léa.
~ Tu rentres quand ? assise sur mon canapé, mon chignon en frac et les joues humides. Ça fait six mois bientôt.
C'était sans doute la question que je posais le plus à chaque appels. La question qui à chaque fois nous crée des différents.
~ Honnêtement, je ne sais pas choupinette.
Ma tête partait en arrière et mes ongles s'enfonçaient dans la paume de ma main. Je savais bien que le travail de mon grand-père a toujours étais le plus important, mais je crois que j'avais espérée qu'avec le temps, il se serait lassé, mais au contraire. Ça, c'est renfoncé plus que je l'aurais imaginé.
~ Mais tu manques à Paco. dis-je pour essayer de le faire culpabiliser. Et à moi aussi beaucoup.
Papi ~ Je sais Léa, mais j'ai encore plein de chose à voir, et j'ai encore beaucoup d'endroits à découvrir en Afrique. Imagine les animaux que je vais rater si je rentre sur Paris. Et puis il ne doit pas s'ennuyer avec toi Paco, et même avec Mathieu ou les garçons.
De toute façon ça servait à rien de discuter avec lui, il était borné sur l'idée de rester là-bas. La zoologie, c'est plus qu'une passion pour lui, c'est toute sa vie, même sa petite-fille n'a plus aucun intérêt. Je sais que depuis que je suis en âge de comprendre, il m'a toujours introduit à son métier, bien sûr, j'étais captivé quand il me racontait ses aventures dans la jungle. Mais je n'ai jamais eu l'idée de faire de la zoologie, surtout quand j'ai vu l'état de ma grand-mère à chaque fois qu'il partait.
Et je crois que je l'ai vraiment déçu quand j'ai décidé de me lancer dans la communication. Et à partie de ce moment que je n'ai plus compté pour lui.
~ D'accord, faut-faut que j'y aille.
Papi ~ Moi aussi, on m'attend pour manger. mes yeux crachent des gouttes d'eaux. Oh et ne m'appelle pas les trois prochaines semaines, je suis en expédition pour un documentaire.
~ Ok mais-
Papi ~ À bientôt choupinette, fais attention à toi et passe le bonjour aux garçons. il raccroche avant même que je puisse lui dire au revoir.
Je regarde l'écran de mon téléphone avant de sangloter doucement. Je suis même prise de tremblement léger au niveau de mes mains. Il ne sait pas dans quelle état, je me mets après nos appels. Parce que moi, je m'inquiète réellement, malheureusement les conditions médical en Afrique ne sont pas les mêmes qu'en France et s'il venait à lui arriver malheur, je crois que je ne tiendrais pas. Il ne me reste plus que lui et Paco.
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𝐛𝐞𝐡𝐢𝐧𝐝 𝐭𝐡𝐞 𝐜𝐥𝐨𝐮𝐝𝐬
Fanfiction𝓅𝓁𝓀 : 𝚟𝚘𝚕𝚞𝚖𝚎 𝟷, léa et mathieu " 𝑰𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒊𝒕, 𝒆𝒕 𝒋'𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒊. 𝑬𝒕 𝒋'𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒎'𝒆𝒏𝒅𝒐𝒓𝒎𝒊𝒓 𝒆𝒏 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒊. 𝑬𝒕 𝒑𝒖𝒊𝒔, 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒎𝒂𝒕𝒊𝒏, 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒋'𝒎𝒆 𝒓𝒆́𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒓�...