« Je m'assurerai que tu me supplies de te prendre si tu vois ce que je veux dire... »
Cette phrase résonnait dans ma tête depuis l'instant où il l'avait prononcé, provocant en moi d'intenses frissons et une chaleur qui me montait très vite aux joues, qui elles affichaient déjà des rougeurs. L'entendre prononcé cette phrase m'avait mis dans un état d'indécision totale, j'étais confuse et surtout très embarrassée... ne savant plus comment réagir face à lui, était-ce peut-être son but de me mettre mal à l'aise ? Si c'est le cas, il avait brillamment réussi, car plus qu'aucun jour, mon cœur avait bondit comme cela si bien que ma répartie dû se faire en lui donnant le dos tout en m'éloignant. j'ignorai toutefois si il était sérieux dans les propos qu'il venait de tenir face à moi, mais une chose était sûre, si il veut jouer, nous serons deux.
Je me décidais de sortir de cette salle de bain, j'y étais restée trop longtemps, silencieuse et pensive face à ce miroir qui affichait les expressions les plus cachées de mon visage, à ce moment-là. Dans la chambre, je n'avais pas aperçu la moindre touffe rose, je soufflais intérieurement en commençant à m'habiller, il faisait certes un peu tôt pour dormir mais il faisait déjà nuit à ce moment-là, j'avais alors opté pour quelque chose comme ça. *J'avais rassemblé mes longs cheveux blonds en queue de cheval basse que j'avais ensuite enroulé en chignon.
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Au même moment, j'entendis frapper à la porte, je soufflais déjà, en imaginant qui cela pouvait être, décidément il voulait désespérément gâché ma soirée. J'ouvrai donc au bout de quelques minutes.
— Bonsoir madame ! lance joyeusement la gouvernante, celle qui nous avait accueilli.
— Bonsoir madame, souris-je à mon tour.
— Excusez-moi, je m'appelle Anna et je serai à votre service tout le long de votre séjour, m'informa-t-elle. Je suis aussi venue vous transmettre la demande de monsieur votre époux, il demande à ce que vous vous présenter à la salle à manger, au plus vite.
— Oh...
Delà, j'en conclus qu'il avait bien l'intention de ruiner ma soirée. Il m'exigeait je cite « de me présenter dans les minutes qui suivent au risque qu'il ne vienne en personne m'obliger à le faire ». J'ai dû m'y résoudre, non pas sans montrer mon mécontentement, car cela ne m'enchantait guère et il fallait bien qu'il le sache. Je n'avais pas envie de faire une scène, pas ce soir et surtout pas ici, ça ne serait pas très glorieux de se prendre la tête devant les employées et autre membre du personnel.
Je serrais fermement les files de mol peignoir, soupirant déjà en appréhendant ce qu'il avait en la tête cette fois encore. J'admirai la décoration au passage jusqu'à enfin arriver dans le grand salon puis la salle à manger où il y avait un dîner déjà servi ainsi que des bouteilles de vin. Curieuse, je me mis à m'avancer de plus en plus jusqu'à enfin de le croiser.
