Chapitre 56

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PDV Lucy

Mon séjour à Londres s'achevait au moment où mes pieds fouillaient de nouveau cet aéroport. J'avais adoré faire les boutiques et j'avais gardé quelques souvenirs, dont l'excellente nourriture du restaurant Manteca ou de Hay Hill, la magnifique vu sur le Palais Royal ainsi que le Big Ben mais également pleines d'autres structures et encore. Londres était une ville tranquille dans laquelle je me verrais bien y vivre dans quelques années peut-être, et puis qui m'en empêchera ? Je ne voyais plus le bout, je ne voyais plus l'avenir que nous étions sensés avoir en commun... ensemble ? Ce n'est pas comme cette situation allait changer en un claquement de doigts, ce n'est pas non plus comme si j'allais tomber amoureuse de quelqu'un qui m'aime en retour et former une famille en Californie du jour au lendemain, du moins pas peut-être dans cette vie. Et voilà le retour des pensées centrées sur celui qui avait l'autre alliance. Je m'exaspère, ça en devient pathétique. Je me rejouais les scènes, je pensais à tout sans cesse, sans savoir pourquoi... pendant que lui devait sûrement bien s'amuser.

Je disais donc adieux à Londres, dès lors que l'avion prit place dans les airs. J'étais contente d'atterrir deux heures plus tard dans la belle ville de Barcelone, c'était la première fois que je venais. Contrairement à Londres, ici je devais assister à un défilé ainsi qu'à une remise de prix, puis ensuite, retourner en Californie, si le cœur me le disait.

*

Dans la chambre de mon hôtel, je tirais derrière moi ma valise avant de m'enfermer avec elle dans cette pièce qui ma foi était très grande ! Lit king size, grande baie vitrée qui donnait sur une belle partie de la ville, ce côté de la ville qui faisait très espagnol avec des bâtiments de style ancien, grande salle de bain, belle décoration. Que j'allais m'amuser à aller au spa !

Mon téléphone vibra contre la poche de mon jean, je venais de recevoir un appel, mon cœur rata un bond en imaginant le nom « Husband » s'afficher. Mes palpitations cardiaques se relâchèrent peu à peu, ce n'était que Karim.

Il faut vraiment que j'arrête d'y penser.

— Allô ? commencé-je.

— Salut, ça va ?

— Oui merci, tu es bien le seul à t'inquiéter pour moi, soufflé-je en m'allongeant sur le lit.

— Ne dis pas ça, tu as un mari et deux familles, l'un ou l'autre pense forcément à toi, me rassura-t-il d'une joyeuse voix.

— Merci Karim, et toi ça va, la famille ?

— Tout le monde se porte à merveille ! Toi de ton côté, tu en es où avec les événements auxquels tu dois assister ?

— Ne m'en parle même pas... j'ai déjà avec terminé celui de Londres, il ne reste que les deux d'Espagne puis tu me reverras un lundi matin avec un Starbucks à la main, bientôt.

Il rit aux éclats.

— Eh bien, j'espère surtout que tu profites de ton séjour, il faut se détendre c'est pas tous les jours que tu as possibilité de travailler tout en effectuant des voyages, reprit-il sûrement entrain de sourire.

— Oui, c'est une première ! lui avoué-je.

— Chaque année en dehors de nos congés et jour férié, nous avons deux semaines d'inactivité, tu pourrais profiter de cette occasion pour jouir un peu plus du sol espagnol et puis sa tombe pile poil le jour de ton retour.

— Tu m'apprends quelque chose, dis-je dans un soupire. Je verrais bien, merci.

— Bon je dois te laisser, il est quand même 2h ici, dit-il en baillant.

Il avait sûrement dû veiller tard pour rendre à temps les photos.

— Merci d'avoir appelé, ça m'a fait plaisir... bonne nuit !

— Bonne journée.

À la fin de notre appel, je soufflais. Elle me trottait en tête son idée de rallonger mon séjour, ça ne serait pas plus mal, après tout. Je pourrais bien rencontrer un beau gitan !
Le défilé quant à lui, devrait se dérouler dans deux jours, j'allais bien profiter de cette fin de semaine pour visiter et découvrir comme à Londres, les meilleurs mets et spécialités de la ville, partant des classiques aux plats les plus cachés du monde, j'avais hâte rien qu'à y penser !

J'ignorais le pourquoi ni le comment, mais sans trop comprendre j'avais réussi à m'endormir, oui comme ça. C'est lunaire comment tu réussis à t'endormir sans même t'en rendre compte !

À mon réveil, il était treize heures. Mettant cette petite sieste sur le dos de la fatigue... je ne suis vraiment pas quelqu'un du matin, c'est évident.

Parlons-en aussi de cette fatigue qui m'avait plongé malgré moi dans un sommeil auquel j'aurai préféré ne pas y prendre part, pourquoi ? Parce que j'avais fait un rêve. Dans ce rêve je voyais une femme au bras de Natsu, elle était blonde comme moi... mais elle n'était pas moi. Je le sais parce que mes cheveux ne sont pas blond de cette manière là, les siens étaient plus brillants, plus soigné ce qui est tout le contraire de ce que j'avais actuellement sur ma tête. Je les avais laisser pousser, ils étaient déshydratés et je masquais ça avec des cires et gels de fixation tout ça dans un chignon ou une queue de cheval basse. Chose qui me poussait à croire que cette blonde n'était peut-être pas moi, était que moi, contrairement à elle, je n'aurai jamais mis une robe aussi révélatrice, non pas que je n'ai jamais mis de robe moulante à décolleté mais, Natsu détestait ça, il détestait l'idée que des gens viennent nous parler juste pour avoir une chance d'échanger avec moi et pourtant dans mon rêve, il avait l'air d'apprécier regarder la femme blonde. Et puis je me suis réveillée, j'avais mal à la tête, ce rêve ou plutôt cauchemar m'avait semblé plus réel que je ne le pensais. J'ignorais si il m'avait affecté, mais pour une raison que j'ignore je me suis sentie mal.

*

Après m'être changé j'avais décidé de chasser ces pensées, alors c'était direction le centre-ville, ici encore j'avais un chauffeur qui au passage était plus que charmant.

— ¿Dónde debo dejar a la bella dama? (Où dois-je déposer la belle dame ?) lança-t-il avec un sourire remplit de charme.

—  No me importa señor, solo quiero visitar! (Peu m'importe monsieur, je veux simplement visiter !) répondis-je en lui souriant à mon tour.

Je parle un peu l'espagnol.

Le message, il l'avait très bien compris !

*

Elle parle espagnol moi j'ai Google Traduction ;)

Il est un peu court celui-là, mais je tenais absolument à ce que celui-ci soit séparer de l'autre 😅

À bientôt ~3

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant