trente-six

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léa

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léa.

~ Mathieu, la prochaine fois que je te vois, je te brûle. Espèce d'idiot, tu aurais pu me prévenir que tu ne pouvais pas venir me chercher. J'ai attendu trente minutes pour finalement rater le bus et devoir marcher jusqu'au métro, puis marcher jusqu'à l'appartement. Alors surveille tes arrières.

Je raccroche la messagerie, et j'atteins la dernière marche et me retrouve devant la porte. J'essaie de l'ouvrir, et soupire pour la cinquième fois de la journée avant d'attraper mes clés pour les enfoncer dans la serrure. Apparemment la journée de merde continue mais si à la rigueur ce n'était que ça, mais j'ai tellement mal au ventre que je n'ai qu'une seule envie, c'est de rentrer dormir avec une bouillotte. Je passe ma langue sur mes lèvres et entre dans l'appartement plongé dans le noir, je cherche l'interrupteur et éclaire les lieux.

— SURPRISE !

Je sursaute et recule jusqu'à toucher le mur derrière moi. Je cligne plusieurs fois des yeux et déglutis en voyant tout le monde chez moi avec "joyeux anniversaire" écrit derrière eux. J'ai quelques secondes de confusion, puis je réalise que c'est mon anniversaire. Comment ai-je pu oublier ça ? Qui oublie son propre anniversaire ? Un sourire se glisse sur mes lèvres et mon blond est le premier à s'approcher de moi. Je passe mes bras autour de son cou et glisse ma tête à l'intérieur. Il dépose ses mains sur la chute de mes reins et pose de légers baisers sur mon crâne.

Mathieu — Bon anniversaire bébé.

— Mer-je le pousse de moi et appuie sur son torse. Tu m'as fait poireauter trente minutes et tu crois que ça passe « un joyeux anniversaire bébé ? » il rigole et me rapproche à nouveau de lui pour embrasser mes lèvres.

Ormaz — Y'a la chambre un peu plus loin.

Mathieu — Ferme-la ! je secoue la tête avec un sourire. J'te préparais ta surprise, c'était fait exprès.

— Ouais ouais j'ai un barbecue à faire plus tard.

Il fronce les sourcils avant que je m'écarte de lui pour faire la bise aux garçons. Ils me prennent chacun dans leurs bras, me disant doucement à l'oreille soit de petits « je t'aime ma reus » ou alors des « merci d'être dans ma vie ». Mais comme je ne le répéterai jamais assez, je les remercie d'être entrés dans ma vie.

Au même moment mon grand-père entre dans ma vision. J'ai un moment où je ne veux pas me faire de faux espoirs. Mais quand il ouvre ses bras, j'y cours presque, un grand sourire aux lèvres.

Papi — Ma choupinette ! Bon anniversaire.

— Mais-mais je pensais que tu ne pouvais pas venir ce mois-ci ?

𝐛𝐞𝐡𝐢𝐧𝐝 𝐭𝐡𝐞 𝐜𝐥𝐨𝐮𝐝𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant