Mari et femme《 Nalufiction 》

Chapitre 25

PDV Lucy

Karim ce gars en or avait donc disposé et Faydha et moi avions commencé à discuter.

— Je sais que ça ne fait pas longtemps que tu nous as rejoins mais j'aurai un service à te demander, m'avoue-t-elle en me regardant dans les yeux.

— Je vous écoute, dis-je.

— Un défilé sera organisé dans quelques jours et j'aimerai que tu y participes-

— Mais bien-sûr, avec joie ! acquiescé-je aussitôt.

— Attends laisse moi finir aussi, m'arrête-t-elle en riant.

— Ah oui! Excusez-moi

— J'ai énormément de problèmes de santé en ce moment, ce qui fait que je ne pourrais pas être présente pour ce défilé, donc si tu es d'accord, j'aimerai donc que tu prennes ma place le temps d'un défilé, termine-t-elle en baisant là tête.

J'ai d'abord réfléchi avant de dire quoi que ce soit. Déjà que mon propre travail c'est à peine si je le fais correctement alors là en plus du sien et du défilé.

— Pourquoi moi exactement ? répliqué-je à voix basse en baisant cette fois-ci les yeux.

— Je ne sais pas mais je sens que toi, ton respect et ton admiration à mon égard sont sincères, réplique-t-elle en prenant une gorgée de son café.

— Il représente vraiment beaucoup pour moi, je ne t'obliges pas bien évidemment, reprend-t-elle une nouvelle fois.

— Merci d'avoir pensé directement à moi et pas à quelqu'un d'autre, souris-je en la regardant.

— C'est rien, tu es une bonne personne ma jolie.

— Ça me touche, sincèrement. J'accepte avec plaisir votre proposition.

— Non merci à toi.

On se prend dans les bras, puis elle part. Je vais passer dans son bureau quand j'aurai fini pour plus de détails, j'ai tout raconté à Karim (photographe) et à Milly (assistante).

Bref la journée était assez longue et sèche. Je faisais ma dernière séance de la journée je crois bien quand une fille rentre dans la pièce où on se trouvait.

— Mais c'est quoi ce délire ? s'écrit-elle en me regardant de haut puis en regardant Léo le superviseur.

— C'est moi qui devrait être là!

C'est mieux je la calcule pas. On commence à connaître ce genre de fille. Léo essaye de la sortir pour la calmer mais rien n'y faisait elle avait réellement pété les plombs et commençait à dire n'importe quoi dont :

— C'est juste parce qu'elle a de l'argent et qu'elle a épousé un mec riche qu'elle est là, cracha-t-elle en se rapprochant de moi.

Calme toi Lucy...

— Elle n'a rien de professionnel, PROFITEUSE va! cria-t-elle une nouvelle fois.

Ne réagis pas garde ton calme.

— Mais lâche-moi toi! cria-t-elle. Elle va voir elle, ta mère la p*te !

Non là c'est trop.

— Tu parles de tout sauf ma mère espèce de folle, lancé-je en quittant les projecteurs.

Je m'approche d'elle. À ses dires, mon sang ne dit qu'un tour.

— Et tu vas faire quoi hein princesse ?! Retourne dans ton château et laisse les gens normaux gagner leur vie-

— Ta vie tu l'as passe à sucer pour être où t'es alors me parle pas bouffonne!

Mais elle a vu rouge et s'est dégagé de Léo, elle l'a poussé comme l'air, je savais il était pédé ce gars, elle se met devant moi je la regarde, elle me regarde.

— Arrête de me regarder ou je vais te faire mal, dit-elle.

— Pourquoi tu t'affiches comme ça ?

D'un coup elle m'attrape par les épaules et me secoue, je me suis dégagée, je l'ai balayé elle est tombée comme une feuille.

— C'est bon les filles arrêtez ! tonna une nouvelle voix qui venait d'entrer dans la pièce.

— Ouais arrêtez maintenant !

C'est maintenant qu'il parle lui ? J'avais envie de lui dire ses quatre vérités...

— Comprends juste que t'es la crasse et moi la classe. Le talon ça se travaille maintenant t'as fini avec ton cinéma tu dégages avant que je me fâche, dis-je à son égard.

Elle était toujours sur le sol.

La sécurité à ramener votre pote, après m'être retrouvé avec Karim on a pu finir tranquillement puis je suis allée voir Faydha, on en discuté et je sais que ce défilé aura lieu deux fois dans la même semaine, le jeudi et le samedi.

J'ai trop hâte! Surtout de rentrer chez moi et de manger.

*

J'ai dit au revoir à tout le monde puis je suis descendue, Yvann sait déjà que j'ai fini mais il répond pas. Quelques temps après je reconnais l'une de ses voitures venir se garer devant moi.

— Ça va finir par devenir une habitude, dit-il en baissant la vitre du côté passager.

— Moi je ne t'ai rien demandé que je sache.

— Reste tranquille, surtout ferme la et monte! a-t-il soupiré en me regardant.

Il ricane quand il voit que je le toise. Mais continue toujours de me regarder.

— Tu m'as pas regardé ce matin ou quoi ? lancé-je en entrant finalement.

— J'avais pas bien regardé non, dit-il.

Il m'a fait rire ce con, je roule des yeux puis il démarre. On a roulé jusqu'à ce que je n'ai même pas reconnu la route, ça y est faut pas beaucoup pour que je me perde bêtement aussi.

— Tu m'emmènes où ? demandé-je finalement.

— J'ai oublié de finir un truc du coup on va au bureau, m'explique ce dernier en prenant à toute vitesse un virage.

— Ah d'accord, je suis fatiguée dépêche toi s'il te plaît, lancé-je en m'affalant dans le siège.

Je sens son regard sur moi un instant mais il a très vite détourné le regard pour se concentrer sur la route.

On est arrivé et je suis restée dans la voiture, il n'en avait pas pour plus de dix minutes mais ça fait plus d'une heure qu'il est parti.

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Titanerza 🍃