22. Prudentes folies

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Coucouuu mes lecteurs adorés. Après la longue absences bah je déballe tout. Bonne lecture surtout ❤️‍🔥 n'oubliez pas mes étoiles dans le ciel. Et je sais que des commentaires, vous en avez 😏
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— Non mais qu'est-ce que tu es allée dire à Peepa ! grogné-je à la minute où elle m'ouvre. Pas étonnant que tu sois partie en courant hier soir.

— Quel accueil ! grinche-t-elle. Bonsoir José ! Oui, je vais bien et toi ?

— Abby ! rétorqué-je en me retournant vers elle.

— Je n'y crois pas que la princesse a tout déballé, gronde Abigail en filant m'asseoir dans le fauteuil !

— Je ne trouve rien de drôle dans ce que tu as fait.

— Eh alors ! Tu veux me punir pour ça ? attaque-t-elle en pivotant vers lui.

— Quoi ? je m'alarme. Non ! Mais, je ne cautionne pas que tu aies agit de la façon.

— Je n'ai rien dit d'autre que la vérité José ! C'est pathétique que tu te mettes dans cet état.

— Ce n'est pas ce que je t'ai demandé. Tu n'étais même pas sensée lui adresser la parole.

— Que voulais tu que je fasse quand tu nous as lâchement laissé en tête à tête ?

— Et puis, pourquoi est-ce qu'il n'y a jamais personne à cet étage ?

— Quoi ? interroge-t-elle, surprise.

— Je veux comprendre pourquoi je ne vois jamais personne sur l'étage.

— Bah, j'ai loué les trois autres appartements sous un autre nom.

— Ah ! grommelé-je toujours sur mes gardes. Tu as peut-être raison, mais je ne t'ai en aucun cas demandé de l'attaquer !

— Oh, quelle conne ! C'est elle qui a commencé ! J'ai juste suivi le rythme. Et elle m'a traité de graisse ! Je refuse de me taire face à ça ! J'ai besoin d'une bière ! rouspète-t-elle en marchant comme un géant jusqu'à son frigo.

— En tout cas merci ! Maintenant, elle essaie de me protéger parce qu'elle pense que tu profites de moi et que tu vas me faire souffrir.

— Pooohr ! Vraiment, José ! C'est la meilleure ! je ris en revenant avec la bouteille que j'engloutis.

— Abby !

— Tu veux savoir ? tempête-t-elle en frappant sur ses cuisses. Retourne chez elle et couchez ensemble. Vous êtes deux salops.

LE SILENCE.

Mais enfin. Je l'observe, muet, et garde les yeux fixés sur la télé. Saisissant la télécommande je l'éteins radicalement. Abby fronce les sourcils et tourne la tête vers moi qui semble la regarder de haut.

— De quel droit ?

— Tu ne serais pas jalouse, Abby ?

— Haha ! je marmonne. Tu deviens de plus en plus drôle. J'ai juste pitié de toi José ! Et je déteste les filles de son genre. Je ne comprends pas ce que tu fais là, je veux dire... à la défendre comme si c'était l'amour de sa vie.

— C'est plus qu'une amie pour moi. Et même une faute aussi grave ne peut pas balayer une amitié solide de plus de trente ans comme si elle n'avait jamais existé. Et tu n'as pas à te mêler de ma vie privée.

— Oh la bonne blague ! je ris d'ironie en me levant sur mes genoux pour me sentir moins petite. Privé ? Tu es venu me tirer de chez moi juste pour faire quelque chose dans ta vie privée ! Tu oses me dire que je n'ai pas à m'en mêler. T'es vraiment qu'un sal con, José.

#2.THRUTHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant