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mathieu.
— Quoi
Léa — Oui, il vient de me dire qu'il passe te chercher pour que vous alliez quelque part. Je déglutis et pince mes lèvres. Ça va, mon cœur, tu as déjà partagé des moments avec mon grand-père.
Je hoche la tête alors qu'elle embrasse mon front avant de partir de la chambre pour me laisser me préparer. La seule chose que Léa n'a pas comprise, c'est qu'avant, j'étais seulement ami avec sa petite-fille, et à l'heure d'aujourd'hui, on fait carrément plus que s'embrasser. Je me lève pour me diriger vers le placard, mais je reste devant sans savoir comment m'habiller. Est-ce que je dois l'impressionner et mettre un costume, ou y aller en mode détente comme à chaque fois ?
— Bébé ?! Je ne me prends pas la tête au moins, et quelques secondes plus tard, elle arrive en trottinant. Je mets quoi ?
Léa — Un jean avec un pull. Je hoche la tête et attrape un jean de couleur bleu avec un pull simple de couleur noir. C'est très bien comme ça. Tu connais mon grand-père, ne stress pas.
— Je ne stresse déjà pas. Elle rigole et s'approche de moi pour déposer un baiser sur ma joue avant de me laisser de nouveau seul. Bien sûr que non, je ne stresse pas, ça va aller.
Je saisis rapidement mes affaires et me dirige d'un pas déterminé vers la salle de bain. Je me brosse les dents avec célérité, pressé d'enchaîner avec une douche rapide, évitant de prendre autant de temps que d'habitude. Je ne peux me permettre d'être en retard, d'ailleurs. Je savonne mon corps ainsi que mes cheveux et leur couleur un peu douteuse. Faut que je refasse une couleur dans les prochains jours, ça va plus.
J'enroule une serviette autour de mon bassin et secoue mes cheveux pour faire tomber les gouttes d'eau. Une fois prêt, je jette un dernier coup d'œil dans le miroir, ajustant quelques mèches rebelles, et je souffle un bon coup. Je sors de la salle de bain et me rapproche du salon où j'entends des voix surtout celle de Léa.
Léa — Je te connais, tu n'as pas intérêt à lui faire ton petit speech. Tu connais Mathieu depuis longtemps, tu sais qu'il ne fera jamais de mal...
Marius — Oui, choupinette, je le sais. J'ai droit quand d'aller quelque part avec le copain de ma petite-fille.
J'entre dans le salon et ils me regardent tous les deux alors que je m'avance en récupérant ma sacoche pour ensuite faire la bise à Marius, qui place sa main sur mon épaule.
Marius — On y va, mon grand ?
J'hoche la tête alors qu'il embrasse le front de Léa avant de partir vers le hall. Elle attrape ma main et me tire vers elle pour embrasser mes lèvres, ce qui me déclenche un sourire.
