Chapitre 7

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PDV Natsu

Je continuais à la chercher un peu partout dans le parc. Le soleil commençait déjà à décliner, teintant le ciel de nuances orangées et mauves. J'étais sur le point de quitter cet endroit sans plus attendre, lorsqu'un détail me revint soudainement à l'esprit. Elle était blonde, pas brune. Comment avais-je pu oublier ce détail crucial ? J'avais bel et bien croisé une blonde tout à l'heure, mais où exactement ? La fatigue et l'agacement m'embrouillaient les idées. Je détestais vraiment ça, chercher sans rien trouver. Pourtant, je ne pouvais pas abandonner. Pas parce que je tenais à la retrouver, mais simplement parce que je n'avais pas envie de passer un sale quart d'heure avec mon père et le sien. Si ce n'était pas pour ça, je me fichais pas mal de savoir où elle se trouvait.

Je continuai de fouiller chaque recoin du parc, mes pas résonnant sur les allées désertes, ma frustration grandissante. Je marchais depuis au moins une demi-heure, scrutant chaque silhouette, mais aucune ne semblait correspondre à celle que je cherchais. J'appelais de temps en temps la maison pour savoir si elle était rentrée, mais la réponse était toujours la même : rien. Elle n'était toujours pas revenue.

— Oui, Loghan, je rentre bientôt, ne t'en fais pas, entendis-je soudainement, une voix féminine brisant le silence de la soirée.

Cette voix m'était familière.
Elle provenait d'une fille assise sur un banc un peu plus loin. Je décidai de m'approcher pour vérifier.

— Je suis toute seule ici, de quoi tu parles ? disait-elle d'un ton agacé.

Pas de doute. C'était bien elle. Je me sentais partagé entre le soulagement de l'avoir enfin trouvée et la frustration qu'engendrait notre échange. En m'approchant, mes soupçons se confirmèrent. Ses yeux noisettes croisèrent les miens, et je vis la pâlir, dans son regard.

— Il ne mentait pas alors, murmura-t-elle en me fixant, plus pour elle-même que pour moi.

Je n'avais aucune patience pour ce genre de remarques. Tout ce que je voulais, c'était en finir avec cette corvée et rentrer.

— Pourquoi as-tu quitté la maison depuis aussi longtemps ? lançai-je, laissant transparaître une pointe d'énervement dans ma voix.

— Pourquoi es-tu venu me chercher ? répliqua-t-elle en fronçant les sourcils, son ton aussi accusateur que défensif.

— Je n'ai pas le temps de jouer ni encore moins de répondre à tes questions, on rentre, dis-je d'un ton sec, ne voulant pas m'attarder davantage sur cette discussion stérile.

— Je n'ai pas demandé de chauffeur, je peux rentrer toute seule, c'est gentil mais non merci, renchérit-elle d'une petite voix chargée d'arrogance, presque enfantine.

Je la regardai un moment, une vague de frustration montant en moi. Elle m'énervait tellement. Cette fille se comportait vraiment comme une enfant, lorsqu'elle le voulait. Elle ne pesait pas la gravité de la situation, s'il lui aurait arrivé malheur. Heartfilia et Dragneel me sauraient tombé dessus.
Le silence s'installa entre nous, lourd et tendu. Elle ne disait plus rien, et moi non plus. Pourtant, elle finit par le briser.

— Je ne comptais pas faire comme toi la plupart du temps, moi j'allais rentrer, lâcha-t-elle en se levant du banc.

Je sentis une pulsion violente de l'abandonner là et de m'assurer qu'elle y reste, mais pour mon bien, ainsi que le sien, je décidai de garder mon calme. Le ciel, de plus en plus sombre, menaçait d'éclater en orage, à tout moment.

— On en discute à la maison, il ne va pas tarder à pleuvoir, sifflai-je en jetant un coup d'œil au ciel menaçant.

Elle se leva sans rien dire, jetant un dernier regard à son téléphone pour vérifier l'heure. Son visage était fermé, mais finalement, elle céda et se mit à me suivre en direction de la voiture. Le trajet fut court, mais extrêmement silencieux. Elle s'assit du côté passager, les bras croisés, ses yeux fixant obstinément le paysage qui défilait derrière la vitre.

Mari et femme《 Nalufiction 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant