SAGA DELVARO

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Chers lecteurs,

 Si vous tombez sur ce livre, vous ne vous fracasserez pas le crâne. Vous plongerez tout doucement et mes lignes vous emporteront bien loin, dans le monde de vos plus grands chimères.

C'est le deuxième tome de ma saga. Raison pour laquelle, si vous n'avez pas lu le premier, je vous y conduirai pour que tu puissiez connaitre un avant goût de ce chef d'oeuvre. Il n'est toutefois pas obligatoire de lire les autres tomes pour comprendre celui-là. Quoique, n'hésitez pas à faire un tour, vous ne serez pas déçus. 

#1.RECLUSE

Petit Bonus


— Tu as le droit d'être en colère, Marsha. Je t'ai pris ta virginité.

Là, il a touché un point sensible. La grosse boule se coince dans ma gorge et je respire avant de lui retourner le regard. Mais bien sûr que je suis en colère, salaud !

— Je ne vais pas jouer à la pauvre femme qui s'accroche à l'homme qui l'a souillé. Je ne suis pas amoureuse de toi, si c'est ce dont tu as peur. Et non, cette nuit ne voulait rien dire.

— Tu nierais encore si je te disais que pour moi, si ?

Je soutiens son regard. Il joue encore avec moi. Aucun trait dans son visage, aucune tournure dans ses mots qui me dise si je devrais l'écouter ou pas. Il recommence, il me manipule juste des yeux.

— Et pourquoi est-ce que je devrais te croire ? je réponds désabusée. Je ne suis pas ton genre de femme de toute façon et accepte-le ou non, tu n'es pas le mien. Et ce n'est pas parce que tu es un as du pieu que ça changerait.

— Un as un pieu, il réitère en souriant presque cette fois-ci.

— Qu'est-ce que tu essaies de faire, Luciano ?

— Ça te dirait qu'on remettre ça ?

— Quoi ? je m'exclame en quittant le fauteuil comme si on m'avait poignardé. Non ! Il n'en est pas question !

Lorsque je me hasarde à lire au travers du silence qu'il m'adresse, le visage fermé, je me rends compte qu'il était vraiment sérieux. Merde, ce mec n'est même pas foutu de parler sexe galamment ! Tout ce que j'ai ressenti ce soir-là s'exhume. Mon rythme cardiaque ne tient plus le compte.

— Non, je répète plus doucement comme si je voulais m'en convaincre. Je ne veux pas être... je ne suis pas ce genre de fille. Et je ne veux plus que tu m'approches, Luciano !

Je me fige devant son mutisme. Il se lève et s'approche de moi. Mes jambes se refusent à bouger. Je descends le regard, prise au piège. Il traine ses doigts en effleurant mes mèches folles qui ne coincent plus dans l'attache. Mes cellules s'électrisent et je ferme les yeux. Bordel de merde !

— Arrête de te faire mal, Marsha. Tu me désires. Autant que je te désire.

Il capture mes lèvres et déclenche un incendie dans mes génitaux. Je me laisse faire, totalement sous son emprise. C'est douloureux de me battre, il a raison. Mais je ne veux pas souffrir. Il a promis qu'il me ferait mal, et même s'il n'en avait rien dit, je le sais. Il n'est pas bon pour moi. Quoique, mon corps ne veut que lui. J'ai eu tort de me surestimer.

Il relâche mes lèvres enflées par son chaste baiser. Elles tremblent, et moi aussi. Ses joues caressent les miennes et il me mordille le lobe de l'oreille en glissant une main à ma taille.

— Je te veux, bon sang ! Tu auras tout ce que tu veux avec moi.

— Tu ne peux pas me donner ce que je veux ! je me surprends oser.

Je sens une bouffée de chaleur provenant de son sourire. Il descend dans mon cou et m'offre un suçon qui me fait gémir. Sa main voltige dans mon habit et passe en dessous de mon maillot de sport. Il arrive à détecter le bouton et le caresse alors que je me cambre délicieusement contre lui. C'est si bon que je voudrais que ça ne s'arrête jamais.

Il me retire le T-shirt et me soulève pour me coucher dans le canapé. Je sens mon entre-jambe mouiller jusqu'au débordement. Il se tient juste au-dessus et soulève un côté du maillot qui dégage mon sein lourd et un peu irritant. Son membre raide et énorme frotte ma jambe nue. Il embouche mon mamelon et je gémis en me tordant, soupirant encore et encore. Son doigt descend doucement sur mon ventre et lorsqu'il semble vouloir passer sous ma culotte, le peu de bon sens qu'il me reste flageole visage.

— Luciano.

Mon cri, pas si haut en fin de compte, l'arrête et il reporte son attention sur mon regard affolé. Je respire doucement, me maudissant pour ce que je vais dire.

— Ce n'est pas le bon moment.

Ses yeux exigent plus d'explications et je soupire en levant les yeux plus haut que lui.

— Je suis en... enfin, je... suis... vaginalement hors service

— Tes menstruations.

— C'est ça, je murmure.

— En quoi n'est-ce pas un bon moment ?

— Enfin, Luciano, j'expire.

— Quel jour ?

— C'est... c'est le dernier.

— D'accord. Ce sera selon tes... règles !

Sa réaction me surprend, mais je comprends qu'il se refuse de me faire fuir alors que rien n'est encore sûr. Je me mords la lèvre inférieure, avertie de la connerie que je suis en train de faire. Merde !

— Quand je te dis que je te veux, c'est que je t'ai déjà considéré comme ma propriété.

— Je ne suis pas une chose.

— Tu es déjà ma chose, Marsha ! murmure-t-il en me faisant déglutir de son regard ferme. Tu m'appartenais à la seconde où je t'ai voulu.

— Je ne veux pas être ta pute.

— Tu n'es pas ma pute. Juste ma petite amie sous contrat.

— Ça ne m'aide pas, grogné-je.

Il se relève et m'aide à faire de même. Cependant à la minute où je suis debout, Luciano me ramène à lui et je ne peux m'empêcher de frissonner quand je sens son membre presser mon ventre.

— Je ne peux pas être ce que tu veux, Marsha, chuchote-t-il en me pénétrant du vert sombre de son iris. J'aimerais bien, mais je ne peux pas.


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#2.THRUTHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant