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Mathieu.
— Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire MATHIEU ! je me réveille brusquement et distingue une silhouette à côté de moi avec un cupcake et une bougie sur le dessus. Je frotte mes yeux et remarque Léa, un grand sourire aux lèvres, j'vais la niquer. Bon, tu souffles ou non ? La cire va tomber sur le gâteau.
Et en plus, elle a le culot de m'engueulait ?
— Tu te fous de ma gueule ? Frère, il est... j'attrape mon téléphone et remarque qu'il est minuit pile. C'est minuit.
Léa — Oui, mais c'est ton anniversaire. je secoue la tête et m'assois pour attraper le gâteau pour souffler dessus. Ce n'est pas aussi violent qu'un seau d'eau sur la tête.
Avec Léa, on a une sorte de tradition. Chaque année à notre anniversaire on a le droit de faire une crase à l'autre. L'année dernière, j'lui ai renversé un seau d'eau glacée sur la tête à minuit pile. Mais y'a des règles quand même. Interdiction de refaire la même crasse à l'autre, il faut innover. Je souffle sur ma bougie et Léa m'applaudir avant de m'embrasser la joue.
Léa — Mange-le avant que je le fasse, j'ai laissé les autres chez moi. je fronce les sourcils et croque dans le cupcake. Alors, il est bon ?
Je mâche le gâteau, mais rapidement, je sens que quelque chose cloche. Je commence à avoir la bouche en feu. J'aurais dû m'en douter. Une si gentille attention le jour de mon anniversaire, c'est suspect.
Léa — C'est assez épicé ? je lève mon pouce, le visage rouge, elle n'y est pas aller de main morte sur le piment. Je vois bien sûr son visage qu'elle est fière d'elle. C'est pour avoir racontés aux garçons pour moi et Alexandre. Mais ça ne va pas la tête ?
— C'est plutôt ma-ma gorge qui me brûle.
Elle me tend une bouteille de lait que j'attrape pour boire un grand coup. Wouah mon gosier s'apaise instantanément quant à Léa, elle rigole à en perdre haleine. Je pose la bouteille par terre et je me jette sur elle et lui chatouille les côtes. Je suis au-dessus d'elle et ses rires résonnent dans ma chambre. Ils font échos, ce qui m'empêche de me concentrer sur elle. Son rire me fait devenir con.
— Comment t'es entrée ? elle sourit et enroule ses bras autour de mon cou.
Léa — Maude. Heureusement qu'elle a le sommeil lourd. on rigole et je détaille son visage ; ses légers yeux en amande, ses cils noirs et long et sa bouche. Je détaille du contour de ses lèvres me fond vrillé. Quand je relève les yeux vers elle, elle me sourit et retire ses bras. Aller, lève-toi, tu m'écrases.
Ouais pique un peu. On aurait pu s'embrasser, mais elle m'a recalé fort. Léa vient de me faire comprendre que je ne l'intéresse pas. Et j'avoue ça fais mal.
