Chapitre 35

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LUCK

Des jours passent, une semaine se termine mais une nouvelle commence. Aux côtés d'Elena, le temps défile à une allure hallucinante. Je ne peux plus nier l'évidence, j'apprécie cette fille. Énormément. Notre semaine se résume à : du sexe, du sexe et encore du sexe, saupoudrée par des taquineries constantes et beaucoup de rire. Surtout vendredi quand j'ai dû la récompenser pour un examen qu'elle a réussi haut la main. A vrai dire, n'importe quel motif me suffit pour m'introduire en elle. On pourrait croire qu'après toutes ses parties de jambes en l'air, ma queue passerait à autre chose mais non, elle réclame Elena encore plus qu'avant. Cette nana m'a jeté un sort, comme par magie, ma bite devient dure comme du béton dès qu'Elena se trouve dans mon champ de vision.

La salle de sport de l'université où je me situe en ce moment même est un véritable havre de paix pour Connor et moi. Avec ses nombreux élèves sportifs, notre fac détient beaucoup de subventions, ce qui lui permet d'investir dans du matériel de première qualité.

Les grognements de mon meilleur ami lorsqu'il soulève des poids sont loin d'être discrets mais il s'en moque royalement. A côté de lui, je cours sur le tapis de course le plus rapidement possible. Courir me permet d'évacuer la pression des cours en plus de me maintenir en forme. Mes séances quotidiennes me permettent d'entretenir mon corps musclé pour mon bien-être perso mais aussi pour la gente féminine. Une belle gueule ne suffit pas, il faut le corps qui va avec pour plaire aux filles et je sais sans l'ombre d'un doute que mes efforts ne sont pas vains. Même si tous ses efforts demandent quelques sacrifices, je n'éprouve aucun regret, surtout quand je vois le visage d'Elena s'empourprer dès que je me déshabille. Elle aime ce qu'elle voit.

Après 30 minutes de course intensive, mes poumons me font un mal de chien mais je lutte contre mes propres faiblesses. J'ai besoin de souffrir pour savoir que mon entraînement fonctionne. La sueur perle sur mon front mais rien n'a d'importance sauf aller jusqu'au bout de moi-même.

Une fois les 45 minutes atteints, je ralentis progressivement jusqu'à m'arrêter complètement. Ma gourde m'appelle comme si je revenais d'un safari dans le désert, je bois son contenu d'une traite. L'eau fraîche qui coule dans ma gorge me redonne une bouffée d'énergie.

En ami prévenant, Connor me tend ma serviette pour que je puisse m'essuyer le front. Son visage aussi est tendu par l'effort, ses cheveux blonds dégoulinent de sueur mais mon pote a une volonté de fer, rien ne peut l'arrêter.

- Mec, tu peux m'aider à porter la barre de poids ?

J'acquiesce d'un hochement de tête puis me place derrière le banc de musculation. Connor s'allonge mais mon soutien me paraît rapidement inutile car il connaît parfaitement son corps et ses limites. Mon ami gère ses montées et descentes à la perfection comme s'il faisait ça tous les jours. Ce qu'il fait d'ailleurs. Mais la nature prudente de Connor l'oblige à avoir toujours une bouée de sauvetage en cas de pépin.

Une fois satisfait de sa performance, il se redresse avant de boire une gorgée de sa boisson énergétique.

- Tu connais la nouvelle ? Me demande-t-il entre deux gorgées.

Devant mon manque de réaction, Connor comprend rapidement que je n'ai aucune idée de ce dont il parle.

- Kylie. Précise-t-il comme une évidence.

- Quoi Kylie ?

- Elle s'est tapée Koda Smith.

Selon les médias, Koda, le quarterback des beats, l'équipe de football de Phœnix Collège est un dieu vivant, une étoile montante qui va normalement devenir pro un jour. Pour ma part, je ne le connais que de réputation. Nous ne côtoyons pas les mêmes cercles, je l'ai croisé peut-être une ou deux fois dans les couloirs mais rien de plus. Cependant, je ne comprends pas très bien où Connor veut en venir, en plus de ne pas m'affecter, cette information ne me concerne en rien.

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