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léa.
Alors que je m'installe derrière le volant, je ressens un mélange de nervosité et de détermination. Les pensées se bousculent dans ma tête, les doutes tentent de s'infiltrer, mais je les chasse rapidement. Le moteur vrombit, prêt à me propulser vers l'inconnu. Je prends une profonde inspiration, rassemble tout mon courage et tourne la clé dans le contact. Les premières notes d'une chanson de baby de Justin Bieber résonnent dans l'habitacle, me donnant un regain de confiance.
Je regarde Mathieu qui chante les paroles tout en me regardant dans les yeux, je détourne mon regard du sien les joues rouges. Ethan ne parle pas, il regarde juste le paysage nocturne défilé sous ses yeux. J'ai un pincement au cœur quand je pense qu'il a appris que très récemment mon existence et après, ils disent vouloir reprendre contact avec moi.
J'hallucine.
On s'arrête dans un pavillon charmant et Ethan descend de la voiture avant même que je coupe le contact. Je lance un regard à Mathieu qui attrape ma main avant de déposer un baiser sur celle-ci. J'inspire puis sort suivi par le blond qui s'empresse de venir à côté de moi. Je m'avance vers la maison et à peine un pied dans le jardin que deux adultes sorte de la maison pour ce précipite sur le brun.
Evangeline — Plus jamais tu ne fais ça Ethan ! Il t'est passé quoi par la tête ? la mère le prend dans ses bras, caressant le haut de son crâne, avec amour, tendissent que je l'es regarde avec émotion. C'est la première fois que je vois leur visage. Merci Léa et jeune homme.
Mathieu — Mathieu.
Joseph — Merci Léa et Mathieu. on hoche la tête alors que je commence avoir les mains qui tremblent. Mathieu pose une main dans le bas de dos et me rapproche de lui. Vous voulez boire quelque chose ?
Evangeline — Cela nous ferait plaisir, vraiment plaisir.
J'essaye de voir s'ils sont sérieux ou non ? Je rigole amèrement tandis que Mathieu me colle un peu plus à lui. Je leur lance un regard empli de colère, mes yeux flamboyants de rage. La mâchoire serrée.
— C'est une blague ? dis-je en plein milieu du jardin. On va faire comme si de rien n'était ? Comme si on venait de manger ensemble le midi ? C'est n'importe quoi ! ma voix devient un grondement rempli de ressentiment. Vous savez quoi ? Je vous déteste tellement ! Vous avez gâché ma vie et vous savez pourquoi ? C'est ça le pire ! Parce que je me suis toujours posé la question de savoir si c'était moi le problème. J'ai toujours cherché la source de mon malheur, de pourquoi vous m'avez abandonné ! les souvenirs douloureux remontent à la surface, provoquant une explosion d'émotions. Plus jeune, pendant que je me faisais trimbaler de foyer en foyer, je me disais que vous étiez des agents secrets, et que vous m'aviez abandonné pour me protéger ! Je me suis dit, peut-être, que finalement, vous étiez des drogués, et que vous vouliez simplement une belle vie pour moi ! ma voix se brise, mais ma colère reste palpable. J'ai voulu mettre fin à mes jours, parce que je pensais que c'était moi le problème, encore une fois. Et finalement, quand je vous regarde, j'ai compris que c'est vous le problème ! les larmes de frustration et de douleur coulent le long de mes joues, mêlant leur amertume à ma rage dévastatrice. Alors non, nous n'allons rien boire ensemble. Ni plus rien, n'essayer plus de me contacter parce que... vous êtes mort pour moi. j'attrape la main et de Mathieu et nous commençons à partie vers ma voiture.
