18. Putain de fruit d'Eden

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Elle tient ses paupières closes, elle résiste si bien. Et je n'aime pas ça du tout. Je veux la voir, à genoux à mes pieds.

Mais non, José, tu n'es pas ce genre de personne. Tu te rappelles ? T'es plutôt le gentil gars qui sera jamais comme ses frères, ni son père.

Mais bien sûr. Où est-ce que ça m'a mené ? A cause de cette femme ma vie a tourné au rouge. J'ai perdu mon amie d'enfance, j'ai perdu mon avenir, j'ai perdu mes projets, j'ai tout perdu... j'ai perdu jusqu'à ma joie de vivre.

Vois le bon côté des choses José, tu n'allais quand même pas épouser Peepa, alors qu'elle te trompait ! Et tu as beau dire que tu aurais voulu ne rien savoir, tu aurais été dévasté de l'apprendre après le mariage. Tu ne peux pas t'en prendre à quelqu'un pour le mal qu'un autre a fait.

De toute façon, Abby, n'est pas innocente. Au contraire, s'il y a un criminel à LA sur qui tout le monde rêve de mettre la main, c'est bien la SiyahGül. Elle devient plusieurs personnes, elle ment à tout le monde, elle détruit des vies et en crée d'autres sur la base de faussetés. En quoi la faute de Peepa arrive-t-elle à la cheville du plus petit crime de cette femme ?

Tu vas à l'encontre de tous tes principes. Tu cherches un bouc émissaire. Tu marches sur les charbons ardents de ta colère et tu seras le seul à souffrir. Tu veux qu'elle plie genoux devant toi ? Pourquoi ? Qu'est-ce que cela t'apporterait ?

Du réconfort. Beaucoup de réconfort. Je veux juste leur prouver à quel point ils ont tort de prendre mon calme, ma patience et mon aménité pour de la bêtise et de la naïveté.

Tu veux juste te venger et te prouver à toi-même que tu peux être aussi chthonien que ta famille. Mais toi, tu le sais, est-ce réellement ce que tu veux être ? Parce que toute ta vie tu as essayé d'échapper à ce démon qui te hante.

Peut-être que je suis fatigué de fuir. Peut-être que je veux juste enfin lui faire face.

Abigail ouvre les yeux et plonge en moi son regard durcit. Très bien, je n'attendais que ça. Elle se demande à quel moment je vais l'autoriser à jouir. J'en souris.

— Vas-y, Abby.

Sa mâchoire se décrispe et elle se laisse aller à des spasmes en renversant sa tête en arrière. Non, elle n'a rien lâché, elle essaie encore de se contrôler. Je la regarde respirer et gémir silencieusement.

Elle est belle, à n'en point douter. Son corps est comme fait d'une essence rare et douce. Elle s'entretient comme une reine et je me demande quelle place elle peut bien occuper dans une autre vie. Les soins qu'elle s'autorise, vu sa personne, dépasse de loin ce qu'une simple femme peut se payer.

Déjà, elle dégage assez de chaleur pour être trempée. Je suis sa respiration, alors que tête renversée, elle se reprend. Je ne peux pas lui donner cette occasion.

Je plante le vibro sur le bas de son pubis et la rapidité ainsi que la surprise jouissive dont elle fait preuve en se relevant, me rendent fier. Son regard sur moi commence à s'affaiblir.

Ça y est. Elle est dans le bain. Elle aura maintenant moins d'énergie à se retenir et plus à me supplier. Elle ferme les yeux et se mord la lèvre.

— Non, je veux que tu me regardes quand je le fais, Abby. Regarde-moi.

Elle obtempère et je skie l'appareil sur toute la zone de son clitoris. D'ici, je peux le voir, elle est toute mouillée, frêle et vulnérable. Son iris commence à faire des vas et viens entre le plafond et moi. Ses tremblements se font sentir, j'entends ses muets gémissements qui s'élèvent peu à peu.

#2.THRUTHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant