Chapitre 55

322 30 3
                                    

PDV Lucy

Distinctement, une fois arrivée sur les lieux, je pouvais distinguer plusieurs figures iconiques de la mode (je n'en connais aucune alors on s'en passera). Très vite, une ambiance se créée, je tenais la discussion avec quelques personnes qui m'avait reconnu et qui se disaient « obnubilés par l'univers de la mode et par la facilité dont j'avais gravi les échelons » autrement dit des snobs doublés de lèche bottes, oui cette soirée m'exaspérait un peu plus à chaque minute car les gens qui y étaient...

Je m'efforçais malgré tout de sourire et de ne pas rester dans un coin tout le long de la cérémonie, je représentais tout de même Élite et je ne devais pas faire la refermée, du moins pas ce soir. Ma tenue et avions le chic d'être « discrètes » non vraiment pas. Un regard puis l'autre se pose sur moi, des pas puis s'approchèrent, un faux sourire remplaçant celui que j'avais déjà. Le schéma se répétait en boucle. Je détestais bien se milieu parce que quand vous êtes un nouveau, vous êtes empreint à des critiques de ces mêmes personnes qui vous sourissent et qui vous demandent les références de votre robe et de votre sac, de blés hypocrites. Je n'ai pas à me comporter autrement avec eux, je sais pertinemment ce qu'ils pensent de moi, raison de plus pour leur montrer mes plus beaux sourires.

Une main vit se poser sur moi épaule, mon corps fit empreint à une vague de chaleur, la main semblait être masculine et je le savais. Toute sorte de pensée me traversèrent l'esprit, et si c'était lui ?
Non pourquoi serait-il là ?
Pourquoi pensais-je à lui ?

Je finis par me retourner, toutes mes angoisses s'envolèrent en un battement de cils en croisant ce visage familier. Il me lançait un charmant sourire que je peinais à lui rendre.

— Désolé, je ne voulais pas te surprendre enfin si un peu, commence-t-il.

— Oh, ce n'est rien, répondis-je en lui souriant à mon tour.

— J'espère que tu te souviens de moi, lança-t-il. Je t'avais promis que nous terminerons cette discussion, alors disons que le hasard fait bien les choses !

Je lui souris de nouveau en hochant la tête.

— Alors... que fais-tu là ? reprit-il en balayant la salle des yeux.

— Eh bien, je suis mannequin alors la question ne se pose pas, répondis-je en regardant moi aussi la salle. Mais je ne suis pas ici pour moi mais plutôt pour représenter mon agence.

— Tu m'apprends une chose que je ne savais dans ce cas.

— Et toi, que fais-tu ici ? le questionné-je à mon tour.

— Il se trouve que les organisateurs sont des associés à moi, je me devais de leur faire par de mon acte de présence, c'est la moindre des choses, tu ne crois pas Dragneel ? répond-il en accentuant le nom de mon... époux.

L'entendre m'appeler comme ça ne m'enchantais guère, je ne laissais rien paraître continuant de tenir la discussion avec Sting. (rappelez-vous du chapitre 5).

— En parlant de lui, tu n'es pas avec ton mari ? me questionne-t-il en me proposant de trinquer avec lui.

— Disons qu'il est assez occupé ces derniers temps, répondis-je en prenant la première gorgée du contenu de mon verre.

Du champagne ou du vin, je connaissais mes limites alors pas de Vodka ou encore de Whisky encore moins de Tequila.

Deux verres et pas plus, tu dois rester une minimum lucide, Rachelle !

C'était la règle d'or. Celle qu'il m'était impossible d'affranchir au risque de réellement perdre le contrôle.

*

La soirée venait de touchée à sa fin, sur une note plutôt soporifique, entendre parler tous ces gens de leur vie m'ennuyait au plus haut point, sachez que derrière le sourire d'une femme pouvait se cacher cette fâcheuse envie de vous crier de vous taire, mais il n'en était rien pour ce soir. Concernant mon bilan, il y a eu plusieurs hommes et femmes assez connus de Londres qui voulaient dégager leur emploi du temps pour avoir un rendez-vous avec moi... et pour finir mon échange de contact avec Sting, le seul homme digne d'intérêt de toute la soirée, certes je le trouvais assez égocentrique et un peu imbu de sa personne mais au moins comme ça, plus je l'écoutais parler moins je parlais moi, alors ce compromis m'allait parfaitement. Hormis cela, il me paraissait drôle et divertissant, beaucoup plus que les disquetteurs ringards de cette fin de soirée, eux qui étaient prêts à tout pour en conclure dans leurs lits, une belles brochettes d'ordures ! Ces traits de caractère (ceux de Sting) me firent malgré moi, me rappeler de lui. Encore et toujours lui ! N'était-ce pas simplement possible de le sortir de ma tête une bonne fois pour toute ? Ne serait-ce que pour le temps d'une soirée...
Pourquoi même sans efforts arrivait-il à m'atteindre comme il savait si bien le faire ? Pourquoi je suis la seule qui donne l'impression d'être triste sans lui ? Pourquoi suis-je la seule à chercher à l'oublier ? À lutter contre ma propre raison ? Pourquoi ?
Je n'avais pourtant aucune attente particulière de lui, je ne voulais même pas s'intéresse à moi ou qu'il m'aime parce que je n'étais même pas sûre de pouvoir le faire moi non plus... et pourtant, lui avait une telle facilité de le faire... me blesser, m'atteindre, d'occuper mes pensées.

*

Contrairement à la veille, cette fois-ci, j'avais très mal dormi si ce n'est que très peu réussi à fermer l'œil. Mon cerveau se posait des questions auxquelles il n'aura jamais de réponses, fixant cette bague sur mon annulaire, je me posais mille et une question sur la tournure que prenait notre union. Était-ce peut-être mieux pour nous de nous séparer ?

*

Ce mariage ne tient qu'à un fil, c'est certain...

*

Merci du plus profond de mon petit cœur pour votre soutient et votre présence dans cette fiction. On rigole mais vous m'avez fait 1k de vue en seulement une semaine !!!

Mille et un merci ne suffiraient pas à exprimer la reconnaissance et l'amour que je vous porte 😭 mes bébés lecteurs >>>

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant