28. Quelque chose de plus puissant

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Un bruit de moins en moins lointain me parvient. Je sens une fraicheur glaciale sur ma peau. Quelque chose me pèse dessus. Ou du moins, quelqu'un.

Je cligne des yeux. Les siens sont vifs. Le visage d'Abigail surnage tous les nuages dans mon regard... son sourire éclate mon iris.

Au-dessus de moi, la black fait surface peu à peu. Ses allées et venues significatifs sur mon bassin rendent douloureuse mon érection matinale.

— Bonjour, José.

— Bonjour Abby !

— Bien dormi ? grogne-t-elle en s'affalant dans mon cou.

— Plus ou moins... après une nuit aussi mouvementée.

— Toutes nos nuits sont mouvementées, grommelle-t-elle en me mordillant l'oreille.

— Ah oui ?

— Hmm...

— Et tu veux étaler ta pâte sur ma journée ?

— C'est dingue mais... je ne sais pas du tout de quoi tu parles.

— Ah bon ?

— Oui.

— Tu es sûre ?

Avant qu'elle ne puisse se prolonger, je fais pencher la balance et me retrouve au-dessus d'elle rieuse. Putain, ce qu'elle est mignonne ! Comme si toute son innocence transparaissait à chaque fois qu'elle laissait sa personne prendre le volant.

Son regard appétant me pousse vers elle. J'emprisonne ses lèvres dans les miennes, les dégustant langoureusement. Ses doigts plongent dans ma chevelure. Cette sensation divine me revient enfin quand elle se courbe contre moi. Lentement Abby se détache et nous échangeons un regard.

— Si on n'arrête pas ces coquineries, on risque de le regretter ! j'avertis tandis qu'elle se mordille la lèvre.

— Hier quand j'ai vu Luciano à l'hôpital, je ne te l'ai pas dit, mais j'ai avoué à Marsha que toi et moi étions amants.

— Ah... je vois.

— Ça ne te pose pas de problème ?

— Non, pourquoi ? je demande en me relevant.

— Tu n'as pas peur que les médias l'apprennent ?

— Abby, ce n'est qu'une question de temps avant que ça n'arrive. Mon père ne pourra pas toujours empêcher les paparazzi de nous approcher. Et je veux que la terre entière saches que la femme la plus sexy au monde est clouée à mon lit ! je murmure en m'approchant d'elle qui se penche pour m'embrasser.

— Pour l'instant ! marmonne-t-elle.

— Je ne ferai pas de commentaire.

Me débarrassant de mon boxer, je me rue dans la douche et ouvre les jets, juste avant d'encaisser les frissons que me promulguent les doigts d'Abigail.

Elle me met de la mousse. C'est plus de l'excitation qu'un bain. Ses doigts partent de mon dos à mon torse, puis descendent. Mais au fur et à mesure, j'essaie de me mettre des limites. J'arrive à lui tenir tête en retenant sa main à quelques centimètre ma touffe... le serpent a déjà sorti la tête.

Je me tourne vers elle et l'attire à moi.

Son corps, ses yeux, ces lèvres... tout ce cocktail de délice. Il est à moi. Je l'embrasse. Je pourrai le faire toute une journée. Et merde ! Je ne peux plus tenir.

La plaquant contre le mur, je glisse ma main vers son ouverture déjà tout en feu. Il ne me reste plus qu'à insérer la clé. Ses vagissements me font fondre. Je vais et viens, mon esprit échappe à mon contrôle.

#2.THRUTHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant