dix-huit

2.3K 64 12
                                    

léa

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

léa.

On entrait dans l'appartement sombre, plongé dans le silence, un certain malaise s'installe en moi. Le fait que Paco ne soit pas là pour nous accueillir me fait prendre conscience que dans quelque temps, je serais à nouveau toute seule, et que cette fois, je ne m'attendrais pas à le revoir le lendemain.

Je retire mes baskets suivis de Mathieu qui se précipite sur mon canapé pour mettre la télévision, je me charge de faire bouillir de l'eau et de préparer la carbonara.

Mathieu — Tu crois qu'ils ont remarquait qu'on était au courant ?

J'entends depuis le salon. On venait de sortir du repas pour l'annonce du futur bébé d'Antoine et Sophie. Honnêtement, je crois qu'on ne ferait pas de bons comédiens avec Mathieu, notre réaction étais peut-être exagéré, mais bon avec l'excitation de tout le monde, je me dis qu'on est passé inaperçu.

— Non. Enfin je n'espère pas. De toute façons vu le monde qu'ils avaient convié, cela m'étonnerait fortement qu'ils se soient concentré sur nous. Notre reconversion professionnelle ne sera pas comédiens.

Mathieu — C'est sûr. il se lève pour me rejoindre dans la cuisine, la télévision en bruit de fond. Tu rends ton rapport demain ? je hoche la tête et attrape une cuillère pour lui faire goûter.

— Ouais. J'ai hâte parce que ça débarrasse, mais en même temps, j'ai peur que ce soit éclaté. C'est bon ?

Mathieu — Parfais. je lui souris et me remets au fourneau. Arrête de te sous-estimée, tu m'énerves quand tu fais ça. J'ai vu ton travail, j'ai pas tout compris parce que madame utiliser des mots que personne ne connaît, mais c'était archi bien.

Il y a l'amitié qui rendre en compte, ça ne compte pas. il allait ouvrir la bouche, mais je lui tends les assiettes. File mettre la table. Que tu fasses au moins ça.

Il me donne une pichenette dans le front avant de ricaner et de partir en courant.

Quel gamin.

Mon genou tremblait tout seul sans que je puisse l'arrêter, j'avais l'impression que je n'avais plus le contrôle sur mon corps, je menais sans même m'en rendre compte mes ongles à ma bouche, mes ongles qui me faisaient qui marque dans le creux de ma main, et mes dents mordait l'intérieur de ma joue.

Assis dans l'amphithéâtre, j'attendais Alexia et Maël. On c'étaient donner rendez-vous plutôt pour se montrer nos travaux. En réalité, j'avais juste besoin de validation d'un œil extérieur, parce que Mathieu, je sais qu'il me dit que c'est parfais seulement, car on est meilleur pote. J'avais même eu droit à une morale en plein milieu de la nuit. Le fait que je dois prendre plus confiance en moi, accepter de recevoir des compliments, et tout le tralala.

𝐛𝐞𝐡𝐢𝐧𝐝 𝐭𝐡𝐞 𝐜𝐥𝐨𝐮𝐝𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant