Chapitre 35 - Sauve qui peut.

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Úlazana

Thaïla

Un vent frais caressa doucement mon visage, mes yeux s'ouvrirent légèrement et j'aperçus la lumière du soleil rayonner dans la pièce. Je me levais rapidement lorsque les souvenirs de la veille refirent surfasse dans mon esprit.

Je tournai la tête derrière moi et vis Vlad en train de dormir. Il semblait apaisé, plongé dans un profond sommeil, si paisible que je n'osais pas faire le moindre bruit. Ses mèches de cheveux noirs, délicatement éparpillées, caressaient son front, mettant en valeur la douceur de ses traits. Son visage était détendu par son sommeil. Sa beauté rayonnait comme les rayons du soleil qui traversaient la fenêtre, sauf que mon véritable rayon de soleil c'était lui.

Je profitais de cet instant comme un privilège, le privilège de pouvoir l'admirer dans un moment rare de plénitude. Une quiétude émanait de lui et le rendait encore plus magnifique dans son repos.

En essayant de me faire la plus discrète possible, je sortis du lit puis je me dirigeais vers la porte. En baissant la poignée, mes sourcils se froncèrent en voyant que celle-ci ne s'ouvrait pas. J'étais enfermée ! Cet enfoiré avait fermé la porte à clé !

Je passais mes mains dans mes cheveux pour essayer de calmer ma nervosité même si cela ne m'aidais absolument pas. Je décidais de contourner le lit pour me diriger vers le chevet qui était à côté de sa tête. Je me baissais en essayant de me faire la plus silencieuse possible, j'ouvris lentement le tiroir en espérant ne pas y trouver quelque chose de macabre à l'intérieur.

- Rentre dans le lit, il n'est que 6h du matin.

Sa voix me fit sursauter, je continuais de chercher la clé mais je ne trouvais rien à part des préservatifs ainsi que quelques magazines inutiles. Vlad m'avait pas l'air d'aimer lire des magazines, cela correspondait plus à son meilleur ami Rayan. Un meilleur ami qui avait déserté depuis hier après une violente dispute.

Est-ce qu'il comptait revenir ? J'espérais que la réponse soit favorable. Je considérais Rayan comme un ami chère et l'idée de le perdre me faisait de la peine.

Mais où est cette fichue clé !?

J'avais beau chercher dans tous les tiroirs, je ne trouvais rien. Je tournais la tête en direction de Vlad et mon regards s'attarda sur une chaîne qu'il portait, il y avait une clé accrochée dessus.

Je décidais de monter sur lui en lui lançant doucement :

- Vlad s'il te plaît, je dois aller déjeuner.

Je l'entendis sortir des grognements plaintif avant de mettre son coussin sur son visage. Il était clair qu'il ne voulait pas me donner les clés. Je sortis un râlement avant de me lever, j'ouvris la fenêtre de la chambre afin d'aérer celle-ci.

En entendant mon ventre grogner, un soupir plaintif sorti de ma bouche. Je m'avançais à nouveau vers Vlad et je lui enlevais brutalement le coussin qu'il avait sur le visage. Je montais sur lui et une idée me traversa soudainement l'esprit, je remarquais qu'il était en boxer. Un sourire moqueur se dessina sur mon visage lorsque je frottais lentement mon sexe contre le sien.

Voilà ce qui devrait te réveiller !

Il ouvrit les yeux instinctivement puis il arrêta mes mouvements à l'aide de ses mains sur mes hanches.
Un sourire béa se dessina sur son visage, il me fixa en disant :

- Ne fais pas ça sinon je ne pourrais pas me contrôler.

Je lui tendis ma main devant son visage, énervée de son entêtement.

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