Chapitre 31 - Vengeance.

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Dans le passé
Deux ans auparavant.

Vlad

- Tu en est sûr ? Redemandais-je à Pedro à plusieurs reprises pour être sûr qu'il ne ce soit pas trompé.

- Oui, toutes les preuves montrent que ton géniteur vivait ici et qu'il est encore en vie.

Sur mon bureau se trouvait une photo d'un homme de grande taille, portant un chapeau noir et un costume assorti, en train de fumer une cigarette. L'homme marchait avec précipitation, ses cheveux poivre et sel légèrement ébouriffés. Depuis quelques années, je le traquais avec une raison évidente : je souhaitais sa disparition. Mon désir était motivé par la vengeance pour ce qu'il avait infligé à ma mère, et je voulais qu'il regrette m'avoir abandonné dans mon enfance.

Oui, je souhaitais qu'il souffre, qu'il paie pour ses péchés.

À côté de mon bureau, Pedro se tenait adossé au mur, les bras croisés, me scrutant du regard. Pedro Salamance était mon cousin éloigné, fils de la demi-sœur de mon oncle, qui le surnommait "le bâtard". Conçu hors mariage, son père restait inconnu. Sa mère avait ensuite épousé un chef de cartel colombien lié à mon oncle. Bien que je n'aie pas une proximité particulière avec Pedro, je savais qu'il était loyal. De petite taille, avec un corps svelte, une peau légèrement pâle et des cheveux beige.

Je lui avais demandé de trouver des informations concernant mon géniteur, il m'avait rassemblé tous les éléments les plus importants. Il était malin, il changeait régulièrement d'endroit et il avait adopté une nouvelle identité depuis la mort de ma mère. Il savait qu'il était poursuivit. Un sourire méprisant se dessina sur mon visage, il était lâche, il n'assumait pas ses actes et il préférait fuir comme un rat.

C'est ce qu'on allait voir.

Je me levais de mon bureau et j'ordonnais à Pedro de sortir. Avant de franchir le pas de la porte, il s'arrêta sur sa lancée :

- J'ai oublié de te parler de la soirée de mardi, il y a aura toute les filles des chefs de cartel qui seront présentent à la réunion des barons de la drogue. J'ai hâte d'aller voir à quoi elles ressemblent.

J'en avais absolument rien à foutre des femmes de chef de cartel, elles étaient vicieuses et elles ne pensaient qu'à l'argent. De plus, la plupart d'entre elles étaient refaite de la tête aux pieds. En fait, aucune femme ne m'intéressait.

- Je ne serais pas là, répondis-je froidement.

Pedro fronça légèrement les sourcils.

- Dommage, je me suis dit que si tu étais là et qu'on traînait ensemble j'aurai plus de chance pour que les plus belles viennent m'aborder. Elles sont toute raide dingue de toi !

- Sors.

Il sortit et referma la porte derrière lui. Ses conneries a deux balles ne m'intéressaient pas. Il fallait que je fasse taire une bonne fois pour toute cette haine et ce sentiment de vengeance qui sonnaient en moi.

•••

Nashville, États-Unis.
Une semaine plus tard.

Face à la haute tour nommée 505, les mains dans les poches de mon costume, j'observais l'animation de la rue. La plupart des individus présents étaient des héritiers de vieilles fortunes, faisant partie de ce qu'on qualifiait de "Vieux fortunés" à cette époque. Mon père, Edward Windsor, descendait d'une famille appartenant à cette communauté.

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