui c'était que les portes se sont refermées.

Je dois avoir des hallucinations parce qu'il se trouve que ce ventre criait famine. J'arrive devant les portes et y entre directement, je n'avais ni l'envie ni la force de toquer. C'est là que je me suis prise un truc, non c'est juste lui qui sortait quand je rentrais. Il me rattrape au bon moment j'avoue avec la fatigue au sol j'y serais rester un bon moment par contre.

— Ça fait beaucoup plus que dix minutes, tu ne crois pas ? lancé-je en le fixant.

Il se contenta de sourire puis de m'attirer jusqu'à la sortie.

— Je ne sais pas pourquoi je suis montée, dis-je en roulant des yeux. J'aurai dû prendre un taxi, repris-je en lui tournant les talons.

Il marche derrière moi, on a même pris l'ascenseur ensemble avant de revenir à l'accueil.

— Au revoir madame Dragneel, me dit Camille en souriant.

— Au revoir.

Je continue mon périple jusqu'à la sortie, lui ne disait toujours rien. Arrivée à la voiture et vu que je n'avais pas le contact, je suis restée appuyée contre la portière en l'attendant vu qu'il parlait avec les filles de l'accueil.

Au bout d'un moment, il finit par venir jusqu'à moi, avec son sourire.

Oui, celui qui m'énervait tant.

— Tu veux rentrer ? me questionne-t-il en continuant de sourire.

Je vais rien dire c'est mieux.

— Si tu ne dis rien chérie, on peut encore rester là, reprit-il en me regardant dans les yeux. Un bon moment...

J'allais céder, je n'arrivais plus à tenir et ça se manifestait par de la colère et une certaine frustration, je n'avais aucune envie de parler, mais là j'y étais bien obligée.

— J'espère vivement que tu as terminé, je n'ai pas envie de rester ici plus longtemps, lui avoué-je d'un timbre neutre.

— J'ai terminé. Oui-

— Alors, rentrons, rétorqué-je en le coupant.

Un sourire étira de nouveau ses lèvres, à cet instant, je compris qu'il allait se donner une joie de jouer avec mes nerfs. Cela l'amusait mais à moi, ça me donnait envie de pleurer de frustration et de colère. Il mettait le contact en face de moi en me regardant de haut, il me défiais de les lui prendre et à chaque fois, il l'éloignait encore un peu plus. Je détestais ce qu'il me faisait subir, j'en avais eu marre. Je n'avais pas envie de d'entrer dans son jeu et pourtant j'y jouais déjà. Prendre un taxi serait l'option la plus favorable. Alors, je m'écarte de sa voiture, sans prendre gare (je sais que ca fait très clichée je perdais l'équilibre, mais son intervention m'avait empêché d'atterrir sur le sol, contre son torse, mon regard épinglait le sien sans pour autant qu'aucuns mots ne sortent de ma bouche.

— Qu'est-ce que tu as ? me questionne-t-il d'un ton sérieux.

— Je n'ai vraiment pas eu de repos de la journée, je suis fatiguée et j'ai faim. Je veux juste que tu me ramènes à la maison, s'il te plaît, le dis-je en d'une voix suppliante.

— D'accord, on rentre, dit-il.

Il déverrouille la voiture avec le contact, puis son pouce chasse les larmes qui avaient réussi à passer la barrière de mes yeux pour s'étaler sur mes joues, puis il me sourit, un sourire que je lui rendus timidement, malgré moi.

*

À la minute où nous sommes rentrés dans la chambre, j'ai filé sous la douche, je devais vraiment éliminer cette fatigue, c'est à croire que je me suis endormie dans la voiture. Il finit par me remplacer et rapidement on descend pour dîner tous ensemble.

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant