3. Le spectre de la vengeance

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Je suis vraiment désolée pour tout le temps que j'ai pris à publier le chapitre. Je l'avais sous la main, mais je devais faire la premier correction avant de la poster. Et vu le peu de temps dont je dispose ces temps-ci, en plus de mon état, je n'ai pas pu le faire à temps. Alors, toutes mes excuses et bonne lecture. 

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Chers lecteurs,

Vous aurez souvent l'impression que le monde entier se tient contre vous. Bien des fois, ce n'est pas le cas. Vous n'avez juste pas confiance en vous, en la personne que vous êtes.

Vous avez dû, comme moi, tout tenté pour vous fondre dans la masse... eh bien c'est raté ! Parce qu'une black ça disparait pas dans le décor.

Restez vous-même, quel que soit le prototype de la femme parfaite qu'a établi la société. Vous n'y serez jamais égales, parce que vous êtes au-dessus de cette esquisse.

Je m'adresse à toutes les femmes en général et à la sombre en particulier. Si vous vivez, ne vivez pas pour leur regard. C'est de cette seule manière que vous pouvez leur en mettre plein la vue. Ne ratez jamais l'occasion de vous prouver que vous être en détention du sceptre du pouvoir. Plat ou rebondi, votre fessier reste le meilleur et on n'a que faire de ce que les grosses bites préfèrent.

L'important, c'est ce que vous, vous aimez. Et si vous ne vous aimez pas telles que vous êtes, personne ne vous aimera. Ils s'accrocheront juste à cette illusion dont vous les bercez.

Ce qui compte, c'est vous. Le vrai vous.

Votre déesse de l'illusion.

Ah ! Quel bonheur de loucher sur la stripteaseuse qui baise catégoriquement la colonne, faisant baver et pervers et saints venus infester le Beethoven. Son corps souple et galbé s'accommode à l'orgie du night-club. Elles ont beau se donner, ils n'ont d'yeux que pour elle.

Cette pute maitrise son art, comme si elle avait un talent inné pour. Telle une vipère, elle les hypnotise de son venin et leur fait voir de toutes les couleurs. Ils se sentent rois, conquis, désirés, dominateurs. Et cette peau grisante et peinte d'or nous fait tous saliver. Deux fesses bien rebondies, des seins... putain ! Ils sont dodus et si relevé que n'importe quel homme ici ne pourrait qu'être dur, même s'il était impuissant.

C'est une pure merveille.

Je m'accroche et pivote en descendant sensuellement, arcboutant mon dos pour faire résonner la chaine à ma hanche. Ma peau lisse et mes muscles assez reposés me confèrent cette texture de rêve. Je peux entendre leurs gémissements d'ici et j'avoue que ça mouille en bas. Le doigt sur ma langue, un pied qui glisse sous l'eau pour me faire skier sur le pilier de striptease. Je me retrouve tête basse et derrière à découvert qui s'agite pour leur plaisir. Des sifflets, des vagissements. Surement un connard qui vient d'éjaculer !

Au moment où se termine la musique, je réalise mon grand écart et fait sautiller mon fessier avant de leur lancer à tous un gros bisou. Le tonnerre d'applaudissement ne m'empêche pas de quitter la scène.

Dans les coulisses, du sperme partout. Je tourne l'iris et me dégage un passage entre les filles jusqu'à ce qu'un visage ne me fasse obstacle.

— C'était du beau travail, bébé d'amour.

— J'aime bien les mots doux, Théo. Ma paye ! je murmure sensuellement, la main en supination.

Roux, bedonnant et nain, parfaite physionomie détestable qui me reluque, chaude comme de la braise. Il sort de sa pochette une enveloppe lourde comme sa main d'obèse et se lèche la lèvre. Je la saisis de mon plus beau sourire reconnaissant et déhanche dans les couloirs jusqu'à ma chambre où deux femmes m'attendent.

#2.THRUTHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant