Chapitre 34

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PDV Lucy

Nous avions choisis un petit café où nous avons tous manger puis on s'est rendu à l'aéroport, durant tout le trajet, je ne faisais que de recevoir des messages à répétition de Lyah auxquels je décidais de ne pas prêter attention, qu'est-ce qu'elle a à la fin.

> Hey !  S'il te plaît je suis pas loin d'où tu es. Je veux juste te parler...

> Lucy !

> ON DOIT ABSOLUMENT SE VOIR !

J'y répondrais plus tard, je vais lui dire que j'étais déjà dans l'avion ou que je n'avais plus de batterie. Wendy était impatiente, moi terriblement stressée et son frère impassible, je ne pouvais pas dire si il était né serait-ce content ou contrarié de ce voyage, il affichait une mine neutre, même quand son téléphone s'est mis à sonner à répétition, il prit l'initiative de le mettre en silencieux, je lui remerciais intérieurement en me demandant qui est-elle et que lui voulait-il.

Mais, ça ne devrait pas me regarder plus que ça, c'est ça vie et il fait ce qu'il veut.

Entre-temps, nous nous faisons embarquer, j'appréhendais encore plus une fois que nous étions dans les airs.

— J'espère que tu ne vas pas trop t'ennuyer Wendy, le vol sera long, lancé-je en la regardant, elle esquissa un petit sourire.

— Ne t'en fais pas, je vais m'occuper.

Ça ne faisait qu'une demi-heure de vol sur les heures restantes et la bonne humeur n'était mais franchement au rendez-vous, Wendy avait ses casques et était assez loin de notre champ de vision, Natsu lui regardait à travers le hublot voulant sûrement évité de croiser mon regard, je n'en savais rien !

— Hmm Lyah, soufflé-je d'agacement à la vue de son nouveau message.

Cette réaction a eu pour effet d'attirer son attention, il palpa mon visage avec ses yeux dans le plus grand des silences, pour tout dire, je lui en voulais pour les appels incessants d'aujourd'hui et des autres jours, je ne sais pas mais c'est toujours comme ça quand nous sommes ensemble, même la nuit. Son silence était justifié parce qu'il le savait, il savait de lui-même, qu'il doit même pas penser à me parler. Wendy se mettait à l'aise, je l'entendais glousser en souriant à son écran, l'adolescence...

Plus les minutes passaient plus une boule se créer dans mon estomac, j'avais tellement hâte, mais je stressais énormément, et si elle remettait en cause notre mariage ? Wendy en ignoré les causes, sa mère le savait-elle ? Toutes ces pensées tournèrent sans cesse dans ma tête, si bien que j'étais plongée dans mes angoisses, je ne reconnaissais plus ce qu'il y avait autour de moi.

Cette voix, elle, venait de me sortir de mes pensées.

— Si elle voyait comment tu as hâte d'arriver, dit-il dans un soupir, un sourire en coin sans pourtant le regarder.

— Répond juste à ces appels qu'on passe le temps, rétorqué-je froidement en lui lançant un regard noir.

— T'es encore plus belle quand tu deviens jalouse, renchérit-il en épinglant son regard au mien.

— Garde tes compliments pour toi... moi, jalouse ? Certainement pas, dis-je dans un murmure en baissant mon regard.

J'entendais un petit rictus s'échapper de ses lèvres. Il se donne encore et toujours un malin plaisir à me chercher mais cette fois-ci je ne vais plus réagir de toute façon on se doit rien.

Cinq heures venaient déjà de passer et je suis allée aux toilettes une seule fois, je sais pas pourquoi mais je me suis sentie obligée de mettre ce détail. Wendy dort et pourtant il n'est que quinze heures. Avec lui on ne s'envoyait que des piques mais au fond il n'y avait plus de tension.

Une hôtesse vient nous voir pour nous demander ceux de quoi on avait besoin, ses yeux pétillaient, elle mettait son corps en valeur pour attirer l'attention de cet homme qui me sert d'époux,

Elles sont toutes les mêmes, c'est fou !

En plus je ne sais même pas ce qu'elles lui trouvent... c'est vrai que je mentirais si je ne mentionnais pas qu'il était vraiment très beau et qu'il avait un sourire qui ferait chavirer n'importe quelle femme, des yeux d'une couleur ratés insolites, son beau visage et son corps... mais non, je me suis un peu perdue, qu'est-ce que je disais déjà ?

— Que désire monsieur et... madame ? demanda-t-elle en s'attardant sur ma bague de mariage, les jambes en évidence, elle me dévisageait sans gêne.

— Votre jupe est aussi sur le menu ? rétorqué-je en sentant mes yeux s'éclaircir de malice et de répondant.

— J'ai une étrange impression de déjà vu, ria-t-il, je le fusillais du regard avant de me reconcentrer sur cette hôtesse un peu trop confiante.

Et ben, on dirait qu'elle a perdu sa langue...

— Je ne prendrais jamais du plaisir à rabaisser quelqu'un... mais demande à une autre hôtesse de te remplacer avant que je ne change d'avis, reprenais-je en souriant malicieusement.

Elle me dévisageait en affichant une mine dégoûtée. Quelques instants plus tard, une fille aux cheveux attachés en chignon arrivait en se confondant en excuse pour le comportement de sa collègue, elle, au moins était habillée décemment. Elle prend note puis s'en va pour revenir avec un chariot, une fois le service terminé, elle dispose.

— J'engagerais des hôtes pour les prochaines fois, s'agaça-t-il en me regardant sérieusement.

— Je ne sais pas ce qui ne va pas chez toi mais j'ai une question à te poser.

Il hausse les épaules toujours en le regardant, mais cette fois-ci avec un sourire en coin, que je détestais ça !

— Ça te plairait que je m'habille de la sorte quand tu es avec tes amis ? lui demandé-je en plongeant mon regard dans le sien, un regard dur de reproches.

— Ça dépend de qui, répondit-il avant de poursuivre. Mais entre-nous, nous savons que tu ne comptes pas le faire, ni pour moi, ni pour quiconque, alors ta question est rhétorique, finit-il en reprenant sa contemplation du ciel en me laissant perplexe.

Mais quelque chose ne voulait pas passé, « Ça dépend de qui », que voulait-il dire ? Avait-il réellement de la considération ? Non, j'avais ma réponse, raison de plus pour ne pas que je ne m'attache.

*

Les heures passèrent encore et encore, Wendy a mangé avec nous dans le plus grand des silences, notre dernière discussion nous avait plongée dans un froid glacial, personne ne parlait. La fatigue commençait à se faire sentir, il ne nous restait qu'apriori deux heures de vols, j'en ai profité pour me reposer.

*

(J'allais poster plus tôt mais j'étais à un mariage 🤭 excusez-moi !)

Aussi long que les feux de l'amour ce chapitre dites donc 😅

Dans l'espoir qu'il vous a plu !

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant