Chapitre 66

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PDV Natsu

Elle s'était bien décidée à me faire galérer et c'était bien ce qu'elle était entrain de faire.
Elle n'avait pourtant rien dit de particulier, mais ses mots eux, étaient parvenus à troubler mon esprit, freinant mon analyse ainsi que ma maîtrise sur la situation, je ne l'aurai jamais laissé partir en temps normal, mais à ce moment-là je n'étais plus celui qui parlait mais plutôt celui qui écoutait.
Lucy... Rachelle... Dragneel !
La première femme qui réussissait à me faire regretter mes propres actes et propos. Elle avait du caractère nul ne pouvait en douter, elle était aussi excessivement rancunière. Elle me reprochait de l'avoir blessé par mes actes et par mes mots, elle me reprochait également de ne pas les avoir reconnus au près d'elle, et surtout de ne pas être venu lui parler, m'excuser...

Je finis par sortir de table moi aussi. J'essayais de me changer les idées parce que je ne tenais plus...
Cela était une mauvaise idée d'être aussi proche d'elle, la plus stupide que j'eus de cette soirée.

Une notification me sort de mes pensées, c'était Lyah.

De Lyah :
> Chéri.

À Lyah :
> Qu'est-ce que tu veux ?

De Lyah :
> Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vu rien que tous les deux, sans elle.

À Lyah :
> Je ne suis pas à Los Angeles et que les choses soient claires, je ne veux plus qu'il y ait quelque chose entre nous.

De Lyah :
> Qu'est-ce que tu as mon amour ? C'est à cause d'elle ?

À Lyah :
> « Elle » c'est ma femme Lyah...

Au bout de quelques heures à rester debout sans rien faire de particulier, je finis par émettre le désir de retourner à la chambre, la discussion avec Lyah m'avait plus que refroidit. Au même moment, il se mit à pleuvoir. La connaissant, j'étais sûre et certain qu'elle ne dormait pas encore.
J'entrais dans la chambre essayant de faire le moindre bruit. J'avais vu juste, elle était assise, contre la vitre, observant la pluie qui s'abattait sur celle-ci. Je la regardais depuis notre lit en m'asseyant sur celui-ci.

— Pas très discret, souffle-t-elle en se décollant de la vitre.

— Je n'avais aucune intention de l'être, avoué-je en m'allongeant.

Elle roulait des yeux puis s'empressa de glisser les rideaux, de sorte à ne pas apercevoir l'extérieur. Elle fit le tour puis disparu à travers l'embrasure de la salle de bain. Quelques minutes plus tard, je la voyais éteindre les lumières de cette dernière puis à s'asseoir sur le lit, occupée à pianoter son téléphone.

— Ce que je donnerai pour voir ce qu'il y a en-dessous de ce peignoir, soufflé-je de nouveau en fixant le plafond.

— Ce que je donnerai pour ne plus à avoir à dormir avec toi, ripostait-elle, ironique.

Je pesta en fermant les yeux. Elle finit par éteindre son téléphone puis à le poser sur l'une des tables de chevets, de préférence celle la plus proche d'elle. Avant de finalement faire de même et d'éteindre les lumières qui éclairaient encore la pièce.

— Bonne nuit, lancé-je dans un soupir.

Elle n'émit aucun son. Elle se contenta de créer de la distance entre nos corps tout en me donnant le dos, ces mêmes corps qui pourtant, réclamaient la chaleur de l'autre.

*

La nuit n'était pas l'une des meilleures que j'avais passé avec elle, mais au moins je l'avais près de moi. J'aimais la regarder dormir, sa petite bouille boudeuse, ça changeait de l'expression de colère qu'elle revêtait à chaque fois qu'on nous nous adressions la parole ; ses lèvres roses, closes... sa respiration calme, j'aimerai entendre les battements de son cœur, j'aimerai l'embrasser ; redécouvrir la douceur de ses lèvres que les miennes avaient fini par oublier. J'aimais aussi cette tenue qui taillait son corps à la perfection, cette nuisette qu'elle n'avait pu me cacher en fin de compte, elle était terriblement sexy dedans.

— Tu comptes me tuer ou quoi ? entendis-je de sa voix fatiguée tandis que son regard marron s'épingla au mien.

— D'une toute autre manière, chérie, répliqué-je, joueur.

— Garde tes pulsions et envies matinales pour toi, je n'ai pas besoin de le savoir, reprit-elle en se redressant.

— Je ne crois pas que cela ne soit dû qu'aux pulsions matinales... mais aussi à comment tu es habillée, me défendis-je en souriant en coin.

— Je n'ai pas envie d'en être témoin-

— Tu en es la cause, sifflé-je en l'examinant du regard.

Je la vis quitter le lit aussitôt, mettant ainsi fin à notre discussion, je souriais, vainqueur de ce début de journée. Toutefois, je la vis de nouveau le faire face.

— Petit-déjeuner à 10h, dit-elle.

C'est toi que je veux manger...

Elle se tourne puis en quelques pas se retrouve face aux rideaux qu'elle ouvre cette fois-ci, laissant la lumière du jour envahir la pièce.

— Alors, mange avec les yeux, répliqua cette dernière en souriant en coin. Parce que tu n'auras pas le droit de me toucher.

Je souriais face à sa remarque, quittant par la même occasion le lit moi aussi. Nous nous rendions tous les deux dans la salle de bain. Elle ne protesta pas ; nous faisions tous les deux notre toilette même si je la regardais plus qu'autre chose. En un rien de temps, nous eurent terminé.

— Bon, je dois me doucher maintenant, elle m'annonce en rangeant tout ce dont elle avait besoin.

— Et ?

— Je n'ai pas spécialement envie que tu me vois toute nue, alors je te prierai de sortir, merci d'avance !

N'ayant pas envie qu'elle soit énervée contre moi ce matin, je sortis sans rien dire de plus. Elle qui était d'une humeur particulièrement « joviale » ; je me contentais d'attendre qu'elle finisse de prendre sa douche.
Quand elle eut terminé, je la remplace aussitôt. J'avais terriblement besoin d'une douche froide.

PDV Lucy

Je me dépêchais de choisir mes vêtements puis de s'occuper de cette routine quotidienne, cette dernière se constituant d'application de crème hydratante ainsi que d'autres, je devais aussi m'occuper de mes cheveux etc. Et tout cela avant de m'habiller, ce qui a fait qu'au milieu de tout cela, il sortait déjà de la douche. Je déglutis en détournant mon regard de son corps.

— Contrairement à toi, je ne t'interdis pas de regarder, ironisa-t-il.

Je roulais des yeux en clôturant cette routine qui n'avait que trop durée. Il ne me restait plus qu'à m'habiller, chose que je ne pus faire car il le faisait lui.

Je lui donnais le dos, refusant d'offrir ce plaisir à mes yeux.
Le son de la porte qui se refermait au bout d'un certain, me fit comprendre qu'il n'était plus dans la chambre, très rapidement je me vêtis. Ensuite, je descendis pour prendre mon petit-déjeuner.

— Bonjour madame, vous êtes rayonnante aujourd'hui ! me complimenta la gouvernante.

— Bonjour Anne, merci, répondis-je, souriante.

— Votre petit-déjeuner est servi, vous devez connaître le chemin maintenant, dit-elle en s'en allant, tout en me faisant un clin d'œil.

Au moment où je rentrais dans la salle à manger, lui voulait en sortir, sur le coup je n'avais vraiment pas compris.

— Désolé, je te prive de ma présence pour ce petit-déjeuner.

Je roulais des yeux en me tenant immobile devant lui, une expression neutre sur le visage.

— J'ai un truc à faire en ville, à tout à l'heure ! finit-il par dire, me collant à lui, puis en m'embrassant la tempe.

Il s'en alla par la suite me laissant là... toujours immobile et étrangement euphorique, souriant malgré moi.
Après quelques minutes, je me décidais d'aller prendre mon petit-déjeuner.

*

Vous aussi vous sentez cette tension entre eux ? 🤭

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant