Chapitre 75

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PDV Lucy

Un réveil aussi matinal...
J'avais encore du mal à ouvrir les yeux, subitement réveillée par la sonnerie de l'un de nos téléphones, de préférence le sien. Natsu me caressait doucement tout en me murmurant de me rendormir tandis qu'il saisissait son téléphone s'éloignant pour ne pas perturber mon semblant de sommeil, toutefois je ne réussis pas à me rendormir, j'étais devenue anxieuse rien qu'à l'idée qu'il s'en aille une nouvelle fois loin de moi. C'était ridicule, mais je n'arrivais pas ignorer cette pensée.

Quand il revint dans la chambre, son visage arborait une expression neutre qui pourtant, avait l'air de cacher une pointe de frustration/d'énervement. J'étais curieuse de savoir qui était l'appelant et qu'est-ce qu'il ou elle avait bien pu lui dire pour qu'il soit dans cet état.

— Je t'ai demandé de te rendormir, dit-il en soufflant doucement.

— Je n'y suis plus parvenue, me redressé-je sans le quitter des yeux. Quelque chose ne va pas ? osé-je finalement demander.

— Ça concernait le travail, m'annonce-t-il en soufflant de nouveau. Je dois rentrer pour l'inauguration de la nouvelle firme à Washington.

— Oh, dis-je dans un murmure.

— Je ne pourrais pas revenir avant une semaine tout au plus, dit-il navré. Désolé j'aurai aimé passer encore plus de temps avec toi, mais j'ai un vol prévu dans deux heures, finit-il par dire rompant ainsi notre échange de regard.

Pendant un instant, j'eus l'impression que mon cœur s'était serré si fort qu'il aurait pu exploser dans mon cage thoracique. Je n'osais rien dire, de peur de l'inquiéter ou peut-être de l'agacer. Je me contentais de rester marbre, perdue dans mes pensées.

— Cela serait égoïste de raccourcir tes congés, il commence en se rapprochant de moi. Mais j'aimerai savoir si tu voudrais également revenir.

— Oui ! répondis-je un peu trop rapidement.

— C'est entendu, rit-il d'une manière chaleureuse.

Je me sentais rougir quand il me fit quitter le lit en me prenant dans ses bras, me portant jusqu'à la salle de bain, nous y fîmes notre toilette avant de tour à tour nous doucher. Nous allons allés à mon rythme, n'essayant nulle précipiter les choses, car elles finiront par se faire d'elles-mêmes.

Après s'être rapidement habillé de la manière le plus simple qui soit (...)

Nous nous affairions à boucler nos valises, le plus vite possible (sans bien évidement solliciter l'aide des employés, car je n'avais pas spécialement envie de me faire juger par ces derniers qui jugeront sans doute le style particulièrement " pro...

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Nous nous affairions à boucler nos valises, le plus vite possible (sans bien évidement solliciter l'aide des employés, car je n'avais pas spécialement envie de me faire juger par ces derniers qui jugeront sans doute le style particulièrement " provocant " de mes sous-vêtements et j'en passe).
Nous manquions cruellement de temps, si bien qu'il ne restait plus qu'une heure pour prendre notre petit-déjeuner.

Les majordomes descendirent nos valises avant de les ranger dans le coffre d'une des voitures de la villa.

— Lucy, je t'attends dans la voiture, dit-il en s'en allant vers l'extérieur.

— Oui, je n'en ai pas pour longtemps !

Je cherchais du regard la gouvernante et le majordome qui nous avait accueilli à notre arrivée avant de finalement les trouver. Je leur souris avant de m'approcher.

— Vous vous en allez déjà ? dit tristement la gouvernante.

— Malheureusement oui, répondis-je d'une mine triste.

— C'était un réel plaisir de vous avoir à nos cotés, en suit le majordome.

— De même, merci pour tout, les remercié-je avant de m'en aller.

Je rejoignais mon mari dans la voiture. Il ne posa pas de questions, se contentant de démarrer prenant ainsi la direction de l'aéroport.

— On ne devait pas d'avoir manger ? lui demandé-je étonnée.

Je savais que nous n'avions pas l'éternité devant nous et qu'il ne fallait pas grand chose pour que cet avion décolle sans nous, mais ce petit tête à tête comptait énormément pour moi.

— Si, il y a justement plusieurs café/restaurant près de l'aéroport, répond-il sans me regarder.

— Ah oui, dis-je simplement.

Le petit-déjeuner se fit dans le plus grand des silences. L'endroit était splendide, que ce soit par la décoration ou simplement ce qu'il dégageait, n'étant qu'à une dizaine de minutes de l'aéroport, cela nous facilitait la tâche. Même si nous ne nous disions rien de particulier à part quelques regards et sourire ici et là, cela n'était pas gênant, au contraire, cela nous était agréable à tous les deux.
J'étais sûre de ses sentiments et des siens à mon égard, alors juste le regarder me suffisait amplement.

Nous finîmes par écourter ce moment, il fallait vraiment qu'on s'en aille sinon l'avion décollait sans nous.

[...]

Nous n'étions que deux dans cette classe, assis l'un en face de l'autre, ne nous disions absolument rien.
Je fuyais son regard en essayant de donner l'impression d'admirer les nuages que je n'avais que trop observée à travers le hublot.

— Tu vas regarder à travers le hublot durant tout le long du voyage ? demande-t-il un sourire en coin.

— Non... c'est juste que... balbutié-je, sentant le rouge me monter aux joues.

— Tu n'as pas à être gênée à ce point d'être en ma présence, je te rappelle que tu es ma femme, encore une fois, alors arrête de l'être, sourit-il, prenant entre ses doigts mon menton.

Je lui souris en retour, un peu moins gênée cette fois.

Je détestais les vols longs trajet comme celui-ci car je m'ennuyais inévitablement ; quand nous étions encore... quand nous n'étions pas encore ce que nous sommes maintenant, j'aurai tout fait pour ne pas m'intéresser à ce qu'il fait, mais aujourd'hui c'est tout le contraire car j'avais passé tout le trajet à lui parler, l'observer et surtout à dormir sur lui.

J'étais tant soulagée quand mes pieds foulèrent enfin le sol.

*

Je vous demande pardon d'avance 😭
Vous êtes si nombreux à me lire, nombreux à commenter en attente d'une suite et voilà que je vous sort un -1000 mots 😭😭

Merci de me soutenir, je posterais dès que possible la suite les namours ❤️❤️

Merci aux nouveaux comme aux anciens🫶🏽❤️

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant