treize

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léa

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léa.

Mes doigts effleurent les touches de mon ordinateur sans qu'un mot n'arrive à sortie de mon esprit. D'habitude les mots me tous seuls, mais aujourd'hui c'est comme s'il avait pris congé. J'avais fermé la porte du bureau dans lequel Oliver et Antoine m'avais admirablement attribuée. Depuis mon arrivée tôt ce matin, je m'étais enfermée pour ne pas être dérangée, c'était le seul endroit où je savais que je ne serais pas embêtée par les garçons ou même les notifications de mon téléphone.

Mon esprit était embrouillé depuis le moment avec Mathieu dans la voiture, pour certain cela paraît anodin parce que j'étais encore dans l'euphorie de mon copain : de notre mise en couple. Mais pour moi, c'est étrange, je n'est jamais ressentie ça alors que je connais Mathieu depuis cinq ans, même si encore aujourd'hui, je ne nie pas que mon meilleur ami a un certain charme qui en fait tomber plus d'une. Mais ce qui me trouble le plus c'est que ses " papillons " sont les mêmes quand les lèvres d'Alexandre touchent les miennes.

Alors pourquoi ce sont, ils éveillent ?

Je pose mes mains sur mes tempes et les masses essayant de faire redescendre la tension qui monte en moi. J'observe une nouvelle fois mon rapport sans être contente de sa rédaction. Je n'avais cessé de supprimer, de recommencer, de supprimer et de recommencer encore sans que cela me satisfaite que je m'étais mise à pleurer. J'étais ridicule.

Je lève la tête vers l'horloge en face de moi pour me rendre compte qu'il est plus de midi et que je ne suis même pas partie en pause. Tant pis de toute manière mon appétit n'était au rendez-vous.

— Wesh ma gueule ! je sursaute quand la porte s'ouvre en grand, claquant contre le mur derrière elle. Oh merde pardon, j'voulais pas.

Je regarde mon ami qui me tourne le dos pour ferme la porte derrière lui. Finalement mon calme n'avait qu'été courte durée, mais au moins, je pourrais penser à autre chose. Je me lève et embrasse sa joue tandis qu'il s'assoie sur l'une des chaises en face de moi. Je pose mes fesses contre le rebord de mon bureau, et croise mes bras sur ma poitrine.

Marcel — Ça va ma reus ? Ta archi pas l'air dans ton assiette. je ne résiste pas et laisse mes larmes couler le long de mes joues. Le blond se lève rapidement et encercle ses bras autour de mes hanches pendant que je passe mes bras autour de son cou. Léa, qu'est-ce qu'il y a ?

— Ri-rien, je suis fatiguée, c'est tout. je l'entends ricaner.

Marcel — Et moi j'suis la reine d'angleterre aussi. je souris et m'accroche un peu plus à lui. Raconte-moi.

— Je n'arrive pas écrire mon rapport de stage. Il y a aucune phrase qui me paraît être assez bien, ou même les mots que j'emploie. J'ai l'impression d'être bonne à rien.

𝐛𝐞𝐡𝐢𝐧𝐝 𝐭𝐡𝐞 𝐜𝐥𝐨𝐮𝐝𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant