Beverly tome 2 : La vengeance du parrain

Chapitre 32

Perdu dans ses pensées, Adryan observait le paysage défiler à travers la vitre de la voiture. Maintenant que son esprit n'était plus focalisé sur Carla, il se tournait vers Isaiah. Est-ce que ce dernier profitait de son absence pour tenter de séduire Beverly ? Cette pensée lui faisait bouillir les veines. Si son ex camarade de bataillon tentait quelque chose, il le tuerait lui aussi.

– On est dans une voiture de sport ou dans un escargot ? Râla-t-il.

– Je respecte la limitation de vitesse. Je suis trop radin pour payer une amende à ces imbéciles de policiers. Rétorqua Tutti excédé.

Adryan poussa un juron en italien lorsqu'il aperçu de l'autre côté de la route, une bijouterie.

– Arrête toi là! Dit-il à Tutti.

Celui-ci fronça les sourcils tandis que Federico demandais déjà sur un ton moqueur :

– Pourquoi, il y a encore trente secondes tu demandais qu'on accélère pour aller rejoindre ta dulcinée, je suppose.

– Il y a une bijouterie là. Je veux acheter une bague. Répondit calmement Adryan.

Tutti s'arrêta brutalement, projetant Federico contre la boîte à gants.

– Tu es malade ? J'ai failli m'éclater la tête contre le pare brise ! Grogna l'italien.

– C'est une urgence !

Tutti fit marche arrière et quitta la route qui heureusement était presque déserte. Il conduisit jusqu'au parking de la bijouterie et se gara.

– Voilà on est arrivés ! Tu as intérêt à acheter la plus belle bague de la boutique ! Beverly mérite le meilleur !

– Je le sais, répondit Adryan en ouvrant la portière, attendez moi ici, je reviens.

– Il est trop chou Federico, sourit Tutti en enlevant sa ceinture.

Federico fit de même et sourit.

– Tu rêve si tu crois qu'on ne va pas venir t'observer pendant que tu choisis des bagues, neveux de savoir si ça va lui plaire ou non.

– Je ne suis pas nerveux. Dit-il sur un ton froid.

– Ouais c'est ça, se moqua son meilleur ami.

Adryan roula des yeux tandis qu'ils descendaient tout les trois de la voiture. Ils se dirigeaient vers la boutique et Adryan poussa la porte vitrée. Une douce lumière rose émit par un néon donnait une ambiance romantique à la pièce. Une femme dernière le comptoir ou était exposé les bijoux, environ la vingtaine griffonait sur un petit carnet, des écouteurs dans les oreilles. Elle retira ses écouteurs et posa ses yeux bleus sur les trois hommes. Adryan y décela de la méfiance. Évidemment, ce n'était pas très rassurant de voir des hommes d'au moins 1m90, tatoué de la tête aux pieds.

– È carina questa bambolina (Elle est mignonne cette petite poupée) Sourit Tutti.

Adryan roula des yeux et s'approcha du comptoir. La jeune femme recula instinctivement. Il observa la vitrine où était exposé des colliers en diamant, des bracelets en argent.

– Je cherche une bague de fiançailles. Lança Adryan.

La jeune femme prit une profonde inspiration.

– Quelle genre de bague recherchez vous ?

– Qu'est-ce que vous me proposez ?

– Quel est votre budget ?

Adryan observa la pièce.

– Je pourrais acheter votre boutique avec tout les bijoux qui s'y trouvent. Ainsi que vous.