Chapitre 36

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Après avoir survolé la ville en hélicoptère, Adryan se posa dans la cour d'une villa que Beverly n'avait jamais vu. Après, elle se doutait qu'il devait posséder des tas de propriétés. Cependant, c'était tout de même risqué. Interpol devait avoir toutes les informations sur les propriétés d'Adryan. Lorsque l'italien arrêta l'hélicoptère et enleva son casque, elle fit de même.

– C'est une de tes propriétés ? Demanda Beverly.

– Oui, répondit Adryan en détachant sa ceinture de sécurité.

Il descendit et contourna l'engin pour rejoindre Beverly et enlever sa ceinture de sécurité.

– Mais Interpol ? Je suppose qu'ils connaissent toutes tes propriétés et ils vont fouiller chacune d'entre elles.

– Ne t'inquiètes pas, sourit-il, elle n'est pas à mon nom. Interpol ne connais qu'une infime partie du patrimoine de ma famille.

Il passa sa main derrière son dos et une autre derrière ses genoux pour la porter avant d'ajouter :

– De plus, nous allons rester qu'une nuit. Je ne veux pas prendre de risques en restant longtemps à New York. Tu as trop forcé sur ta jambe aujourd'hui, tu as mal?

– Juste un peu.

Beverly se blotti sur le torse d'Adryan et renifla son odeur citronée tandis qu'il marchait jusqu'à la porte. Arrivée devant, il déposa son doigt sur une sorte de détecteur d'emprunte. Celui-ci devint vert et un petit compartiment s'ouvrit. Il récupéra le trousseau de clés.

– C'est super sécurisé, sourit Beverly.

– c'est une maison construite pour les cas comme celui-ci. Cette villa est sécurisée au maximum et la seule façon de s'y rendre, c'est par hélicoptère.

Il ouvrit la porte. Une odeur de renfermé se dégageait de la maison. Elle était plongée dans le noir totale. Adryan referma la porte et activa l'interrupteur. La pièce s'illumina par un magnifique lustre accroché juste au milieu. La décoration lui rappelait le manoir de la famille Da Valle en Sicile.

– C'est ton grand père qui l'a construit ?

– En effet, il était attaché aux traditions sicilienne, toute la décoration reviens de là-bas.

Ils traversèrent le salon et montèrent les escaliers en marbre doré au fond de la pièce. Il menait à un long couloir  agrémenté de quelques portes. La villa n'était pas aussi grandes que les autres demeures d'Adryan. Elle semblait contenir le strict minimum. Adryan ouvrit la première porte qui donnait sur une chambre de taille moyenne avec une salle de bain. Elle n'était même pas décorée. Elle ne contenait qu'un lit à baldaquin et une grande armoire double. Les murs blancs apportait de la pureté à l'ambiance.

Adryan allongea doucement Beverly sur le lit.

– Merci, dit-elle.

Ils se regardèrent quelques secondes sans rien dire. Le coeur de Beverly se mit à battre rapidement. Elle était là, avec l'homme qu'elle aime. Après tout ce temps à penser qu'il était mort, qu'elle ne le reverrai jamais. Beverly se redressa et posa sa main sur la joue d'Adryan qui fronça les sourcils.

– Je veux que tu saches que je t'aime à en mourir. À aucun moment, mon cœur n'a cessé de battre pour toi. Même quand je croyais que tu étais mort, je t'aimais encore de toutes mes forces.. je trouve que les mots sont bien trop faible pour te dire à quel point, je t'aime Adryan Da Valle.

Adryan sourit et posa sa main sur celle de Beverly. Il l'a ramena à sa bouche et déposa un baiser sur l'alliance qu'il lui avait mis.

– Si tu ne peux pas l'exprimer avec des mots chaton, exprime le avec ton corps.

À peine sa phrase terminée qu'il s'empara des lèvres de la jeune femme avec ardeur. Beverly se sentit trembler de désir. Elle déboutonna rapidement sa chemise et l'enleva avant de passer sa main dans ses cheveux. Adryan grogna contre ses lèvres. Sa main descendit le long de sa peau bronzée et tatouée. Ils ressentirent tout les deux cette décharge électrique qui confirmait qu'ils avaient fait le bon choix. Adryan délaissa ses lèvres. Il retira rapidement sa robe et se mit à embrasser chaques parcelles de sa peau. Beverly s'impatienta, son corps le réclamait là maintenant. Elle brûlait de désir.

– A.. Adryan, je veux te sentir en moi, là maintenant.

L'italien sourit, amusé.

– Tu es pressée aujourd'hui chaton, mais bon, tes désirs sont des ordres.

Il retira sa culotte avant de se déshabiller complètement à son tour. Adryan passa ses mains autour de la taille de Beverly et la tira contre lui.  Beverly mit sa jambe sur son épaule et laissa celle où elle avait mal sur le lit. Adryan s'enfonça lentement dans la jeune femme qui râla de plaisir. Il commença par de doux va et vient avant d'accélérer brutalement. Beverly gémissait de complaisance.

– J'adore te voir comme ça, grogna Adryan.

Au bout de longues minutes de plaisir, la jeune femme sentit ses jambes trembler. Une immense sensation de bien être l'envahit. Elle crû perdre la tête. Perdre la tête pour son seul et unique amour.
Adryan la rejoignit peu de temps après dans son orgasme.
Il s'allongea à côté d'elle et murmura.

– Tu as été parfaite comme d'habitude chaton.

– Pas autant que toi.

Il l'a tira contre lui et la prit dans ses bras, avant de s'en dormir tout les deux, épuisée par cette nuit.


Adryan se réveilla à l'aube  à cause d'un cauchemar. Ses années de guerres refusait de le laisser tranquille. Il observa Beverly qui dormait profondément à côté de lui. Doucement, il ouvrit le tiroir de la table de nuit et prit le téléphone qui s'y trouvait. Adryan quitta la chambre et alluma l'appareil une fois dans son bureau. Il y avait tout ses contacts. Il composa l'un d'eux.

L'homme répondit presqu'aussitôt.

– Je me doutais que que tu ne dormais pas, Nino.

– Et moi j'attendais ton appel avec impatience, rigola l'italien à l'autre bout du fil. Alors ? Le moment est arrivé ?

– Le moment est arrivé. Je te remercie d'avoir surveillé Antonio depuis tout ce temps.

– Je l'ai fais avec plaisir.

– Tu es sans aucun doute mon ami le plus loyal, je t'en remercie.

– Il n'y a pas de quoi parrain. Il est temps que tu reprennes ta place à la tête de la Cosa Nostra.

– Je suis de retour, sourit Adryan.

Beverly tome 2 : La vengeance du parrainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant