Chapitre 29

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Beverly avait extrêmement froid. Elle se trouvait dans l'obscurité la plus totale, effrayée. Elle criait pour qu'on la sorte de là, mais personne ne répondait. Elle sentait ses forces l'abandonner tandis que le froid lui brûlait les muscles. Ses paupières devenaient de plus en plus lourde pourtant elle essayait tant bien que mal de les ouvrir. Elle ne voulait pas mourir, non, elle ne pouvait pas. Elle avait encore tellement de choses à fuir. Dans un dernier élan de force, elle hurla le prénom de la seule personne qui pouvait la sortir de là.

– Adryan !!!

– Je suis là chaton, je suis là !

Beverly ouvrit les yeux, le souffle court et tomba nez à nez avec les yeux marron de l'italien. Elle observa autour d'elle et reconnue la chambre de son appartement.

– Tu as fais un cauchemar.

Il poussa une mèche de ses cheveux, collé à sa joue par la sueur derrière son oreille. Beverly se redressa.

– Je... j'étais là-bas, dans cette chambre froide et...

Sans lui laisser le temps de continuer, Adryan plaqua ses lèvres contre les siennes. Beverly parut surprise avant de répondre à son baiser. Toute ses craintes, ses peurs s'évanouirent.

– Chut, c'est fini maintenant, tu es avec moi. Répondit Adryan lorsqu'ils se séparèrent.

Beverly lui sourit timidement. Elle ne l'avait pas observé depuis longtemps et sa beauté la frappa à ce moment là. Ses boucles brunes retombaient sur son crâne, ses yeux marron la fixait et le sourire sur ses lèvres faisait ressortir ses fossettes. Elle attrapa son visage entre ses deux mains et murmura.

– Je t'aime.

Adryan prit sa main et déposa un tendre baiser sur le dos.

– Je t'ai préparer quelque chose à manger et je t'ai fais couler un bain.

Beverly fit la moue. Elle se renifla le dessous de bras.

– Je sens si mauvais que ça ?

Adryan éclata de rire.

– Ne dis pas n'importe quoi, viens avec moi chaton.

Il passa un bras derrière son dos et l'autre sous ses genoux pour la porter. Beverly se blottie contre lui et le renifla discrètement. Il sentait le citron comme d'habitude. Elle se sentait tellement bien, comme si tout était fini, que maintenant ils avaient droit à une nouvelle vie ensemble. Pourtant elle savait que ça ne faisait que commencer.

Adryan la conduit dans la salle de bain où une délicieuse odeur de fleurs se dégageait. Des bougies parfumées étaient allumés tout autour de la baignoire. Cette petite attention toucha sincèrement Beverly.

– Tu as fais ça pour moi ?

– Bien sûr.

Il la déposa sur le sol sans pour autant la lâcher.

– Je ne vais pas tomber tu sais ? Je ne peux juste pas bouger la jambe à cause de la douleur mais je pense que je peux encore tenir debout.

– Je ne veux pas que tu force sur ta jambe. Ça pourrait compliquer les choses.

Beverly posa ses mains sur son torse.

– Ça va chaton, je suis une adulte.

Elle repoussa doucement Adryan qui la lâcha. La douleur d'être sur sa jambe lui coupa le souffle. Ça se voyait sûrement à son visage qu'elle souffrait parce que Adryan fronça les sourcils.

– C'est ce qui arrive lorsqu'on est aussi têtue.

Il passa son bras autour de son cou pour la soutenir et l'aida à s'asseoir sur le rebord de la baignoire. La jeune femme se massa doucement la jambe qui commençait à être moins douloureuse.

– Tu vas arrêter de me désobéir ? Gronda gentiment Adryan.

– Je refuse d'être un fardeau pour toi. S'énerva-t-elle, je ne veux pas que tu me traites comme si j'étais handicapée.

Adryan s'accroupit pour être à sa hauteur.

– Ne dis pas ça Beverly, tu ne seras jamais un fardeau pour moi! En plus ça me plaît de m'occuper de toi.

Pourtant elle n'était pas convaincue.

– Tu es sûr que Carla n'est pas enceinte ?

Les traits d'Adryan se durcirent.

– Oui! Je vais te le répéter combien de fois ?! Tu ne me fais pas confiance ?!

Elle regretta automatiquement sa question.

– Si!! Je te fais confiance ! Je suis désolée, ne t'énerve pas s'il te plaît.

Elle prit sa main dans la sienne, Adryan se redressa.

– Ça ne sert plus à rien de parler de cette femme.

Pourtant quelque chose lui disait que c'était pas la dernière fois qu'elle entendait parler d'elle.

– D'accord, tu m'aides à me déshabiller ?

Adryan lâcha sa main pour saisir le bas de sa robe. Beverly leva les bras et se redressa légèrement pour lui permettre de faire la faire glisser le long de son corps. Puis il saisit sa petite culotte. Son simple toucher embrasa sa peau. Il la fit glisser le long de ses jambes. Beverly sourit et se glissa délicatement dans la baignoire moussante. Adryan se dirigea vers la porte. La jeune femme paniqua

– Adryan, ne me laisse pas seule s'il te plaît !

Il se tourna vers elle et sourit.

– Je ne compte pas le faire.

Il ferma la porte, éteignit la lumière et revint près d'elle. Seule la lueur des bougies éclairait la pièce. Adryan s'accroupit de nouveau à sa hauteur.

– Je veux que tu te détende et que tu ne penses à rien.

Beverly sourit et se redressa pour lui voler un baiser. Adryan dégagea ses cheveux de son visage. Il avait l'impression d'avoir comblé le vide au fond de son être. Ils se séparèrent à bout de souffle et Adryan s'assit sur le bord de la baignoire. Beverly posa sa tête sur ses genoux.

– Comment tu fais pour que ta cuisine soit aussi délicieuse ? Soupira Beverly qui venait de finir son assiette.

– J'y ajoute un ingrédient spécial. Répondit Adryan en buvant une gorgée de son vin blanc.

– Et qu'est-ce que c'est ? Sourit Beverly.

– De l'amour. Répondit Adryan.

Elle éclata de rire et but une gorgée de vin également.

– Je ne te pensais pas aussi sentimental. rigola-t-elle

Adryan fit tourner son verre dans sa main.

– Mamma disait toujours que si ce n'est pas cuisiné avec amour, alors ce n'est pas de la nourriture italienne.

Beverly sourit tristement. Elle leva son verre.

– Trinquons !

– À quoi?

– À la femme exceptionnelle qu'elle a été, à la mère extraordinaire et a la belle mère géniale que j'ai eu la chance de connaître ! Trinquons également à notre amour.

Adryan sourit. Il cogna doucement son verre contre le sien.

– Santé.

– Santé.

Il déposa un baiser sur ses lèvres. Et ils burent d'un trait leur verre. Et les déposa sur la table.

– Maintenant je vais te faire l'amour toute la nuit.

Beverly éclata de rire tandis qu'il la hissait déjà sur son épaule comme un sac à patate.



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Désolé de ne pas être régulière dans les publications. Je prépare le bac et des fois je n'ai pas le temps ou pas d'inspiration pour écrire. Merci à ceux qui continuent de suivre l'histoire malgré tout.

— Bisous Paule.❤️

Beverly tome 2 : La vengeance du parrainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant