PDV Lucy
Je soufflais en le guettant depuis le rebord, plus je fixais l'eau immobile, plus je m'inquiétais. Il ne revenait toujours pas à la surface, depuis qu'il avait plongé sous l'eau.
Peut-être lui était-il arrivé quelque chose ?
Allais-je rentrer veuve au lieu de divorcée ?
Et puis quel imbécile plongerait de la sorte ?Il m'obligeait à aller voir, à plonger moi aussi pour voir si tout allait bien de son côté, chose que je fis sans hésitations, nageant de gauche à droite en l'espoir de le trouver, vivant.
Soudain, l'eau remua et je me sentis être attirée contre quelque chose, dans la panique, je poussais un cri, un cri qui me valu sans attendre des rires de la part d'une certaine personne.— Que c'est mignon mon cœur, dit-il en nous rapprochant du yacht.
— Je vais te noyer ! émis-je en remuant dans tous les sens.
On entendait que les remuements de l'eau ainsi que mes soupirs, n'arrivant pas à me débattre pour me défaire de son emprise. Il s'esclaffa de plus bel.
— Merci d'avoir plongé, mais je sais nager et même mieux que toi, dit-il en souriant de toutes ses dents.
— Mais ça ne va pas de-
PDV Natsu
Elle n'a jamais pu terminer cette phrase en fin de compte car à chaque fois qu'elle voulait la continuer, je lui volais un bisou, ce qui l'empêchait de la terminer.
C'était drôle de la voir agacée de la sorte.— Mais tu vas arrêter oui ! souffla-t-elle en essayant d'esquiver mes bisous.
— Non, continué-je.
— C'est toi le plus gamin de nous deux ! émit-elle en se laissant faire.
— Oui, mais c'est aussi moi le plus expérimenté, affirmé-je en la regardant dans les yeux.
Elle bouda un moment, en silence. Contemplant le paysage marin autour de nous, c'était magnifique, le décor collant parfaitement avec l'ambiance et le moment que nous partagions. Certes, pas du même point de vu mais le plus important était que nous étions ensembles.
— Tu pourras dire ce que tu veux, j'en ai là, la preuve que tu t'inquiétais pour moi, tu tiens à moi, dis-je d'un voix enfantine, ce qui la fit fortement râlé.
— C'est bon tu as gagné, sortons de là sinon on va attraper froid, dit-elle d'un timbre neutre.
— Là encore tu t'inquiètes, que c'est mignon !
Elle roula encore une fois des yeux.
— Je n'ai pas envie de mourir et encore moins de noyade ou d'hypothermie et surtout pas avec toi, ironisa cette dernière. Alors dis-moi ce que tu veux pour que tu me laisses, que tu sois le seul à mourir ?
Son sens de l'humour, sa répartie certes sadique et complètement second degré la rendait à mes yeux encore plus unique...
Je crains de devenir un peu trop mielleux en ce moment, surtout avec elle !
Était-ce pas amour que je suis venu la récupérer ? Ou juste par fierté ?
Tout cela je l'ignorais, à cet instant, tout ce qui comptait c'était elle. Son magnifique sourire, sa voix, sa joie, ses yeux... ses lèvres.— Donc ce que je veux, c'est un vrai baiser, émis-je épinglant son regard au mien.
— Tu ne penses qu'à ça toi de toute façon, réplique-t-elle en regardant ailleurs.
— Alors ?
— Très bien, tu l'auras ton baiser ! se résigne-t-elle, en soufflant.
— C'est quand tu veux chérie, souris-je en coin.
J'étais plus que surpris de la voir céder aussi facilement cette fois, c'était bien la preuve que tous mes efforts commençaient à payer et j'en étais plus que fier !
Soudainement, les battements de mon cœur s'accélèrent, je le sens lui aussi pousser contre ma cage thoracique, plus fort que d'habitude, et pourtant, elle n'avait que passer ses bras autour de ma nuque ; à l'instant où ses yeux rencontrèrent de nouveau les miens, je sentis alors ses jambes encerclées ma taille ce qui nous rapprocha encore plus. Ses yeux quittèrent les miens, puis se mirent à fixer mes lèvres, je fis de même. Un dernier échange de regard, puis elle passa à l'acte en entamant le baiser que nous échangions désormais.
La douceur de ses lèvres m'avait manqué, tout comme notre proximité, je n'avais pas envie que cela se termine, mais elle finit par retirer ses lèvres, reprenant doucement son souffle.— Satisfait ?
Je soufflais un oui, tout en la relâchant. Elle n'en attendait pas plus pour prendre l'échelle et remonter. Delà, je pouvais la voir rejoindre le bord. Quelques minutes plus tard, je fis de même en sortant de l'eau.
À bord, je me munis d'une serviette pianotant mon téléphone. Je la vis à l'intérieur avec également une serviette entrain de se sécher les cheveux.— T'as froid ? la questionné-je.
— À ton avis ?
— T'es frileuse toi, dis-je. Tu devrais te changer dans ce cas.
— Hm.
Elle quitta la pièce s'en allant dans la chambre, je fis de même, ce qui ne la surpris pas. Elle se changea dans la salle de bain et moi dans la chambre.
PDV Lucy
Après m'être changé, je sortis le trouvant dans la chambre lui aussi changé, il leva les yeux dans ma direction, nos regards se croisèrent aussitôt. À croire qu'il m'attendait.
La tension qu'il y avait entre nous se faisait ressentir à des kilomètres...
Il me procurait encore plus d'effet que je ne le croyais... je frissonnais rien qu'en le regardant. J'avais l'impression que ses lèvres pressaient encore les miennes... je l'avais vraiment embrassé, sur un pur coup de tête soit dit en passant.— La cuisine est-
— Oui, elle est équipée. Il y a tout ce qu'il te faut, émit-il sans me regarder.
— Merci, dis-je en partant.
Hormis cette discussion, j'ai rapidement rejoins la cuisine. Je la trouvais magnifique.
Bien décoré et surtout très moderne. J'y trouva très vite mon compte, préparant un plat de pâtes aux viandes et fromage, suffisamment pour au moins quatre personnes. Dehors, je pouvais voir que le temps se gâtait, il allait sans doute pleuvoir et cela m'inquiétait mais j'essayais de ne pas trop le montrer.
— Tu veux que je te serve ? demandé-je à son égard.
— Hm.
— Ok.
Je m'exécute en le servant. J'ai mangé dans la cuisine et je ne sais pas pour lui, après j'ai fait la vaisselle de mon assiette et de mes couverts. Puis je suis sortie prendre l'air un moment.
*
J'espère qu'il vous a plu ;)
Ça avance pas mal entre eux je trouve !
Merci aux nouveaux et aux anciens abonnés pour le soutient, je vous aime ~3
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Mari et femme《 Nalufiction 》
FanfictionEntre amour, tromperie, possession, trahison, sexe et argent. Correction 10/82